il m’a dit :

rien de tel qu’un peu de rangement pour se décrasser l’esprit

je lui ai tiré une balle dans la tete et j’ai mangé sa rate.

Old par M. Fox le 13 Jan 2003

« Alors … heureuse ? »

NO REAL-BLOG, FICTION ONLY ?

« Avec un peu de fond de teint, je vous assure madame,

vous aurez l’air toute pimpante »

Old par M. Fox le 20 Mar 2003

INCROYABLE ! La preuve par l’image :

La nouvelle vient juste de tomber, et elle va en choquer plus d’un !

Quand Igor boit de la vodka, ses yeux se mettent à clignoter !

(notamment le droit, en plus !)

Des scientifiques du monde entier se seraient penchés sur la question,

mais tous auraient renoncé faute d’explication rationnelle !

Ils auraient déclaré à la presse : »Franchement, on n’y comprend rien ! »

c’est pour dire…



non non je suis très content

de mon studio-neo-cheap-à-pilotis

seulement pas de chance

je suis au 2e tout à droite

là où ils ont monté la porte à l’envers

du mauvais côté de l’escalier

c’est surtout dangereux quand je rentre le soir

un peu gris



sinon c’est moderne




Old par -- Zan le 04 Juin 2003


again :
« hé, tu m’donneras l’adresse de ton coiffeur, mpffhuhu… »

Je repense à toi.

Avec le souffle du vent, la volûte s’échappe rapidement de cette cigarette FORTUNA.

Fortune, bonheur à un moment chancellent.

Voilà ce qui nous a manqué.

Aucun regret. A chaque fois que l’été passe par ma fenêtre, je repense à toi.

Avec le sourire, point final, cri d’amour pour ce souvenir TENDRE.

Il faut sauver le soldat chloro!

et avant la Pocalypse, de préférence…

sinon, on va être obligés de boire des chat pas encore épluchés dans nos fêtes tourgaynistes aux 9B

et de prononcer tous nos zorizons sans haches

et aussi et aussi…Putregloque…vite cocher! un taxi pour Mabrouk!

Google translator
Il a lieu d’une soirée de 1993, vous est nouveau Yorkais. Attache, qui le besoin de A vous est souvent dans le trainez latéral abaissent ces derniers les quarts de vie de la personne, et du bordélique n’a pas pris, quelque chose qui vous gêne loin dans ceux des insectes des spiercings de suggestion au-dessus du glande et des soirées poétiques dans le finery pour que les barres distribuent. La nuit tombe d’une telle manière, et vous entrez dedans dans un petit snack/Bar, qui est fourni trop largement pour lui dans un de ces petites routes aux arbres. La barre est de petits six sept conseils et soberly, à peine steinmauer, afin de se référer autour de l’endroit un chouiea cordial. Ils commandent une bière, vous ont examiné qu’un jeune artiste viendra, afin de chanter 

guetter l’événement définitif

dans un monde ultravisible,

ultraréel,

transparent et opérationnel,

il n’est plus que de compter

sur l’efficacité silencieuse

le 10 mars 1780,
un jeune homme de 23 ans, en mission secrète, s’embarquait pour l’Amérique afin d’annoncer à George Washington l’arrivée de renforts français.
Avec l’Hermione, frégate de « 12 » construite à Rochefort, Gilbert Motier, marquis de La Fayette, apportait aux insurgés du nouveau continent un vent de liberté

Old par M. Fox le 05 Mai 2003

Retour à Kawasaki

Nuit d’encre au village
Un enfant s’est reposé
Je deviens tortue

houla — — — — — — — hop

Handy, la consigne et claire :

en cas d’incendie, lève-toi et cours.


Old par -- Zan le 18 Juin 2003

Instants IV


Laguissante, Geneviève déploya ses tentacules dans une ultime tentative de caresse.
– Pourquoi ne pouvons nous vivre ensemble que pendant le coït ? Pourquoi m’interdis-tu l’accès à ton moi, aux origines de cette cicatrice de lasernium qui n’est qu’un stigmate de la violence induite par ton rapport à l’autre ?
G. se retourna dans le lit, dans un sanglot étouffé.
– Ecoute Geneviève… mèle-toi de ton cul.

Old par Nicolai le 28 Avr 2005

– ORDUUUUURE !!! JE TE DETESTE !!!
– Heu… attend, je t’explique…
– Tu m’avais promis. TU T’ES BIEN FOUTU DE MA GUEULE !!!
– C’est tout du faux, calme toi voyons…
– Et les photos, c’est tout du faux ? SALE TYPE !!!
– On ne te reconnait pas…
– Tu n’es qu’un mec malsain et pervers, ADIEU et ne t’avise pas de croiser mon chemin.
– C’était pour rigoler, c’est tout… Pars pas…

Old par Rodia le 07 Mar 2003

reste
reste
reste
petit caillou dans la chaussure [scrupule]
résidu?
bah… la conscience est un reste

Il est rare que je me souvienne de mes rêves. Je n’aime pas rêver.

Old par Rodia le 09 Avr 2003

Jour 5
Jour 5 : A la manière du chat tigré, j’ai gratté le mur de briques rouges dissimulé derrière le miroir. La présence du miroir dans le coffre de la cheminée de marbre noir aurait dû m’indiquer la forte probabilité d’un indice de surveillance passager. Les lames cornées de l’enveloppe ne sont malheureusement pas aussi acérées que celles du chat tigré. J’ai soufflé sur les jointures de plâtre blanc pour dissiper la poussière. Les collapsus répétés altèrent grandement la capacité de concentration de l’enveloppe, de telle sorte que je n’arrive pas à mettre en place un stratagème de traque suivi. Je ne sais pas si les facultés sont corrompues par les chocs crâniens consécutifs aux chutes ou par la libération d’un venin neural lors des crises de convulsions antécédentes aux pertes de conscience. Le résultat en est de plus en plus troublant. Il me semble que l’enveloppe se distord, qu’elle se vide qu’elle coule hors de portée de ma faculté à la rassembler, à l’unifier, à la brider. Elle se gonfle de gaz thoraciques, se ride et change de texture. Je me réveille dans une flaque de chairs gonflées, liquéfiées, beurrées par les sueurs, des sérosités rosâtres suintent de la poitrine, les jambes tordues s’évident jusqu’aux pieds, spongieux et caillés, l’épiderme bourgeonne et remonte sur des doigts collants et enflés. Puis elle reprend douloureusement forme, lentement, en un processus horaire, pour me permettre de réitérer ma quête.

Anarchisme

L’anarchisme est un mouvement d’idées et d’action qui, en rejetant toute contrainte extérieure à l’homme, se propose de reconstruire la vie en commun sur la base de la volonté individuelle autonome.

