Je n’ai jamais aussi bien saisi le sens du mot Litost qu’à ce moment-là…
La citation de la journée :
On voudrait parfois être cannibale, moins pour le plaisir de dévorer tel ou tel que pour celui de le vomir.
Cioran
NOURRIR LES ANES #3
On m’a donné plusieurs consignes. Car les ânes, quoi qu’on en pense, sont plutôt difficiles. La première contrainte, et la plus pénible de mon point de vue, est qu’il faut nourrir les ânes à heure fixe. En l’occurence, il s’agit du matin, avant 10 heures de préférence. Si jamais on déroge à cette règle, l’âne peut le faire remarquer de manière assez désagréable et parfois spectaculaire. Cela s’est produit une fois, d’après ce qu’on m’a raconté. Pris par je ne sais quelle obligation, le propriétaire des bêtes n’avait pu, en effet, leur donner leur botte de foin quotidienne. Quand il est arrivé, sur le coup des 14 heures, il les a pourtant trouvé, tous les deux au rapport, calmes et l’air dégagé. Il faut aussi savoir que dans le champ d’à côté, il y a deux chevaux. De belles juments de race, autrement dit dont la progéniture peut valoir très cher, pour peu qu’on les fasse monter par des étalons assez dignes. Au moment de cette histoire, le propriétaire des juments prévoyait justement d’aller les faire engrosser je ne sais où dans l’ouest de la France. Le pauvre homme emmène donc sa bête un jour de grande chaleur, la fait monter comme il se doit par un pur sang bien membré, et revient sur la colline des moulins. Il fait constater la grossesse, paie la saillie, et attend l’arrivée du poulain. Bien entendu, au moment de mettre bas, ce sont deux grandes oreilles qui apparaissent au lieu du pur sang attendu. Les ânes (on ne saura jamais lequel exactement), avaient sauté la jument ce jour où ils avaient attendu trop longtemps leur repas. Voila pourquoi il me faut respecter avec rigueur cette première contrainte. |
Irrationnel, édredon-barré, souvent accidentel, jamais vraiment volontaire : le tourguenisme. Vous ne nous croyez pas à l’intérieur de lui, cependant, l’un ou l’autre.
merci appuyé à l’inestimable Igor Tourgueniev, fabricant des cathédrales de l’homme de la compagnie des allumettes…
La phrase de la journée :
Ce que j’aime bien quand on est gosse, c’est qu’on rit des blagues nulles. Pas besoin de se creuser la tete. On rit facile. On est là pour se marrer.Y en a un qui pete: tout le monde est mort de rire. C’est ça la sagesse.
Le sage du ghetto, DONJON, Larcenet ; Sfar ; Trondheim
Je l’ai encore dans la tête
Je n’ai plus de libido
Je suis à moitié dépressif et tout à fait torturé
Je passe mon temps à bosser et à boire
Es-tu prête à supporter un tel supplice ?
Âne – précision
Ongulé plus petit que le cheval possédant de longues oreilles et des châtaignes (marques noires) sur les pattes antérieures. Répartition géographique (pour les ânes sauvages) : Afrique du Nord, Moyen-Orient et Asie centrale. Habitat : prairies, savanes et déserts. Classe : Mammifères ; ordre : Périssodactyles ; famille : Équidés.
Selon les espèces et les régions, l’âne sauvage est appelé hémione, kiang, boulang, onagre , koulan… Les races domestiques les plus connues sont celles du Poitou, des Pyrénées, du Berry, de Sicile, d’Égypte et d’Afrique du Nord. La taille d’un âne varie de 1 à 1,50 mètre au garrot et son poids de 150 à 450 kilogrammes. La couleur de sa robe est fonction de l’espèce ou de la race : blanche, noire, gris souris, rousse et parfois blanc et noir, blanc et gris, etc. Son espérance de vie est de l’ordre de trente à trente-cinq ans. C’est un herbivore très rustique qui consomme fréquemment des végétaux fibreux de qualité très médiocre. La saison de reproduction des ânes varie selon les espèces. Après une gestation de onze mois environ, l’ânesse donne naissance à un seul ânon ; ce dernier sera allaité durant six à dix mois, absorbant de deux à six litres de lait par jour. Les ânes forment des groupes peu hiérarchisés et très mouvants. Les combats entre mâles sont très violents (morsures profondes, coups de sabots) pour obtenir et défendre leur territoire. Les systèmes de communication sont principalement olfactifs (urine), sonores (braiments fréquents et puissants), visuels (abaissement ou redressement des oreilles et de la queue) et tactiles (épouillages entre femelles). Sélectionné à partir de l’âne sauvage africain – Equus asinus, comprenant deux sous-espèces : l’âne de Nubie et l’âne de Somalie -, l’âne domestique est utilisé dès 3 000 ans avant J.