Du rosé sur les ongles, la vodka, toute nue, vomir. Les allemands ont débarqué. Il pleut. Edredon. La croix rouge. Merci @kclech #cdm #ns
Et Carver décida, d’un coup, de tenter le coup des douze grains de raisin blanc synchronisés avec les douze coups de minuit. On va rigoler.
Dans mon abri j’entends les souris.
Toute seule dans une petite pièce pleine de buée, de vapeurs chaudes, d’eau, les mains dans le savon, aller vite vite, dans un espèce de nuage de bulles, avoir un uniforme blanc surnaturel et un chignon d’infirmière, des petites chaussures qui font mal aux pieds, être un être d’eau blanche avant de retourner au monde des cris. La plonge.
On vient de me livrer un tatoueur ivre de taille inhabituelle. Un T.I.T.I. Je vais l’installer dans le bureau. Il a juste un sac à main.
Oui, il va s’agir peut-être de commencer. Mais les commencements sont désagréables. Surtout si à chaque nouvelle approche (frappe), je refuse l’héritage du passé. On naîtra à chaque fois, le projet ne se privera d’aucune image, aucune surenchère non plus, nul désir vide, transformer très vite cette opportunité en devoir, oui — urgences. Mais les exercices sont pénibles, comme chacun sait. S’il était justement possible d’entrevoir la finalité (un morceau de la dernière figure) je pourrais respirer avec calme et commencer sans mauvaise pensée le projet. Inutile d’indiquer (frappe superflue) la tension d’un tel geste. Impossible de prévoir les effets d’un tel acte. La bêtise consiste à déjà glorifier la chose qui est absente. Vaste prétention à attendre des lauriers, une belle fin, comme chacun sait. Désignons le problème comme insoluble. Mais le pathos devient le risque majeur de cet argument. Alors, achevons le faux commencement avec cet espoir : nulle exclusive, pour le moment.
Ce qui est, est réel.
Dans la pénombre de la chambre numéro huit, regarder Mina dormir, mes mains tremblent, je pose le livre sur la table, je sors. C’est l’aube.
Dans la forêt voisine, on avait ramassé des cailloux allongés. On les avait alignés devant le bunker. On se cachait derrière pour faire feu.
couleurs est il ?
s’il est deux heures et quart sur la pendule
et la demie a mon poignet,
c’est que je suis en avance sur mon temps…
***ALL IMAGES © COPYRIGHT BEN FROST 2001***
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Canary Bay, l’homme à la tête de chat, « l’entropy princess » dégustaient doigts de Kenza hors les remparts, la pyramide, chatons velus. #htc
Le jour de la fin de tout, la pluie n’était pas plus abondante, humide ou sale, que la veille. Les enfants riaient. Puis, la grande chaleur.
Call me the hunter. That’s my name …
Mais pourquoi donc tous les gens que j’aime se suicident ?
Misère, go home
Igor Tourgueniev cherche dans ses papiers, petit ordinateur portable au clavier défaillant, ouvre le boitier blanc Malibu, pianote sur un rythme 4/4, yeux scintillant aux lueurs du réseau, sens en temporaire relachement, lance des indications aux tourguenistes agent-dormants (relatif quant à propos de la) Révolution, quelques réponses hésitantes, zététique toujours le tourgueniste, ferme le boitier, sortir ce soir, ramper jusqu’à la douche et assaisonner son eau d’un peu de MDMA, oh un soupçon, donner du goût, maladroites roulades déviantes, dehors la pluie est noire, les scooters fumants et les milices zonzonnent gaiement.
Igor : « putain mes dents !! »
Trop facile…
Hodor !
L’utopie anarchiste bordelaise se termine brusquement, un mardi. Quelques explosions, une épidémie soudaine, l’avènement du dictateur ivre.
je cherche un discours de la méthode et jai perdu moravagine.
que pensez-vous de cela?
d’accord: j’ai marché dans l’ombre au moins ffff longtemps!
quand ça me tape le moral, je sors un orteil.
wouaouh!!!!!!!!
on cherche, on cherche, mais où est donc son visage, à qui est ce pied?
absurdité, vous voilà. mmm… dormez avec moi ce soir.
mais si mais si montrez-vous, vous avez un si bel orteil, que cachez-vous donc?
hop je disparais, moi ça va mieux, vous contentez-vous d’imaginer.
non, non, on veut voir!
ils entrent dans l’ombre; les malheureux!
ils cherchent, ils cherchent, mais il ne voient plus rien.
chez moi, tout le monde se perd, et surtout moi.
mais lâchez donc ce pied, (il y en a un qui a marché dessus sans faire exprès)
on m’agrippe la gorge, raaaaaaa, on m’étouffe.