Bien que l’anarchisme militant ne se manifeste que vers la fin du XIXe siècle avec Kropotkine , Élisée Reclus et Malatesta, les lignes essentielles de la doctrine anarchiste se précisent dès la première moitié du siècle. La Révolution française institue un divorce radical entre l’État, qui repose sur les principes éternels de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, et la société qui est dominée par l’esclavage économique, l’inégalité sociale et la lutte des classes. Cette contradiction semble d’autant plus insupportable que la Révolution française proclame en même temps que l’individu est une fin en soi et que toutes les institutions politiques et sociales doivent servir à son plein et entier épanouissement. La liberté politique paraît illusoire, voire néfaste, à ceux qui, en vertu même de ces principes, subissent une servitude sociale et économique. La première réaction « antiétatiste » est sans doute la « conspiration des Égaux » dirigée par Gracchus Babeuf et visant à substituer à l’égalité politique l’« égalité réelle ». « Disparaissez, lit-on dans son Manifeste, révoltantes distinctions de riches et de pauvres, de grands et de petits, de maîtres et de valets, de gouvernement et de gouvernés. »

L’anarchisme en tant que doctrine philosophique appartient essentiellement à l’histoire de l’hégélianisme. La réalité objective étant pour Hegel issue de l’esprit, l’objet qui semble séparé du sujet finit par y retourner afin de constituer cette unité foncière que Hegel appelle l’Idée absolue. Or cet Esprit hégélien qui se réalise grâce à la prise de conscience des esprits finis, de transcendant qu’il était sans doute chez Hegel lui-même, devient pour une importante fraction de ses disciples l’esprit humain parvenu à la pleine conscience de soi-même. Une fois engagés sur la voie de l’immanence, ces jeunes hégéliens s’efforcent d’interpréter le monisme de Hegel dans un sens de plus en plus révolutionnaire. L’Esprit est arraché au clair-obscur prudent où son créateur avait voulu le maintenir ; il s’« humanise » progressivement. Devenu homme, c’est-à-dire être humain au sens général du mot dans le maître livre de L. Feuerbach, L’Essence du christianisme (1841), il se transforme en esprit humain dans la Critique pure de Bruno Bauer – doctrine contre laquelle Karl Marx se déchaîne dans La Sainte Famille – et finit par apparaître sous les traits surprenants du Moi original, du Moi « unique » dans l’ouvrage de Max Stirner, L’Unique et sa propriété (1845).

Cet effort d’interprétation s’accompagne de la ferme volonté de renforcer le monisme hégélien. Les jeunes hégéliens pourchassent tous les dualismes ou, pour parler en termes d’école, toutes les aliénations ; ils luttent contre l’aliénation religieuse, c’est-à-dire contre l’Église ; contre l’aliénation politique, c’est-à-dire contre l’État ; contre l’aliénation humaine enfin, c’est-à-dire contre l’humanisme qui, par les contraintes d’un collectivisme abstrait, menace d’étouffer l’originalité de l’individu. Le marxisme insiste sur la filiation qui relie Hegel, Feuerbach et Marx, c’est-à-dire sur une évolution philosophique qui, en partant de l’idéalisme absolu, passe par le matérialisme mécaniste pour aboutir au matérialisme historique et dialectique. Mais l’anarchisme, qui, en prêtant l’immanence à l’Esprit absolu de Hegel, aboutit à la souveraineté du Moi « unique » et part en guerre contre toutes les aliénations dont celui-ci est victime, dérive également de la philosophie hégélienne. La lignée qui va de Hegel à Stirner et à Bakounine n’est pas moins légitime que celle qui rattache Hegel à Marx.

L’exigence de justice totale étant le « principe affectif central de la sensibilité anarchiste » (E. Mounier), l’anarchisme, en dépit de ses outrances verbales d’inspiration athée, garde des résonances proprement religieuses, voire chrétiennes. Tout en se dressant contre le « mythe de la Providence », Proudhon maintient la transcendance sous la forme de la justice. En rappelant la célèbre recommandation de Jésus, « Rends à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu », il insiste sur le caractère apolitique du christianisme. « L’enseignement de Jésus, affirme-t-il, est tout social, ni politique, ni théologique. » Max Stirner prétend de son côté qu’il conforme son attitude à celle de Jésus qui dépasse l’État en l’ignorant. Tolstoï enfin, le plus chrétien des anarchistes, constate que « la doctrine de Jésus donne la seule chance de salut possible pour échapper à l’anéantissement inévitable qui menace la vie personnelle ».

Ayant puisé à des sources fort diverses, l’anarchisme semble à première vue tissé de contradictions et déchiré en tendances et sous-tendances. Dans ce « chaos d’idées » (Sébastien Faure), le départ avait été fait vers 1900 entre l’anarchisme individualiste, dont les défenseurs se réclamaient de Stirner et de Proudhon, et l’anarchisme communiste, qui s’inspirait avant tout de l’enseignement de Bakounine et de son disciple Kropotkine.

1. Les différents aspects

La première tendance consistait à garantir la liberté individuelle par le maintien de la propriété privée ; la seconde, en revanche, soutenait que seule l’institution de la propriété collective permettait de réaliser la justice sociale, condition indispensable à l’épanouissement individuel. L’anarchisme subit ainsi une double tentation à laquelle il ne sait pas toujours résister, celle de l’individualisme libéral des économistes classiques et celle d’un collectivisme dépersonnalisant. L’évolution ultérieure, il est vrai, rend à l’anarchisme une certaine unité doctrinale. Alors que l’anarchisme individualiste, professé souvent par des déclassés, des « en-dehors », se replie de plus en plus sur lui-même et qu’il ne semble plus s’intéresser qu’à la liberté sexuelle, qu’un de ses chefs, Émile Armand, conçoit sous la forme de « pluralité amoureuse », l’anarchisme communiste, animé par Élisée Reclus, Jean Grave, Émile Pouget, Sébastien Faure et Enrico Malatesta, finit par représenter l’anarchisme authentique.

Ce dernier, après avoir inspiré le syndicalisme révolutionnaire d’avant 1914, le mouvement makhnoviste en Ukraine au lendemain de la révolution d’Octobre et l’action de la Fédération anarchiste ibérique pendant la guerre d’Espagne, fait encore partie ou, tout au moins, tente de continuer de faire partie du tableau idéologique de la fin du XXe siècle. Peut-être faudrait-il mentionner également la survivance d’un certain anarchisme chrétien dont l’idée-force est constituée par la « non-violence ». Quant à l’anarchisme littéraire tel qu’il se manifestait dans certaines revues de la fin du XIXe siècle, il appartient à la Belle Époque, dont il reflète l’individualisme exacerbé.

