Hip. Là. #hop
Mais qui est Ivan Sergeyevich Turgenev ?
je me déchire toute seule entre
que tu me laisses
que tu me suives
que tu m’abandonnes
que tu me suives
que tu me laisses crever
que tu me suives
et j’ai perdu les bons doux mots de l’amour, que tu me suives…
Autour de nous, les décombres de la cathédrale, les enfants aveugles de nos frères, les rats. Nulle trace de Dieu. S’embrasser, enfin.
« quand tout se débat autour de soi,
un sourire’, une caresse, un mot pourrait il refaire paraître la vie ? »
Uncanny ?
se reveiller avec une forte envie de panama…
vos petites scènes — vous pouvez les jouer en bas — nous on s’en fout — du moment qu’on est bien peignés — tu me passes la savonnette ?
– Quitte à être gay, autant être celui qui se fait enculer
– Tout à fait, sinon, autant rester hétéro
– On peut aussi sucer des bites. Hi hi.
– Attention, on nous regarde. Ayez l’air con, souriez.
Je sais que les hommes me dégoutent. Vous ne pensez qu’à ça.
Doux, exigeant, impliqué, simple et un peu barré
Je l’imagine, forcément je le sublime
A ma façon nous sommes intimes
Je ne l’ai jamais vu même si je l’ai plus ou moins rencontré
Mina avait une pensée pour les camarades habitant le Japon.
je croyais à l’orgone comme énergie non polluante mais il semble que le vent reste encore plus fort que l’orgasme. bit.ly/orgon-vent
« C’est dans la technique du dépassement de cette révulsion,
qui a sans doute à voir avec les barrières qui
s’élèvent entre chaque moi individuel et les autres,
que gît la véritable ars poetica. » Freud.
je pleure car j’ai besoin de toi
je pleure car je te sens
je pleure car j’ai besoin de toi
je pleure car je tiens à toi
si seulement un bateau arrivait
ou seulement si quelqu’un venait
frapper à ma porte
ou seulement quelque chose
je pleure car j’ai besoin de toi
je pleure car j’ai besoin de toi
Igor raconte : « mon post précédent vient de là : yes.thatcan.be/my/next/tweet/ . Pas tous les autres, mauvaises langues ! «
Comme chaque semaine, j’attendais, seul, ma pizza, ronde. Le restaurant aux charmes italiens était rempli d’une musique qui remplissait aussi mes oreilles, alors que mes yeux suivaient en diagonale un livre de martiens bradburyens.
Elle arriva.
J’écartai les couverts et enlevai la serviette afin que le restaurateur pose le plat.
Puis je réalisai. La lourdeur.
La fourchette était lourde. La sensation fut étrange. Ephémère car elle disparut au bout de quelques secondes, rondes.
Toutefois, dans la devanture, une affiche ondula, se troubla à mon regard.
Je fus moi-même troublé.
J’avais eu l’impression de soupeser un minerai extraterrestre, martien, défiant notre bonne vieille gravité. Cependant un homme affamé écoute son estomac et non sa Raison qui le pousse à comprendre.
Je l’ai mangée.
Je repensais au fait qu’elle n’était plus qu’un premier quartier de lune.
Je fus de nouveau troublé.
Mais les saveurs italiennes du mets dissipèrent mes doutes intergalactiques sur l’origine de la fourchette, vulgaire objet qui semblait être d’inox.
Je payai avec un billet bleu, petit homme vert sur la planète bleue.
Une fois dans la rue, je réalisai. La lourdeur.
La fourchette avait été lourde. Et je l’avais oubliée. Car pendant un instant, j’avais aussi songé à la dérober pour pouvoir l’étudier.
Absurde. La Raison est si peu face à l’immensité. Je fermai mon manteau vert, mes yeux, clignement involontaire pendant lequel j’entr’aperçus la vérité que ma Raison n’aurait pu conceptualiser.
Ils trinquèrent avec ce liquide qui rend les mers bleues, sobres mais hilares, car les petits hommes verts ne cultivent pas la vigne et ne peuvent, sur leur planète, boire du rouge.
Pullule comme le criquet, pullule comme la sauterelle. tourgueniev.com/2005/08/09/3858
Piétiner des couteaux à Tourgéville.
Ouvre les yeux.