ça y est tout a disparu, et moi, moi?
j’imagine………. je lis moravagine disparu et je remplace le discours de la méthode par ce que je crois qu’il est.
INSOLITE MIGRAINE SARKOZY 10/10/2005-19:58 – AP – 0mn52
Sarkozy: « quand on a une migraine, ce n’est pas un sujet de
plaisanterie »
PARIS (AP) — On ne plaisante pas avec la migraine. Le ministre
de l’Intérieur Nicolas Sarkozy est revenu lundi sur la migraine qui
l’a empêché d’assister au Conseil des ministres mercredi dernier,
soulignant qu’il s’agit d’un mal « extrêmement incapacitant ».
« Il y a six millions de Français qui, comme moi, ont la migraine
ou j’ai la migraine comme eux », a-t-il déclaré sur France Info. « Ils
savent que c’est extrêmement incapacitant et quand on a une
migraine, ce n’est pas un sujet de plaisanterie. »
Le ministre de l’Intérieur a par ailleurs reproché au journaliste
qui l’interrogeait d’avoir dans la voix « un petit air ironique ».
« Cela prouve (…) que vous ne savez pas ce que c’est que la
migraine. »
« Depuis mon plus jeune âge, j’ai des migraines », a-t-il confié,
évoquant avec sarcasme « la générosité spontanée d’un certain nombre
de journalistes ». « En cas de prochaine crise, je vous la
signalerai », a-t-il conclu. AP
kb/cr
101956 oct 05
GB-BBC-sexualité 25/08/2005-19:30 – AFP – 1mn
Télé réalité : l’abstinence enseigné aux adolescents sur la BBC
LONDRES, 25 août 2005 (AFP) – Dans le cadre d’une nouvelle émission de télé réalité, « Pas de sexe s’il vous plait, nous sommes adolescents », la BBC a filmé pendant cinq mois six garçons et filles de 15 à 17 ans à qui deux éducateurs catholiques ont tenté d’apprendre l’abstinence.
Ce projet devait culminer avec la réunion des six adolescents sous le même toit, durant un week-end, avec deux règles du jeu à ne pas enfreindre : interdiction de l’alcool et aucune présence féminine dans les chambres des garçons.
[…]
ol/clr
AFP 251930 xxx AOU 05
ANPE, mon amour
Magasinage Mystérieux/Client Mystère – Créteil, Thiais
Vous devez être couramment bilingue; aimer travailler avec le public,
avoir de l’entregent, être attentif aux détails, et respecter les délais.
Aucune expérience reliée à l’emploi requis.
Hydrolyse
Oui, c’est vrai qu’il pleut
palindrole
Quand de deux maux la patrie délivre la Française, cher passé,
c’est pas cher seize francs la livre des tripes à la mode de Caen
Les humains ne peuvent pas distinguer les personnes saines des personnes atteintes d’aliénation mentale dans les hôpitaux psychiatriques ?
Je la croise chaque jour
entre la Place d’Italie et les Gobelins,
l’air affairée
le visage à demi-dissimulé dans ses longs cheveux bruns
elle marche d’un air décidé
sans jamais se retourner
La citation de la journée :
– Tu vas voir, quand ils vont rentrer, je vais aller les insulter à Roissy
– Oué, si y rentrent ! Faut leur supprimer leur carte de séjour !
Danemark 2, France 0, café La Comédia, place Mouton Duvernet
Mais, gémirent les Huîtres, attendez un instant
Avant de bavarder, de grâce !
Certaines d’entre nous ont le coeur fragile
Et nous sommes toutes bien grasses !
jouons à ball et à trapp
on commencera par se tapotter doucement sous le nombril.
dedans.
on ouvrira ensuite la bouche en levant la tête;
au cri de POOL !!!
les oiseaux devraient en sortir.
je suis amoureux d’une fleur sauvage
un sorcier veau doux ?
je viens de recevoir mes papiers militaires
pour partir à la guerre avant mercredi soir…
…
le modem marche… un peu…
il fait plus froid la nuit, un t-shirt,
à manches longues ?
…
la nuit est chaude, elle est
so vache ?
le récitant : It’s funny to think that decisions affecting all our lives are being made by men in crotchless panties.
les amis d’Ivan Tourgueniev :
————————-
Joseph Mobutu Sese-Seko
Basher Mobutu
Prosper Isioma
Henry White
Mariam Abacha
Ken Odion
Tayo El Bakare
Peter Martins
————————-
du pognon pour tout l’été !