2. Conceptions politiques

Le contrat anarchiste

L’anarchisme répudiant toute idée d’autorité comme étant contraire à la notion de la liberté individuelle, il lui apparaît que l’ordre et la justice, dont il ne nie aucunement la nécessité pour la cité, doivent reposer sur un contrat librement conclu entre les intéressés. Les clauses d’un tel contrat, profitables à tous les contractants, sont observées tout aussi librement. Ce contrat anarchiste se situe à l’opposé du contrat social de Rousseau. Proudhon démontre, en effet, dans son Idée générale de la révolution au XIXe siècle, que le contrat de Rousseau, loin d’être social, est responsable de la tyrannie étatiste à laquelle aboutissent toutes les démocraties. Le contrat social de Rousseau ne concerne que le pouvoir politique ; il le renforce en lui donnant pour appui la souveraineté d’une volonté générale qui n’est d’ailleurs que celle d’une majorité opposée le plus souvent à la volonté particulière. Le contrat social, du fait qu’il néglige la vie sociale et économique, est un contrat sans contenu, un contrat qui autorise tout arbitraire et qui équivaut à une aliénation consciente et organisée. « C’est, en un mot, à l’aide d’une supercherie savante, la législation du chaos social, la consécration, basée sur la souveraineté du peuple, de la misère. Du reste, pas un mot du travail, ni de la propriété, ni des forces industrielles que l’objet du contrat social est d’organiser. Rousseau ne sait ce que c’est que l’économie. Son programme parle exclusivement de droits politiques, il ne reconnaît pas de droits économiques. » Le contrat tel que Proudhon l’envisage, loin d’être le résultat d’une abstraction politique, est issu de libres débats où les intéressés engagés ont fini par se mettre d’accord ; il est modifiable au cas où les intérêts subiraient des changements. Ce n’est pas un contrat unique, contraire par définition à la complexité et à l’hétérogénéité de la vie sociale, mais un ensemble illimité d’accords contractuels qui correspondent le plus possible aux mille nécessités de l’individu. Enfin, l’abandon de la liberté individuelle au profit du contrat n’est pas seulement provisoire, il est aussi partiel. Alors que Rousseau exige au nom du contrat social « l’aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté », Proudhon précise qu’en concluant un contrat chaque contractant doit recevoir au moins autant qu’il donne et qu’en dehors des obligations rigoureusement délimitées qui découlent des clauses du contrat il continue à jouir de sa pleine liberté et de sa souveraineté.

Le fédéralisme

La multiplicité des contrats se traduit par le fédéralisme, appelé à remplacer l’organisation étatique. Une infinité de contrats s’engendrant les uns les autres et s’équilibrant d’autant plus facilement qu’ils ne sont point immuables ni définitifs, soit sur le plan professionnel, soit sur le plan régional, soit encore sur le plan national et même international, voilà un édifice d’apparence chaotique et incohérente.

Mais, grâce au maintien à tous les échelons du principe de l’autonomie de la volonté individuelle, on doit aboutir à une union librement consentie dont la solidité est certainement supérieure à celle d’une union obtenue par la force. « Le principe appelé, selon moi, à régir la politique moderne, écrit Proudhon dans Fédération et Unité en Italie, n’est autre que le principe de fédération, corollaire de celui de la séparation des pouvoirs, lequel à son tour est la base universellement reconnue de tout gouvernement libre et régulier, à plus forte raison de toute institution républicaine, et a pour opposé le principe de l’agglomération des peuples et de la centralisation administrative. » Et Bakounine de prophétiser : « Quand les États auront disparu, l’unité vivante, féconde, bienfaisante, tant des régions que des nations, et de l’internationalité de tout le monde civilisé d’abord, puis de tous les peuples de la terre, par la voie de la libre fédération et de l’organisation de bas en haut, se développera dans toute sa majesté. »

L’antidémocratisme

Le fédéralisme anarchiste, c’est-à-dire la recherche perpétuellement renouvelée d’un équilibre entre des groupements distincts, implique le rejet absolu de toute forme de gouvernement à tendance synthétique et unitariste. D’où une hostilité déclarée à l’égard de la démocratie issue des principes de la Révolution française et, en particulier, à l’égard de tout jacobinisme. Stirner insiste sur l’aggravation de la servitude provoquée par le passage de l’Ancien Régime à la nation souveraine, fille de la Révolution française. Sous l’Ancien Régime, le pouvoir monarchique ne s’exerçait pas directement sur les sujets. C’est la corporation qui s’intercalait comme élément médiateur entre le roi et le peuple. L’homme dépendait d’abord d’un groupe social, en sorte que le prétendu « absolutisme » était en fait limité par d’innombrables pouvoirs secondaires. Mais du jour où la nation s’institua souveraine, le sujet entra en dépendance directe vis-à-vis du pouvoir. Le règne des privilèges de l’Ancien Régime se transforma en un règne du droit, contre lequel nul ne pouvait désormais s’insurger. Ainsi, l’esclavage extérieur de l’Ancien Régime est devenu un esclavage intérieur, c’est-à-dire un esclavage dont nous reconnaissons nous-mêmes la légitimité. Proudhon, de son côté, accuse la Révolution française d’avoir engendré la lutte des classes. Après l’abolition des castes, les anciens ordres hiérarchiques, qui avaient assuré l’organisation du travail, se sont dissous sans que de nouvelles structures soient venues les remplacer. Il en est résulté l’exploitation capitaliste qui ne semble laisser aux pauvres d’autre issue que la révolte. Dans le domaine politique, l’esprit monarchique combattu par la Révolution française a d’ailleurs été ressuscité par Robespierre, disciple de Rousseau. La journée du 31 mai 1793, date à laquelle Robespierre écrasa les Girondins, a mis fin à l’inspiration communaliste et fédéraliste de la Révolution. C’est à partir de ce moment que triomphent à nouveau les traditions autoritaires et étatistes de l’Ancien Régime. L’optique historique de Proudhon amène Bakounine à mettre en parallèle la lutte de Robespierre contre la Commune de 1793 et celle des autoritaires, des étatistes, contre ses propres conceptions fédératives à l’intérieur de la Ire Internationale.