J’avais un plan pour devenir riche
Il n’a pas marché
J’avais un plan pour être moins triste
Quelqu’un d’autre en a profité
J’avais un plan pour te rencontrer
Mais tu ne m’as jamais appelé
06 61 63 58 84
L’Avant P.A.R.I.S d’Igor…
« Assis à la table du fond depuis 18h avec quelques amis, Igor picole, morose et achève les dernières réserves de bière amassées pendant les happy hours.
A ses côtés ses compagnons se laissent aller mollement sur la table et rient distraitement aux blagues de chacun. Igor laisse son regard errer parmi les clients agglutinés autour de la table…
L’habituelle faune: suédois, américains, anglais des deux sexes, se pressant les uns contres les autres, quelques parisiens comme égarés.
Assis par terre, presque piétiné par la foule, un petit homme à manteau vert, en train de se faire une ligne de poudre rose avec une paille dorée. Un peu de temps passe…
Igor est de plus en plus embrouillé, ses amis sont partis, des gens assis autour de lui, les cafards de plus en plus près, de plus en plus gros.
Un ange passe, un homme immense à l’accent slave s’assoit à la droite de Igor, il sort une flûte de champagne de sa cape et la propose à la jeune fille rousse (Charlie ?) à sa droite.
Elle retrousse un peu sa jupe (on aperçoit le haut de ses bas), sourit à l’homme et accepte la flûte.
L’homme extrait à présent de sa cape une bouteille de champagne, un singe et d’autres coupes qu’il distribue alentours.
Igor en reçoit une et le petit gars en vert aussi, il est maintenant assis sur le genou gauche de Igor qui s’en aperçoit à peine.
Un ange passe, un coup de feu au bout du pub, une bousculade, le mort est vite déchiré par le public affamé.
Le petit homme vert continue à sniffer, une poudre jaune…
La table est pleine maintenant d’objets surgis de la cape du comte.
Sous la table un couple de nanas s’agite, la plus grande essayant de ligoter la plus petite (une finlandaise aux cheveux aile de corbeau… Charlie ?) avec la bretelle de son soutien-gorge à fleur…
L’absinthe coule à flot dans le pub, tout le monde a les pieds mouillés…
La fumée devient de plus en plus épaisse et bleue.
De sombres oiseaux et quelques cafards (plus de deux mètres d’envergure) volettent çà et là en heurtant le public aveuglé.
Igor dodeline de la tète, sa flûte est vide, il se penche et la remplit d’absinthe…
Deux grands allemands blonds en short debout sur le pub se fracassent la tète à coup de hache; voluptueusement les spectateurs trempent les tranches de l’énorme gâteau flottant, qui s’avance doucement vers la table de Igor, dans le sang qui gicle partout…
Igor, qui, justement, fouillant ses poches pour trouver des thunes à claquer tombe sur le petit pistolet noir à silencieux.
Une patte de cafard le heurte à l’oeil, il sort le flingue…
Charlie vient d’apparaître dans la fumée, elle a l’air un peu perdue et lasse, elle porte son habituelle robe blanche immaculé qui la rend si belle.
…
Bang ! Dans l’oeil du nain vert…
Bang et rebang ! Dans le front du comte et dans sa cape…
Bang pour un cafard !
…
Igor se lève et marche vers Charlie… Il explose la tète du barman d’un tir courbe en croissant de lune le long du plafond, vise un des allemands et le manque: plus de tète déjà.
Elle semble le reconnaître et lui fait un demi-sourire.
Un allemand (Grishka ?) tente de fendre le crâne à Igor qui esquive péniblement la hache qui le frappe. Le cadavre du nain sniffeur, accroché à sa jambe droite tente de le retenir…
Igor dégaine sa Gattling et mitraille à gauche, à droite, faisant exploser tètes, bras et idées noires.
Plus de munitions, il se débarasse de son arme sur le pied du gros allemand qui part en hurlant les chants de Maldoror.
Charlie dans les bras de Igor… Un ange passe, Igor le vise et l’abat avec son petit pistolet.
Igor entraîne sa compagne vers l’extérieur, en évitant table qui volent, cafards et lévriers ainsi que le public surexcité et les larmes aux yeux.
…
Dehors Nicolaï attend patiemment au volant de la Tourguy-mobile le retour de son frêre.
Déjà il arrose la façade du bâtiment de torpilles au napalm.