Une boisson frelatée, un pub grouillant de mercenaires, un traducteur (de Stabbin) et toi, toi courbant la réalité autour de ton sourire.
Do it.Une nuit,
mercredi soir,
lire un livre,
jouer un peu,
attendre ta venue,
rien ne vient.
Une nuit,
j’ai froid,
toujours pas de toi,
tu manques,
jouer un peu, en attendant.
Il pleut,
j’ai chaud,
jouer encore,
t’attendre,
regarder les ions qui vont
et viennent.
Say you want a revolution.
TRAITE PAS MA MERE !
TOURGHOLM (AT) – Un chasseur tourguenien a été assommé par une bernache du Canada sur laquelle son fils venait de tirer, rapporte l’agence de presse Associated Tourguians.
« J’imagine que l’oiseau voulait se venger », a déclaré Ulf Ilback au journal Extra Ostergotland, précisant que l’oie sauvage avait fait une chute de 20 mètres.
Le chasseur, qui a perdu connaissance après avoir reçu l’animal sur la tête, a dû garder le lit deux jours.
Les bernaches peuvent peser jusqu’à 6 kg.
beaucoup de vent
et
pas grand chose.
Lundi, moi je ne fais jamais de pornographie sauf celle de France-Info le matin. Je suis trop fatigué du dimanche. Un sniper borgne, ah ?
Just one day out of life, Les jeunes chômeurs s’la donnent aux cocktails molotov, 300 patrons qui craquent font sauter la baraque. Holiday.
play-list
Audio : tout un tas de choses inavouables.
Vidéo : un gros morceau de Kurosawa, Va Savoir, Pierrot le Fou, le Prisonnier,
Total Western, les Griffes de la Nuit, Le Septième Sceau, Le Roi Singe, Noir, Read Or Die.
Lecture : Korine, Moorcock, Sotos, McCullers, Vonnegut Jr, Murakami (Ryû et Haruki),
Delaume, Dantex, Ellroy.
ce genre de post n’a aucun sens et ne sert à rien
sauf à influencer par l’hypnose vos goûts d’été.
Deux ans de tourguenisme…
c’est à nouveau
l’anniversaire
de
Tourgueniev ce héros
et
comme l’année passée
on va jouir
de
nombreuses orgies/bamboches
schizoïdes sans oublier de se frotter
les cuisses avec de petits boudins blancs.
be prepared !
… du 3 au 5 mars 2004
Exsangue, Igor, économise son souffle. En vain. L’année va crever, lui aussi, solidaire. Nu. Seul. Barbie aime le talc.
————–
Petites notes du 17.02.03 à la galerie Leo Scheer
en vrac dans petit carnet Moleskine noir.
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Soirée lectures & performances
Lecture-performance de Bienvenus à SeXpol par Christophe Fiat
lecture voix sèche de La Vanité des Somnambules par Chloé Delaume
lecture de L’Echec par Lucette Finas
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Une entité extra-réelle possède le corps réel de Chloé
Un exorcisme peut-il le sauver ?
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Une brûlure au Ripolin.
Fait venir une idée.
« Dans le fond, je n’aime pas les juifs » –> la femme = Gilberte
Je ne sais pas qui a dit ça, sa femme je vois.
Il veut la faire renoncer à cette idée.
Faut-il exorciser Chloé Delaume.
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Wilhelm Reich : retrouver le court métrage : Orgone.
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Faut-il libérer le corps de l’entité Chloé D. ?
Faut-il aider le corps ?
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Elle aurait du marquer les pages.
En fait on aime bien la voir tâtonner.
Elle est charmante.
Elle parle de cet homme maladroit.
Le Figaro (-> ou le Figaro, qui sait ?) : gros caractères.
Le Monde : petits caractères.
Il ménage son coeur.
——————————
Un bébé brûlé vif par une bouteille de Butagaz
——————————
(ici petit dessin : cheveux, lunettes, yeux de la dame qui parle de son premier livre.)
Ca c’est le psaume
n’est ce pas…
Ne perdez pas de vue…
n’est ce pas.
C’est admirable
n’est ce pas Gilberte
Relis-moi la jument verte.
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Artefacts de cette réalité : ici et là
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Aujourd’hui nous est venu un enfant, et son nom est bacon.
on passe sa vie à courir dans une foret pétrifiée
puis un jour on se change en pierre
et on oublie la foret
Mina explique à Igor la théorie de l’avion fantôme.