L’abstentionnisme

Antidémocratique par essence, l’anarchisme se dresse avec vigueur contre l’illusion néfaste du suffrage universel. « Religion pour religion, écrit Proudhon dans La Justice, l’urne populaire est encore au-dessous de la sainte ampoule mérovingienne. Tout ce qu’elle a produit a été de changer la science en dégoût et le scepticisme en haine. » Le bulletin de vote souffre, en effet, aux yeux des doctrinaires anarchistes, d’un double vice. D’une part, il met les électeurs à un niveau qui est établi le plus souvent par le mensonge et la fourberie des politiciens ; d’autre part, il dépouille les électeurs de leur pouvoir, le système parlementaire reposant sur la délégation des pouvoirs consentie entre les mains des députés, et non pas sur la simple représentation d’une volonté dont les députés seraient chargés. Ainsi Émile Pouget, anarchiste et syndicaliste révolutionnaire, fait bien ressortir la différence entre le syndiqué, qui préserve son droit de contestation et l’électeur, qui y renonce. « L’individu, précise-t-il, est la cellule constitutive du syndicat. Seulement, il ne se produit pas pour le syndiqué le phénomène dépressif qui se manifeste dans les milieux démocratiques où, le suffrage universel étant en honneur, la tendance est à la compression et à la diminution de la personnalité humaine. Dans un milieu démocratique, l’électeur ne peut user de sa volonté que par un acte d’abdication : il est appelé à « donner » sa « voix » au candidat qu’il souhaite avoir pour « représentant ». L’adhésion au syndicat n’implique rien de semblable et le plus pointilleux n’y pourrait découvrir la moindre atteinte à la personnalité humaine ; après comme avant, autonome il était, autonome il reste. »

3. Conceptions sociales

L’associationnisme

Parmi les nombreuses utopies sociales qui s’inspirent de la ferme volonté de préserver la souveraineté absolue de l’individu, relevons d’abord l’associationnisme de Stirner. L’auteur de L’Unique et sa propriété établit une différence fondamentale entre la société telle qu’elle existe et l’« association » dont il prône l’avènement. La société se dresse face aux individus ; elle est située en dehors et au-dessus d’eux. Elle apparaît comme quelque chose de définitivement établi, de stable, voire de sclérosé. Abusant de sa souveraineté, fictive il est vrai, mais non moins réelle tant que les hommes ne se rendront pas compte qu’elle est pétrie de leurs mains, la société entrave, déforme et anéantit la volonté individuelle. L’association, en revanche, est la rencontre passagère, l’union instable et perpétuellement modifiée des individus, qui n’en perdent jamais le contrôle. L’association demeure soumise à la souveraineté des « Moi » ; sa durée est fonction des services qu’elle leur rend. Elle se dissout dès qu’elle devient inutile. Les rapports interpersonnels retrouvent ainsi un cadre qui leur est approprié. Dans la société, qui est une abstraction, les hommes éprouvent l’un pour l’autre un amour « humain », c’est-à-dire un amour qui n’a pas pour objet l’individu particulier, mais l’homme abstrait et normatif. Or cet amour, qui participe du caractère transcendant de la société, se transforme facilement en haine et justifie toutes les persécutions contre l’individu particulier qui ne consent pas à se confondre avec l’image qu’on se fait de l’homme en général. L’association, en revanche, repose sur l’amour « égoïste », c’est-à-dire sur un amour qui considère l’autre comme un objet de satisfaction égoïste, comme « une nourriture offerte aux passions du Moi ». La différence entre la société et l’association réside donc essentiellement dans un changement d’optique : la société telle que nous la connaissons est maintenue, mais interprétée d’une manière individualiste. L’associationnisme stirnérien, pure construction de l’esprit aux données exclusivement morales, a trouvé un écho complaisant auprès de certains anarchistes individualistes de la Belle Époque.

Le « mutuellisme »

Proudhon s’efforce d’inscrire la défense de l’autonomie individuelle dans le cadre de la réalité sociale elle-même. Or, pour ce faire, il lui faut lutter contre le pouvoir oppresseur et démoralisant du capital. Afin de l’évincer de la vie sociale et économique, il envisage la suppression du numéraire et la gratuité du crédit et de l’escompte. L’argent sera remplacé par des billets de crédit gagés sur des produits dont la valeur est fonction du travail qu’ils représentent, le crédit et l’escompte ne seront plus du ressort des banques capitalistes qui, par des intérêts élevés, prélèvent la part léonine du travail, mais confiés à une société mutuelle, c’est-à-dire réciproque, des producteurs. La Banque du peuple, fondée par Proudhon en 1848, repose ainsi sur un double principe : d’une part, la banque constitue son capital en émettant des actions qui seront souscrites par ses clients ; d’autre part, l’intérêt des sommes prêtées par la banque est réduit au taux strictement nécessaire pour couvrir les frais d’administration, c’est-à-dire 0,50 ou même 0,25 p. 100. Grâce à ce système, que Proudhon qualifie de mutuellisme, on pourra procéder à une sorte de « liquidation sociale », à savoir au rachat des terres par les fermiers et à la substitution de compagnies ouvrières aux industriels, sans qu’il faille recourir à une expropriation violente. Mais deux mois après avoir déposé les statuts constitutifs de cette institution appelée à fonder la liberté politique et industrielle, Proudhon est frappé d’une condamnation et contraint à l’abandon de son projet. Pourtant le mutuellisme proudhonien, sous son double aspect de l’échange et du crédit, aboutit par la suite, non seulement en France mais aussi en Angleterre et surtout aux États-Unis, à la création de coopératives et de sociétés de secours mutuel.

Le communisme

Alors que Proudhon, loin de condamner la propriété privée, soutient que la possession constitue la base même de la liberté individuelle, les anarchistes communistes suppriment la propriété en affirmant que, née de l’injustice, elle l’engendre à son tour. Or, le rétablissement de l’égalité économique et sociale sera obtenu non pas à la suite d’une intervention étatique quelconque, mais grâce à la spontanéité révolutionnaire. Surenchérissant sur les socialistes qui promettent « à chacun le produit intégral de son travail », les anarchistes communistes réclament « le droit à la vie, le droit à l’aisance, l’aisance pour tous ». Kropotkine, dans La Conquête du pain, appelle les non-possédants à l’expropriation violente. « Les paysans chasseront les grands propriétaires et déclareront leurs biens propriété commune, ils démoliront les usuriers, aboliront les hypothèques et proclameront leur indépendance absolue. » À l’opposé de Malthus, pour qui la population s’accroît bien plus vite que la production agricole, Kropotkine fait confiance à la science capable d’augmenter les ressources à l’infini. Le problème social se ramène donc en fin de compte à un simple problème de répartition Eu égard à l’abondance des biens, cette répartition se fera, non selon les capacités, mais selon les besoins de chacun. L’ère anarchiste aura pour devise : « Prenez ce qu’il vous faut. » Le travail, dont la durée quotidienne sera réduite à quatre ou cinq heures effectuées par tous les adultes de vingt à quarante-cinq ou cinquante ans, suffira pour assurer largement la vie matérielle de tous, étant donné qu’il sera « infiniment supérieur et autrement considérable que la production obtenue jusqu’à l’époque actuelle, sous l’aiguillon de l’esclavage, du servage et du salariat ».