…
A l’intérieur la foule est en transe, hurlements, chants, danses, viols et meurtres gratuits se succèdent à un rythme frénétique, un seuil sur l’enfer est ouvert et les démons envahissent le pub; Bizarrement ils paraissent bien tristes et moroses dans l’ambiance pyrotechnique qui règne dans le pub.
A l’aide d’un grand fouet, Igor finit de se dégager un passage et atteint la sortie, là résolvant rapidement l’épreuve du sphinx, il surgit à l’extérieur avec Charlie à son bras.
Nicolaï achève de détruire le bâtiment à coup de missiles sol-sol pendant que nous entrons précipitamment dans la grosse voiture.
…
Je serre Charlie, elle essuie une larme et se pelotonne contre moi. La voiture prend de la vitesse et s’envole vers la base lunaire.«
–
–
Mize skupaj dali !
–
– à quoi bon parler à un mur ?
– d’abord ça fait mal, puis ça renforce à l’intérieur.
– moi, ça me déprime.
– de toutes façons, quelle idée de parler à un mur…
– t’as raison, je vais essayer de parler à des humains, c’est surement plus simple. bye bye le mur !
Well it’s been a long time, long time now since I’ve seen you smile.
—————————————-
Je…
Je m’appelle Igor Tourgueniev
Je n’étais pas à EOF hier soir
Je dormais avec mon chat
Igor Tourgueniev n’existe pas
Je suis en train de nier
Igor Tourgueniev porte un éclair
Je ne suis pas Igor Tourgueniev
Je suis un personnage de fiction
Je suis…
—————————————-
L’édition originale du présent sité a été tirée à cent soixante-neuf exemplaires, à savoir : deux exemplaires sur papier Whatman, spécialement imprimés pour les frères Tourgueniev, neuf exemplaires sur papier de Chine, dont sept exemplaires numérotés de I à VIII et deux exemplaires hors commerce marqués A et B, vingt-trois exemplaires sur vélin de Hollande, dont vingt exemplaires numérotés de VIII à XXVII et trois exemplaires hors commerce marqués C à E ; et cent trente-six exemplaires sur vélin pur fil des papeteries Lafuma Navarre, dont cent numérotés de 1 à 100 et trente six exemplaires hors commerce numérotés de 101 à 136.
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Explorations sonores et Internet 07/12/2002 oui
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Musées, centres d’art, fondations et assimilés Beaubourg – Centre Georges Pompidou – MNAM www.centrepompidou.fr
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Écritures numériques et hypertextualité Reg ex zero www.technart.net
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Nouvelles formes cinématographiques noeze www.noeze.com
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Appropriation et détournement com-post www.com-post.org
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Ecoles d’art et instituts Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts www.ensba.fr
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Musées, centres d’art, fondations et assimilés Palais de Tokyo palaisdetokyo.com/
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Revues et magazines en ligne Realtokyo www.realtokyo.co.jp
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Projets d’artistes KasselPunk www.jimpunk.com/www/kasselpunk/
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Nouvelle année. Autour du temple, en ruine, les feux s’élèvent à la nuit tombée. Mina, Igor, du balcon, contemplent les combats, tremblants.
Deux mots : saucisson et chocolat. Sagesse. (thx @ioudg)
Mina, fatiguée, reste au lit. instagram.com/p/elFkYuvhtt/
(a-wa) O kodwa u zo-nge li-sa namhlange
(a-wa a-wa) Si-bona kwenze ka kanjani
(a-wa a-wa) Amanto mbazane ayeza
She’s a rich girl
She don’t try to hide it
Diamonds on the soles of her shoes…
Bon, je ne suis pas menacé, mais on me dit de dire que, @AuDiableVauvert , n’est pas petit, pas du tout même. Ragots d’ivrognes séniles.
Le pouvoir du faible
« On a souvent besoin d’un plus petit que soi. La douceur triomphe sur la force. »
Instants III
– Ne m’abandonne pas, toi seul peut combler mon infini désir d’absence, tu es le seul à avoir compris les fondements de mon rapport à l’engagement… Je t’en supplie !
G., drapé dans sa dignité, franchit la porte d’un bloc. Puis, sans un regard :
– Shoshana, ne m’oblige pas à détruire cette part d’immortalité que tu as su faire germer entre nous. Ne m’oblige pas à t’enfuir.
Shoshana, interdite, s’effondra en larmes.
5 à 10g pour un voyage de débutant.