Igor possédait un zx81, est né sous Pompidou, est chauve, en marcel et déjeune au soleil avec sa mère. #jesuisvieux
Igor se demande : poser une pierre sur le dos d’un ours à duvet persistant à plus de 5 km, sans sortir de sa chaise roulante bleue. #oaistar
Je parcours le champ après l’ultime bataille:
A perte de vue, s’étalent tripes et boyaux, têtes humaines arrachées par le feu des canons et la vindicte populaire… quel gachis (parmentier)
haaaaaaaaaaaaaaa, ça ira… peut être…
Celui qui kérave, il sait.
Varsovie – Novembre 1945
Igor est depuis trois mois orphelin
Igor ne possède pas de toit
Igor se moque de la mort
Igor se moque de la douleur
Igor songe aux feux qui brûlent dehors
Igor est fier de sa dernière opération
Igor ne…
Igor Tourgueniev ne se rappelle pas de ses parents
dehors les spectres agonisent
Carillon
La grande aiguille indique la quantité à ne pas dépasser.
La petite indique le nord.
Regard croisés
J’ai vu dans tes yeux tous nos malentendus
J’ai pleuré la fin des jours heureux
Et toi tu as eu l’air apaisé, délivré
Mes pupilles sont devenues meurtrières
Je te hais.
Pataques cérébral
amour-art
jouissances intercédées
politique oblique
dispositif machinal
jardins de la tête d’or
la jeune femme et moi
ciel inconnu
la femme éléphant a chié rouge
extension du doigté
le ciel est tout
le safran était dans le coup
Dialogues (Extraits)
– Je crois que l’image ne peut pas oblitérer la réalité.
– Tu as raison, c’est la réalité qui oblitère l’Image.
Didier Feldman
PUNCTUM
Déclinaison -III
WISH DO NOT HOPE
HOLD « LOVE » TIGHT
SEE YOU
KiSSES
ps :: there is no end, tourguenism is forever
Les skinheads dansaient toute la journée sur de vieux disques trojan dans le jardin de la maison. Le malentend… ♫ blip.fm/~aolmk
Marteau Piqueur
Paris est un putain de musée.
Mais, cruauté du sort, je n’ai jamais été payé pour faire parti du décor.
Oups ! Vous n’êtes pas invisible car vous êtes connecté à partir d’un autre client qui ne prend pas en charge le mode invisible.
Dans un café de la gare de Lyon, à mes pieds, un moineau
très loin du ciel, sautille sur le revêtement caoutchouteux et bullé.
la fac : bien des choses et ça qui m’avait fait bander à l’époque.
(utiliser le medium comme support pour un journal intim’impartial)
le récitant : Car(r)oline Hazard est mon amie.
Les images se grimaient et se paraient de mille couleurs pour séduire les hommes, toutes possèdent la langue habile et le charme facile des créatures enjoleuses des deux sexes. Bientôt leur influence sera telle que plus rien ne sera en mesure de s’opposer à elles. Elles balaieront la philosophie d’un revers de la main, supprimeront la vérité et enverront les hommes mourir au loin pour les plus belles d’entre elles.
J’attends ton retour, dans ma tour purpurine, mon regard vers la plaine, nulle trace de ton sublime engin, seulement le soleil qui poudroie.
Tu l’as dit Bouffi!
la nuit on est tous des…
et des fois le jour aussi!
Finalité de l’existence, élucubrations, masochisme ?
STOP.
Quelle idée de se poser ce genre de questions, j’vous jure.
Vivre le moment présent pour sa condition terminologique n’est pas un idéal en soi, enfin je n’espère pas.
Le comptoir est jaune et plutôt usé, quelques clients se détendent, boivent frais, les verres tintent et rient d’eux même, attendant leur inéluctable fin, leur dessèchement. La mousse crépite, attirante… « Patron un autre siouplait »… et la chaleur accable, le fil d’Ariane se perd et se pelotonne dans son auto complexité ; inextricabilité.
Que fais-je ici en fait ?
J’ai beau y réfléchir et retourner la question comme une chaussette, elle semble définitivement trouée… et en plusieurs endroits qui plus est… tapistriquement filée !!!
Innocence perdue dans les rayures du zinc, bouteilles s’entrechoquant sur les boiseries, le cafetier mourra avec son navire alcoolique.
RIDEAU.
Les néons crévent d’envie d’illuminer la scène, moi non… tant pis pour eux !
Il fait nuit comme en plein jour.