4. Conceptions morales

La culture de soi-même

L’anarchisme ne cesse de provoquer des résonances irritées, l’exaltation frénétique de l’individu semblant, en effet, justifier la licence la plus effrénée. Or, tout au contraire, l’éthique anarchiste développe le sens de la responsabilité individuelle bien plus qu’elle ne prédispose à un relâchement moral où l’individu au lieu de s’affirmer finit par sombrer et disparaître. C’est parce qu’il est convaincu que l’émancipation personnelle ne pourra résulter que d’un travail de perfectionnement intérieur continuel que l’anarcho-syndicaliste d’avant 1914 attache un tel prix à la « culture de soi-même ».

La liberté

L’anarchisme s’efforce en outre d’inscrire l’autonomie personnelle dans un cadre social ; il est ainsi amené à rejeter toute liberté purement individuelle. Chacune des libertés individuelles se suffisant à elle-même et tirant son origine d’elle-même, la liberté de chacun ne peut, en effet, se manifester qu’en niant celle de tous les autres ; elle constitue la base de cette morale aristocratique du mépris qui ne laisse à l’homme d’autre issue qu’un individualisme forcené. Pour l’anarchisme, en revanche, la liberté de chacun se confond avec la liberté de tous. « Tout ce qui est humain dans l’homme, précise Bakounine, et, plus que toute autre chose, la liberté, est le produit d’un travail social, collectif. Être libre dans l’isolement absolu est une absurdité inventée par les théologiens et les métaphysiciens. » C’est pourquoi la solidarité est le chemin le plus sûr qui mène vers la liberté. La révolte anarchiste, loin d’opposer les hommes, les rapproche, puisque, d’un commun accord, ils luttent contre l’abstraction étatique qui les opprime tous en empêchant le fonctionnement normal de la société. « La loi de la solidarité sociale est la première loi humaine, précise encore Bakounine, la liberté est la seconde loi. Ces deux lois s’interpénètrent et, étant inséparables, elles constituent l’essence de l’humanité. Ainsi, la liberté n’est pas la négation de la solidarité ; au contraire, elle en est le développement et, pour ainsi dire, l’humanisation. »

Socialisme et anarchisme

Le socialisme et l’anarchisme se rencontrent dans une hostilité commune à l’égard de l’État ; tous deux en réclament la disparition. La différence ne porte que sur la manière de l’envisager. Engels, dans un passage de L’Anti-Dühring cité par Lénine dans L’État et la Révolution, la situe dans une perspective historique : « Le prolétariat s’empare du pouvoir d’État et transforme les moyens de production d’abord en propriété d’État. Mais, par là, il se supprime lui-même en tant que prolétariat, il supprime toutes les différences de classe et oppositions de classe, et également l’État en tant qu’État […]. Le gouvernement des personnes fait place à l’administration des choses et à la direction des opérations de production, l’État n’est pas « aboli », il « s’éteint ».

Selon la doctrine marxiste, le dépérissement de l’État ne se produit donc pas du jour au lendemain. Lorsque le prolétariat aura pris le pouvoir, lorsqu’il se sera emparé de l’appareil étatique, il lui faudra d’abord s’en servir afin de briser définitivement la puissance de ses ennemis. L’État continuera à exercer un pouvoir d’oppression, mais ce sera au bénéfice exclusif du prolétariat. Le chemin vers la société communiste sans État passe par la dictature du prolétariat. L’anarchisme, en revanche, ne cherche pas à surmonter l’antinomie entre l’État et la société. À la conquête de l’État il préfère le rejet total d’un pouvoir qu’il estime étranger à l’essence véritable de l’homme, au dépérissement progressif de l’État sa disparition brutale et immédiate. Inférieur au socialisme scientifique en ce qui concerne l’efficacité politique, l’anarchisme, en vertu même de ce sens de l’homme qui l’anime, peut se prévaloir à son égard d’un certain droit de contestation. Max Stirner s’élève contre tout collectivisme : l’État libéral a laissé à l’individu un dernier domaine où se réfugier, la propriété privée ; or voici que le communisme le réclame pour la société ; désormais la sacro-sainte société possède tout, l’individu ne possède plus rien ; le communisme est le règne de la « gueuserie universelle ». Proudhon accuse le système communiste de provoquer « la déchéance de la personnalité au nom de la société », de ressembler au « despotisme oriental », à « l’autocratie des Césars », et de réaliser pour son compte, étant une sorte de « religion nouvelle », « l’absolutisme de droit divin ». Dès 1866, Bakounine prévoit que l’État despotique mis en place par le communisme d’État fera naître « une classe exploitante de privilégiés : la bureaucratie ».

Si l’anarchisme en tant que mouvement social s’est quasi éteint après la Seconde Guerre mondiale, ce sont surtout ces avertissements lancés au XIXe siècle, matérialisés par les errements des démocraties populaires et du communisme, qui ont permis aux idées anarchistes de conserver une certaine pérennité. Le fédéralisme, l’ordre pluraliste, l’organisation de bas en haut pourraient s’inscrire dans la recherche de cadres sociaux et économiques favorables à la dynamique du groupe et la non-directivité.

Old par igor le 07 Jan 2004

T1 + S1.
T2 + C1.
T2 != C1.
S2 != O.
S1 != T1.
S1 + O.
S1 != S2.
T2 + C2.
S1 != T2 + C2.
T1 + C1.
S1 != C1.
S1 != T2.
T1 != C1.
T2 != T1.
T1 -> S2.

Old par Rodia le 13 Mai 2003

si faire ca ca donne de l’acné, je me dis que je fais bien de pas faire de sport…



(G.K)

Old par -- Zan le 05 Déc 2004

ça devait arriver…

Old par ... le 23 Nov 2005

LiLi’s brain invaded

by scripts & matrix

When night appears

no stars in the sky

only shining codes

which float and fly






Old par LiLi le 26 Déc 2004

Hier saucisse pour tout le monde
Ma mère m’avoue
Je t’ai pas allaité, p’tit con!

Tout ça c’est du….

Old par JLB le 21 Fév 2006

le récitant : si ceci ne sert à rien, cela non plus ?

Old par igor le 26 Nov 2002

j’ai pris un accent circonflexe
sur le cadavre de l’enfant,

je ne crois pas qu’il a eu mal

Old par M. Fox le 14 Avr 2003

Mon ordi

c’est mon meilleur ami…

Tout va bien.

ERRATUM:

Le Cargo culte ne s’est pas écrasé dans la jungle de Nouvelle Guinée.
J’ai retrouvé Melody lundi soir à dans une île enchantée.
– Tu t’appelles comment?
– Melody.
– Melody comment?
-…

( à suivre…)

Nous sommes tous des maillons faibles :

Nicolas
Thomas
Sophie
Antoine
Troudair contre les femmes
Hélène

et Dieu sait qui encore…

le récitant : cassage de pattes arrières.