Les miliciens aveugles.
DE NOUVELLES AVENTURES!
Ma chambre devint inhabitable.
Dans le coin des forêts vierges les panthères firent défaut.
J’en trouvai dix chez un fourreur et fabriquai les autres
avec des vieilles lettres d’amour rapiécées, les yeux d’un
civilise à la recherche des barbares, les sourire d’une promesse.
Bientôt les usines réclamèrent de l’or: chimiste, ton whisky
solidifie fut une trouvaille et les mots plats d’un entrepreneur firent le reste.
Pour le centre, la glace fut difficile à trouver; je me rappelai opportunément
les paroles d’un crétin qui m’appelait « sans cœur »
(il fumait un cigare muet et j’avais besoin de mille francs),
l’arrivée lymphatique d’une maîtresse fiévreusement attendue,
d’anciennes saouleries délayées en causeries -et les réveils
au milieu des lampes allumées
Dans le fond droit je devins brasseur d’affaires grâce aux chèques
sans provision distribues en guise de prospectus, la réduction
au dixième des contrats proposés, le vide romantique prêché
du haut d’un réverbère, l’indifférence à la pluie et la suggestion secrète.
A l’Ouest, j’acquis un ranch de voleurs de chevaux.
Appliquant strictement les méthodes de ma jeunesse
(quand je faisais tourner les péchés capitaux -et les femmes à mon profit),
je devins, après quinze jours de gérance, propriétaire d’un état.
Mais, fatigué par un multimillionariat sans incidents, je dus
retraverser l’océan plat. Il fallut alors inventer l’eau et l’immensité.
Sur un signe, trois amis m’analysèrent rapidement,
firent pivoter mes défauts sur un plancher de vices cachés
et de mensonges et définirent par quoi ils m’étaient supérieurs
– ô soleils et vos couchers sur la mer vous étiez enfin dans le décor!
•
Les ports sont introuvables. Je drapai quelques vieux désirs,
étendis des carpettes usées menant à des lits bretons,
façonnai quelques femmes; mais, mes idées vivant de plein air
depuis vingt ans moururent asphyxiées et se métamorphosèrent en matelots ivres.
Je les congédiai et déclarai la croisière terminée.
Plus de murs. J’étais sans socle suspendu dans l’espace,
écartelé par les éléments, le feu allait me démettre l’épaule droite
quand j’agrippai des dents une échelle de passage entraînant mes
quatre mendiants comme une tour quatre nefs d’église.
Je m’élançai vers les sommets et fus marchand de papiers peints.
Belles et soi-disant belles, les vertus théologales, modelées en rouge
sur le fond bariolé du ciel et de l’enfer, s’enlevèrent rapidement
et je fis une nouvelle fortune.
Quelques rouleaux d’espoirs sous le bras, je redescendis vers la ville.
Avec des complices, j’organisai toutes les banques en filiales
et dans la maison-mère j’installai un dancing. Je pris au sérieux
mes seules billevesées. L’orchestre fut un ramassis de souvenirs
bien accordés, d’orgasmes mal partagés et de saxophones.
Mais les copulations possibles sont en nombre limité.
Je cédai mes aventures et mon établissement au danseur professionnel,
et, maintenant, assis sur un tapis de prière, j’attends Lucifer
afin de lui proposer mon âme contre une dizaine de millions.
S’il existe, il va venir. J’ai dit: je compte dix et s’il n’est venu,
il n’existe pas. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10… J’étais un peu ému,
mais rien n’a bougé. Je suis rassure, j’ai couru le risque; je suis satisfait.
Exerçons notre courage, éteignons la lumière, refaisons notre voeu.
Il n’arrive rien. Je m’ennuie et m’enorgueillis de mon ennui
pour avoir au moins quelque nourriture. Je suis orgueilleux
par besoin de changement: il y a un monde où je suis seul sans décor,
où je peux m’absorber et me multiplier indéfiniment: équilibre difficile,
position instable. Si j’étais humble, je serais assis et tout tournerait
autour de moi dans un ordre parfait. Les hommes orgueilleux,
quand ils se rencontrent, se sauvent mystérieusement et retournent,
chacun, à leur trapèze. Les humbles seuls peuvent juger parce
que tout leur est volupté et embrassements. Je suis orgueilleux
par nonchalance; qui peut m’atteindre ? Je suis comme les épiciers:
la qualité de mes marchandises m’importe peu (ma famille est dans l’aisance).