Old par igor le 27 Août 2005

SUPERDOGGY and BATDOGGY, ces héros…

Old par Gu. le 30 Avr 2003

Hé toi, je t’appelerais, l’oublie pas ! Et si tu répond pas, alors… ben… tant pis pour ta gueule…

Old par Rodia le 05 Fév 2003

aujourd’hui je peins

demain j’explose

R.S.T

(Réseau Social Tourgueniste)


Old par -- Zan le 15 Avr 2003

L’action du tétrazépam sur l’hypertonie musculaire est liée à une inhibition présynaptique sur l’arc réflexe mono et polysynaptique ainsi qu’à une activité inhibitrice supraspinale.Le prazépam a une action agoniste spécifique sur le récepteur central faisant partie du complexe « récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA » (également appelés BZD1 et BZD2) et modulant l’ouverture du canal chlore. Il est entièrement métabolisé en desméthyldiazépam lors du premier passage hépatique, avec un pic sérique atteint en 4 à 6 heures.L’hydroxylation du desméthyldiazépam donne naissance à un autre métabolite actif, l’oxazépam.L’inactivation se fait par glucuroconjugaison, aboutissant à des substances hydrosolubles.(…)
Après injection intramusculaire, l’oenanthate de fluphénazine, molécule très lipophile, est stockée dans les cellules graisseuses (compartiment réservoir), sa diffusion vers le compartiment central est lente, son hydrolyse par les éstérases plasmatiques permet une libération progressive.

Old par igor le 16 Avr 2002

Shiseido

Old par LiLi le 11 Jan 2005

Self-défense n°1
Quand on veut offrir une résistance à des forces hostiles, on fait quoi?
On présente son dos, et on s’arc-boute de toutes ses forces
On fonce la tête première, sans réflechir?
On sourit, on séduit, et vlan dans les dents?
Ou alors on se cache un moment, mais ce serait dommage.
On engage son double négatif,
Extrêmement méchant, cela va sans dire
Ou alors on se fait passer pour son double négatif
Et sous couvert de…
On fait ce qu’on veut
Trouble double

C. m’a raconté que son homme l’insulte quand il lui fait l’amour.
Une phrase revient régulièrement :
“ Montre moi comment elles aiment jouir les petites putes. ”

D’en bas jusqu’en haut: bottes de cuir, un collant très très collé, une jupe très très courte, une veste en cuir très très moulante, une chevelure profonde sur le dos, les lèvres très très rouges et un flingue, évidemment.
—Vous aimez ce cliché-là?
Elle avance, allure féline, roulement de hanches ni vulgaire ni invisible, les bottes font tac tac et ça vous transperce le coeur à chaque fois. En fait, elle avance vers vous.
—Vous l’aimez toujours et même de plus en plus.
Elle s’agenouille devant vous, vous êtes très éxcité et prêt à faire sauter votre braguette. Elle fait glisser la fermeture, et elle pointe la langue, pas besoin d’aller bien loin, vous lui offrez ce qu’elle demande. Elle prend vote sexe dans sa bouche et elle le mord, elle repart votre queue dans la bouche.
—Vous ne vous y attendiez pas? Vous ne saviez pas que la femme fatale est castratrice?
Vous avez très mal, mais vous la regardez quand même partir, son cul est décidemment magnifique et ses cheveux se balancent, ils narguent l’homme que vous êtes. Elle se retourne, fou… votre coeur se soulève, elle pointe son magnum, sa queue à elle, et elle vous tue.
—Femme fatale…

New York today (5)

ZE BAISE-SOLLERS IN NYC

Old par JLB le 20 Juin 2005

au rayon ménager d’une hyper-surface linéaire 14-b8
un couple se dispute au sujet d’une marque de produit vaisselle
elle l’insulte et elle lui parle Ph et acides essentiels type acides essentiels
il réplique :  » c’est quand même pas ma faute si tu as les mains rèches« 
en dernière analyse, c’est la force du couple,
couple de type : carrefour grands espaces nuit parisienne
ils décident une trêve et choisissent PALMOLIVE

Old par felix le 31 Mar 2003

Montre-moi ton gros outil

Old par To le 27 Mai 2006

Old par LiLi le 19 Déc 2004

un peu pitché ?

son public l’attend fidèlement…

Old par ... le 10 Mar 2005

"DESTROY HIM MY ROBOTS !"

Old par ... le 10 Juin 2006

LIGHT FOUR CANDLES AT NIGHTFALL AND CAST THEM TO THE FOUR DIRECTIONS (North, South, East and West). THEN PLACE A GLASS OF WATER AT THE BASE OF EACH CANDLE. PLACE HUMAN BONE, HAIR OR FINGERNAILS IN A COPPER BOWL AND IGNITE. PLACE THE BOWL IN THE CENTER OF THE FOUR CANDLES, THEREBY COMPLETING THE PENTAGRAM OF NEGATIVE SPACE. LAY A SOLID LINE OF MOIST EARTH IN A COMPLETE CIRCLE AROUND THE CANDLES. ON THE OUTSIDE OF THAT CIRCLE, LAY ANOTHER CIRCLE OF COMMON SALT.


Toutouyoutoo a Tribute to Chris G.

toutoutouyoutou

Old par igor le 20 Juin 2006

World full of nothing

il a garé sa voiture à l’emporte-pièce sur le trottoir

Si la guerre était un jeu qu’un homme ou un enfant
Pouvait penser gagner
Quelle sorte de règle
Pour renverser un fou
Et laisser la terre comme déteinte ?

Old par M. Fox le 16 Avr 2003

Sans les mains

JE

SUIS

UN

ARTISTE

et je m’aime

je te faxe mes pleurs

aux senteurs

de quarts d’heure

réponds

il n’avait plus réalisé d’actes magiques depuis qu’il s’était installé avec le vendeur de cerf-volants,

leur amour les emmenait si haut et si loin qu’il se prenait à rever

de s’installer définitivement dans le monde réél.

Old par M. Fox le 22 Jan 2003

— pagan lovesong —

Old par -- Zan le 05 Mar 2003

je marche dans la ville depuis des jours
le virus me ronge, charogne en sursis
le mal ne fait rien que de me bouffer
personne dans les rues, juste les chiens

les bûchers, l’odeur des corps
mourir enfin, me reposer
oublier ton absence, ton odeur,
la fin des hommes, demain les chiens…

Old par igor le 20 Juil 2003

Oui, mais quels mots choisir ?

Old par Rodia le 03 Mar 2003

Besoin d’un coup de pouce ?