Mais je manque de naïveté, et comment causer avec quelqu’un?
Je dois demeurer orgueilleux ou je me perds.
Supplice de l’orgueilleux: il se mange; et je mentais en disant
que la multiplication est illimitée.
Je tourne en rond et je suis une pointe: grotesque!
Si je ne descends pas dans la rue tout de suite, je deviens fou.
Je me lève; je mets un manteau en sifflant. Mais alors?
Je ne suis rien si une chanson peut me distraire de moi-même;
où suis-je à ce moment-là?
Ma vie n’est peut-être qu’une parenthèse. Ouvrons la fenêtre.
Ah !. si je pouvais entremêler mes pensées avec la précision
qu’ont les angles des rues au carrefour ! Mille variétés!
Je sens que c’est possible et je me sens soulevé: cet homme qui passe
et moi si haut, le vent qui passe ronfle en moi comme en une coquille.
Je suis emporté, je m’évade en fumée au-dessus de moi. Un triple saut périlleux.
Je suis dans la rue, mort. Mais je regarde la petite fumée qui s’élève…
Tout cela est faux.
PAUL MÉRAL
il ne s’est passé une journée dans ma vie sans que je ne pense à retourner à……..
CAMP ALAMAR
prochainement…
Igor picole sous le volcan. Ça cause traduction dans la chapelle. Les tsaristes préfèrent les automatiques. Du rouge ? #labaule
True colors
Le blanc est l’apanage de ceux qu’ont pas d’avis, des lapins et des E. Aujourd’hui c’est dimanche, un ciel javellisé.
Faut pas trop s’étonner que ce soit en juillet qu’on ait pris la Bastille.
Je sais pas si ma mère aurait aimé Miami… La japonaise habillée bleu électrique, c’est pas un mec? Je te tends 10 US DOLLARS et tu souris.
Carver speakin’ : « Problems in Getting the sex Life oYu Want and Deserrve ». #spam
Je ne crois pas au surnaturel mais grant…
How to be a magician
Simple. Declare yourself a magician, behave like a magician, practise magic every day.
Be honest abut your progress, your successes and failures. Tripping on 500 mushrooms might loosen your astral sphincter a little but it will not generally confer upon you any of the benefits of the magic I’m discussing here.
Magic is about what you bring BACK from the Shining Realms of the Uberconscious. The magician dives into the Immense Other in search of tips and hints and treasures s/he can bring home to enrich life in the solid world.
And if necessary, Fake it till you make it.
How to be a magician – 2
Read lots of books on the subject to get in the mood. Talking about magic with non-magicians is like talking to virgins about shagging. Reading about magic is like reading about sex; it will get you horny for the real thing but it won’t give you nearly as much fun.
Reading will give you a feel for what’s crap and what can usefully be adapted to your own style. Develop discrimination. Don’t buy into cults, aliens, paranoia, or complacency. Learn who to trust and who to steer clear of.
How to be a magician – 3
Put down the books, stop making excuses and START.
On a décoré nos masques à gaz avec de petites étoiles phosphorescentes. On parfume le bunker à la sauge, à la myrrhe. Dehors, tout est mort.
Les ambassadeurs se rencontrent régulièrement pour tenter de défricher la situation internationale confuse, ivres. t.co/9ThVSkxw
Poignant. ✔
Crèche tourgueniste
semaine de la capture d’écran –
scrEEnfrEEwEEk –
cette crèche est libre
vous pouvez la capturer
la modifier la compléter,
y ajouter votre nom ou
la publier etc…
No v rukah zavoda Alis, my umiraem ! #dnd
Notons par ailleurs que Sartre particularise l’analyse idéationnelle du tourguenisme.
Bobette : Tu es sur que tu répètes ce que je dis ?
Bob : C’est peux-être toi qui dis pas ce que je répète…
Je suis le chasseur. Je vais aller chasser. C’est la nuit. Ma nuit. La nuit du chasseur. La nuit qui mène d’hier à demain. En route.
____________
i know a girl whose eyes are grenadine
i wonder how she stares at her burning screen
cos mine are sand-oiled, cracking when rolling
down the dune of blogs of mirrors of me
____________
and everybody
Danser dans la forêt, pieds nus couverts de boue glissante, sourires qui se répondent, yeux émerveillés ne clignant pas. Hiver nucléaire.
"C’est petit"
loué soit rotten.com, qui sauve encore nos pouêtes maudits de la panne d’inspiration lorsqu’il s’agit de spammer du flyer…
Sais-tu que là-bas
on te roule
on t’emballe
on t’échange
on te coince entre les lèvres
et on te suce toute la journée
Et puis on rêve dans tes volutes
en priant Hanuman
![]() (petite pièce minimaliste en un acte à jouer pendant que le téléphone sonne, juste avant de décrocher) |
personnages :
Dédé : sourire enjoleur, moustache généreuse
Pépé : paralysé lors d’une opération secrete menée pendant la guerre du Golfe
Mémé : femme conçue entièrement en bois qu’on peut ouvrir pour en trouver une autre identique à l’intérieur, mais plus petite, et ainsi de suite.
Acte 1 : scène 1 : dans le living
Le téléphone sonne une fois.
Dédé :
Ah, Ah ! Pépé ! T’entends ? Le téléphone sonne !
Mémé :
Plop !
Dédé regarde Mémé d’un oeil accusateur.
Mémé :
Sheila revient sur les planches à la rentrée, paraît-il. Plop.
Le téléphone sonne une fois.
Dédé :
Pépé ! Tu l’entends où tu l’entends pas, ce téléphone ! Il sonne !
Mémé :
Plop.
Fou de rage, Dédé giffle Mémé avec sa main droite.
Pépé tombe sur le flanc.
Dédé (qui soudain sourit en regardant Pépé sur le sol) :
Ah ah ! Mais je suis bête ! J’avais oublié que Pépé était paralysé !
Tous rient (sauf Pépé).
Pépé :
Le téléphone sonne toujours. Arrrrgh.
rideau
On estime que la grippe A a tué entre 30 et 50 % de la population européenne en cinq ans, faisant environ vingt-cinq millions de victimes.
Internet est un endroit étrange. Ne surfez jamais seul.
Pendant ce temps-là, à Charleville-Mézières…
– bzz bzz ?
Mina, Igor, goguenards, partageaient une petite Kro’, heureux dans leurs grands pantalons. Ça sentait la valse, le ska. t.co/PsB0G90n
Nature morte.
La tournée se termine, Minnesota, plutôt un succès. Le groupe est dans la salle de bain. Allongé sur le lit, je compte le fric. Détonation.
Oué !
Bon, ici il ne neige pas et je vais vous raconter ce qui s’est passé cet aprèm en revenant de mon cours d’aérobic. J’étais à Répu et là je suis dans le métro et là y’a un type il me marche sur le pied dans le dernier wagon de la rame. En fait j’ai pas mal car j’ai d’énormes Docs coquées mais je fais comme si ça me faisait mal genre « p’tain mais t’es con ». Dommage le mec il était super balaise alors il me regarde, il descend de ma Doc et se marre ouvertement avant de me saisir par le col de mon vieux manteau noir pourri de chez H&M « hé ! Crétin t’es qu’un crétin » qu’il me dit. Alors moi je dis « ben pardon m’sieur, j’le ferai plus (Je ne ferai plus les tests de Marie Claire), pardon, désolé, confus, ne pas me tuer, steup… » là le gros naze se marre de plus belle et me colle contre le mur, les gens du wagon regardent ailleurs, je pousse un petit gémissement pas fier « squikkk ». Il rapproche sa face de la mienne, ça sent mauvais, je luis dis « hé ! Tu pues mec » là il rigole moins et me jette au sol. A ce moment le sol s’ouvre en deux et je tombe sur les rails électriques du métro et ça me pique puis les pompiers puis un gros bonzome orange et bleu qui parle martien avec un accent de Toulon. Je me dis que je vais mourir, je pleure et je regarde par la fenêtre, ici il ne neige pas, bon.
Je me fais courser par la milice à la terrasse du pub de Josh Mc Growlin. La bière est bonne mais tiède. Je suis du signe du cygne. Coin !
Sleon une édtue de l’Uvinertisé de Cmabrigde, l’odrre des ltteers dnas
un mot n’a pas d’ipmrotncae; la suele coshe ipmrotnate est que la
pmeirère et la drenèire siot à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas
un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C’est
prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le
mot cmome un tuot. Ben cmmoe ça on viot mnois les fuaets!
Kaboul de pétanque ?