Minuit pile

Merci à tous les tourguenistes et non-tourguenistes qui sont venus me faire un coucou vendredi soir.

Et merci à Jack Bauer from CTU.

Et merci à mon amour.

Bisous

Old par D.b le 07 Fév 2004

C’est en forgeant qu’on devient forgeron

Soit, mais…

A trop tater on devient tatillon
A trop mater on devient matadore
A trop trier on devient tricératop (of the pop !)

Old par -- Zan le 18 Fév 2003

On était tous les trois amoureux
06 61 63 58 84

A bas la tyrranie des petits pOis!

(…)

Old par Gu. le 08 Oct 2003

Tourgueniev ce héros – deux ans plus tard

mi-nuit : en ce moment, on boit au sommet de l’arche de la d. et on se frotte les cuisses etc… rapport à la première journée de célébration de l’anniversaire de Tourguy remarquablement organisée par Agnes b. et Charleston Parva (welcome back). Demain, sans doute palais de tok et pop’in si l’organisation des artistes séminaristes peut se faire comme prévue. pour en savoir plus : contact@palaisdetokyo.com. Mot de passe si nécessaire : « Tourgueniev.com c’était mieux avant ! ». A ce soir.

Old par igor le 02 Mar 2004

Chemical Twins
Extremely cool – Haunted Woods

Old par Nicolai le 06 Jan 2003

y’a des jours comme ca,

on a envie d’chanter la chanson de Baloo,

« Il en faut peu pour être heureux »

et de sourire bétement,

oui,

y’a des jours…

Old par M. Fox le 08 Déc 2002

le récitant : celui qui kérave, il sait.

Old par igor le 23 Mai 2003

ma vie en vrai sur un blog – mercredi

ce matin, reveil tardif, foncer sous la douche, le néon droit déconne, épilépsie programmée, ça clignote, agace le regard, file un mal de tête balladurien, ça clignote. l’eau mouille, le savon mousse, les femmes changent notre vie. dans le salon un plateau avec quelques cookies homemade (poudre + un oeuf + du beurre + cuisson) un poil trop sucrés, vérifier les enchères, s’habiller comme hier, uniforme, jean bleu, t-shirt noir, le reste noir aussi, texto pour le retard, vérifier encore les enchères, le forum, rien de neuf, glisser vers la sortie, ramasser un cookie au passage, je suis dehors, je mange mon cookie homemade, petit sourire en coin, l’alliance pèse lourd, ça réconforte, je sourit encore un peu plus, je dois passer pour un con, ou un fou ou les deux. les types « rdn en force » me font le petit signe secret qui lie nos deux guildes et m’accorde libre passage sur leur territoire. métro, direction beijin, direction angkor, un peu trop sucré ce cookie mais tellement homemade que j’en pleurerais, je rate ma station, toronto, stalingrad 1945, je suis sur le quai vide, juste moi et un vieil indien, on se sourit, je crois que je suis bien.

Old par igor le 07 Juil 2006

intrOsautOsOâ/#1

être minuscule

plipitizencOr (…)

Old par Gu. le 25 Fév 2004

le récitant : et on molletonne en rouge !

Old par igor le 30 Août 2005

&..; aussi a la TV …

Bien
entendu, il est horts de question que maman ait accès à
une connexion haut débit sans l’aval de son psychiatre mes burns
fautpas grosmots.
ons’en fout ça
se voit pas
  RRRRRRRRRR°RRRRRRRRRR

c’est
toi chéri ?

 

 

 

c’est
joli ces couleurs

 

 

waffrrr

 

 

 

hgr !.oir

je crois que je suis allergique à l’héroïne : à chaque fois que j’en prends, je me sens tout bizarre.

Il pleurait deux fois par jour
He was very sad
Elle était très triste
She cried twice a day
In fact they didn’t know each other
Mais ils auraient aimé
Se rencontrer

Récupérer ma raskolmobile… vite.

Old par Rodia le 17 Avr 2003

= PUBLICITY OR DUPLICITY ?

Le coq est mort ?

Elle entre dans la salle. Sur la scène ils sont là, ils chantent when i think of love i think of u. Elle le cherche du regard, le drôle de voisin qui ne parle pas mais l’accompagne dans toutes ses sorties. Cette fois-ci elle est arrivée seule parce que Tom lui a demandé de le remplacer à la bibliothèque. Sarah s’ouvre un passage au milieu de la foule et elle avance vers les épaules de Mike qu’elle a repéré. Le morceau est terminé, tout le monde applaudit, Mike se retourne et il sourit. Sarah a peur. Personne n’a pu voir son sourire dangeureux. Elle est seule à savoir ce qu’il va se passer. Elle le rejoint malgré tout (sinon, il pourrait dire que tout à coup elle l’a laissé tomber qu’elle le draguait que c’est une salope, il pourrait dire au voisinage qu’elle ne pense qu’au sexe, il pourrait même le dire à l’église dimanche) et elle attend qu’il la tue. Elle regarde la porte des toilettes qui brille tout à coup comme si c’était là que ça allait avoir lieu.

chhapkattituD’ #1

chhapkattituD' #1

Old par Gu. le 01 Fév 2004

Triste journée…

Old par Rodia le 20 Avr 2003

le récitant : bon, il est temps de fermer et de rejoindre la « kill your boyfriend » night à la salle Wagram.

Old par igor le 12 Avr 2004

La vérité me parait comme une pierre polie

A preuve l’imbrication entre la direction de la Société tolkienienne d’Italie et celle de la Fondation Julius-Evola : l’Italie est peut-être un des seuls pays du monde où le nom de Tolkien (et celui de Howard Phillips Lovecraft, mais de façon différente) a été monopolisé par la droite la plus radicale, au point que des camps d’entraînement de jeunes fascistes, dans les années 1970, avaient pris le nom de Camp Hobbit.
Old par igor le 18 Jan 2004

Le tout étant de ne pas se faire niquer par l’Empire.

Old par ... le 23 Avr 2005

âpres négociations

Bonjour,

je me nomme Kevin Gurumah.
Je rentre en contact avec vous pour que nous puis son entreprendre une affaire , mais tout d’abord j’aimerais que vous me dites si vous être intéressé. Il s,agit d’une assistance de grande importance.Moi et ma soeur avons la somme de 8 000 000 de dollars Americains que nous aimerons transférer dans un pays étranger ou nous pourrions allez en exil parce que nous avons perdue nos parents cela faire 1 ans.
Ces fonds se trouve dans des caisse au siens d’une compagnie de sécurité et nous avons besoins de votre accord pour vous donnez le contact de la compagnie de sécurité pour que vous puissez entrez en contact avec eux pour avoir plus informations. Après le transfert de la caisse vous aurez 15% sur la somme total se trouvant dans la caisse.
Je vous donne nos coordonnés Nous attendons votre réponse.

Que Dieu vous bénisse et nous garde.

Kevin Gurumah

Cher Kevin,

Je souhaiterais avoir 90 %

Cordialement,

Jean-Luc

Bonsoir Monsieur Jean Luc,

Merci pour votre message.Nous vous prions de bien vouloir nous prendre au serieux car nous voulons quelqu’un de credible. Nous ne pouvons pas vous donner les 90% en verité mais si vous nous aidez à transferer la caisse metallique qu’à deposer notre defunt père à la compagnie de securité en Cote D’ivoire, nous pouvons dans la mesure du possible vous proposer que 18%.Lorsque le arrivera à sa destination, vous allez nous aider à investir dans des investissements productifs.
Merci pour une bonne compréhension.

Coordialement

Kevin Gurumah.

Old par JLB le 26 Fév 2006

j’aimerais beaucoup retrouver ma légèreté (ou l’as tu mise?).


J’ai mis de l’ordre dans mon p’tit univers
Les étoiles sont de retour, à leur vraie place
Les fleurs maladives de Des Esseintes sont allées se coucher
Grand bien leur fasse
Nous sommes tranquilles maintenant!

Ma tête tourne un peu quand même

on s’est assis dans l’herbe et tu as levé la tête vers la grande ceinture d’astéroïde, l’air triste
tu m’as dit
– je crois qu’on va avoir un bébé
– j’ai dit hein ? quoi ? tu plaisantes ?
tu as eu un peu peur mais j’étais fou de joie
je t’ai invitée a dîner dans le Grand Restaurant antigravité et on a fini la soirée en faisant l’amour comme des fous
épuisés on a regardé partir les grands destroyers pour la Zone E, où les combats faisaient rage
un jour notre fils commandera un de ces vaisseaux t’ai je dit d’un air prophétique

A travers le ciel percé : mon regard oh oh, semble avoir recommencé
à observer la vacuité des mes yeux mensongers. T’ai-je fait croire que nous étions
plus qu’amis en me rapprochant du seuil ? Oh bébé ça pourrait prendre des atours
fiévreux puisque je vis aisément sous de soleils ternes.

Cela ne signifie en rien que je suis sérieux : à quoi bon vivre dans une pièce
avec vue sur l’absence puisque la perte du sens me définit si typiquement ?
Oh bébé, bébé si j’envie librement c’est que nulle rente ne m’est tenue.
Ohoh… Oui, j’ai recommencé.

C’est synonyme de toutes choses prononcées par mes lèvres : jouer à
coeur mon errance de mise Oh bébé, bébé, énigmatique construit
de mon imagination. Oh oh ! … Tu penses que je me love venu du ciel céans,
du cercle céleste qui m’emporte au séjour, qui ne me sait pas innocent.

Fenêtre du temps m’emporte au vol du vent. Vois-tu la difficulté, c’est que mon
rêve vagabonde. Même si j’ai vu des étoiles dévorées par le soleil – souhaits
d’héroïsme à en exister réellement, et faire mouche du juste coup, je pleure
voyant ce jour : ne vois-tu pas que je suis différent ? Et quand même j’attends
Mars assis à en perdre ce sens ce qui me définit si caractéristiquement bébé, oh…
Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui.

Vois-tu, je ne crois pas qu’un futur soit la cause de cet élan éthéré
qui m’emporte moi dans l’Eden. Mais Bretonne, avant de t’en aller, il y a quelque
chose que je souhaite te donner : une fenêtre dans le temps; celle qui m’emporte de
son vol, oui celle là même. Oh quelle magnificence, mais patiente un instant,
n’est-ce pas … un spectacle de chiens de guerre enivrés par leur festin ?
Oui c’est bien cela, un monde occidental qui s’effondre en Orient.
Mais à la fin, je sais que la Douairière l’égarera dans l’Océan,
se complaisant de l’avarice qui inonde notre époque.

Et bien mon coeur, j’y ai plongé pour te la récupérer, mais là qu’ai-je fait ?
Dois-je désormais vivre de profits et de fiertés Oh oh !… J’ai encore visé droit
au coeur. Oui oui oui oui oui oui, je me suis abîmé dans cet ébat oh mon bébé
Oui oui oui oui oui oui, oh oh penses-tu que je viens de l’eau de là ?

Et pourtant, je ne me connaissais pas d’innoncence.

Ozzy Spears (1969-1999)

Old par To le 03 Oct 2005

Je n’ai pas le temps

Old par M. Fox le 11 Avr 2005

Tentative de synthèse 2 – Tchiklik Paw

It will never stop, it will never end, je conçois trés bien ce que ça a de casse-couilles, mais pour certains le temps diffère, les anecdotes des uns sont les vies des autres. L’univers contenu dans un grain de sable, et quelques mots suffisent au big crunch – paw. Pourtant, ça n’en a pas l’air, mais y a encore de l’air dans les alvéoles.

Pr. Drüünorst Gulkstra-Grull, sous influence (mais sa vie a mal fini, faut dire)

Old par ... le 03 Mai 2006

mais j’étais quand même le mieux que tu aies connu, non ?

Old par -- Zan le 27 Mai 2005

she said : do i have to put Versailles on fire

Je suis une personne majeure (j’ai au moins 18 ans ou 21 ans si c’est l’âge légal dans mon pays).
Je ne trouve ni offensants, ni choquants, ni scandaleux les textes et les images à caractère sexuel.
Je ne considère pas les oeuvres sur la sexualité comme des oeuvres obscènes ou immorales.
Je ne considère pas les descriptions ou les images de nus comme obscènes ou immorales.
J’ai le droit d`avoir accès sur l`Internet à de l`information sexuelle pour personnes adultes.
Je ne ferai connaître ni l’existence ni le contenu de ce site à des personnes mineures.
Je ne parlerai de ce site à aucune personne adulte qui pourrait en trouver le contenu offensant.
Je consulte ce site depuis un endroit où il ne viole aucune loi ou règle concernant la morale.
Je m’engage à ne pas transmettre le contenu de ce site à une autre communauté ou à des mineurs.
Je suis parfaitement conscient du fait que ce site est destiné à des personnes adultes.
Je comprends que le but premier de ce site est de fournir des stimulations mentales érotiques.
Je suis d’accord avec les principes de la liberté d’expression énoncés
  dans la Charte canadienne des droits de la personne et
  dans la Constitution des États-Unis d’Amérique.

Old par igor le 17 Jan 2003

Aïe !…

Old par Gu. le 21 Mai 2003

She said, Hey honey take a walk on the wild side



And the colored girls say, doo do doo do doo do do doo

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