-C. en Palestine pour transporter les marchandises, bien avant le dromadaire. Très vite, il se répand dans le sud de l’Europe et devient, au Moyen Âge, l’animal de bât et de monture des plus démunis. Irascible mais besogneux et capable de porter de lourds fardeaux par rapport à son poids, il est encore très utilisé dans les pays en développement. L’âne sauvage devient rare – l’âne africain est en grand danger et l’onagre d’Asie vulnérable – et l’âne domestique tend à disparaître dans les pays occidentaux. En France, la population asine est extrêmement réduite, avec moins de 20 000 animaux. Diverses associations, telles la société de protection du baudet du Poitou, l’association des amis des ânes ou l’académie de l’âne, ont entrepris de sauvegarder les races domestiques. Le baudet du Poitou , animal de grande taille à la robe velue, l’âne pyrénéen aux poils ras de couleur brun roussâtre et l’âne français commun à la robe souris claire font ainsi l’objet de plans d’élevage très surveillés. Le mulet (et la mule), croisement d’un âne et d’une jument est plus résistant que l’âne ; c’est un excellent animal de bât en montagne. Le bardot, issu d’une ânesse et d’un cheval, est encore plus rustique. Ces animaux hybrides sont généralement stériles. Symbole de pauvreté et d’humilité dans la religion chrétienne, l’âne réchauffe Jésus dans la crèche, permet sa fuite en Égypte, lui sert de monture lors de son entrée à Jérusalem. En Inde, les divinités célestes sont transportées sur son dos. Il peut aussi devenir un objet de risées. De sa longue familiarité avec les plus humbles au sein des sociétés rurales traditionnelles, l’âne a conservé une image fréquemment péjorative, construite par opposition à celle du cheval, monture noble. Sa lourde tête à l’expression jugée peu éveillée, sa capacité proverbiale d’entêtement ont fait de lui une figure de la stupidité : de la légende du roi Midas au bonnet d’âne des cancres d’autrefois, la littérature et la langue abondent en exemples. |
Analogique
J’ai le souffle et la chaleur d’un vieux vynil.
Pressage hasardeux, les faces sont multiples.
Il faut m’attraper délicatement, du bout des doigts.
Je suis un peu rayé, je saute tout le temps si on oublie de me retourner.
le récitant : mes parents étaient profs en russie mais mon russe est rouillé alors je ne m’en vante pas.
Le monde a les yeux d’Isabella Rossellini
Et la bite de Rocco Siffredi
les paysages défilent derrière les doubles vitrages, cimetières, cimetières pas terminés à espace prévu pour les suivants, villages, lotissements, campagnes, autoroutes, à l’intérieur tous les bruits sont étouffés, on n’entend pas passer les gens dans le couloir, ni le voisin tousser, ou si peu… la tête tombe, sursaut réveil d’une micro seconde de sommeil. le regard retourne à la fenêtre, il voit son visage dans le reflet, si précis, contours un peu troubles, mais chaque imperfection de la peau dessinée, et le visage de celui de devant endormi. derrière les yeux sans profondeur des taches vertes, marrons qui se mêlent dans la vitesse; zoom, le regard se rectifie, un champ. douceur du passage, bonheur du départ.
Le Diable est plus terrifiant que tout ce qu’on peut imaginer.
Oui, je crois à l’enfer, à la souffrance.
Je vais te raconter l’histoire de la fete des morts.[…]
…Un jour, un navire vint secourir le pélerin et le liberer de cette ile effroyable.
De retour à Venise, il alla voir Saint Odilio, un très grand homme, très pieux, de cette époque lointaine.
Le pélerin lui expliqua qu’il suffisait d’une prière pour liberer une ame des tourments du purgatoire.
Le Saint ordonna que, désormais, un jour par an soit réservé à de telles prières.
Voilà pourquoi les catholiques sont à San Michele cette nuit.
ô on y arrive, on y arrive !! c’est très bien « cariboo’s road » ! vraiment bien !! ça va se retrouver au top 3 for sure ! mille mercis de m’aider gü ! le seul truc est que mon film est plutôt axé sur l’errance intérieure qu’extérieure, physique. ils errent dans leur tête, leur coeur. mais « cariboo’s road » c’est tout de même très bien…
Précipitation des songes, je vais écrire sur papier ce qu’il nous arriva ensuite.
***ALL IMAGES © COPYRIGHT BEN FROST 2001***
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Asphyxie
Les volutes empoisonnées
de Babylone
auront raison de ses adorateurs
Ultime sacrifice
librement consenti
Ils brulent
et toussent dignement
alors que la cité les tue lentement
Au revoir
En fait, ce sont juste des gens de dans 6 000 ans qui croient qu’on joue un jeu de rôle, comme nous jouons sur des thèmes médiévaux.
Qu’on y est même très forts.
Alors pour eux, les sentiments, tout ça, ça n’existe pas : tout se fait par internet, et mettre la langue, ça apporte des bactéries.
C’est pour ça, ils ne comprennent pas : on ne joue pas avec les gens.
Même les cons.
Même par internet.
Reprenant son souffle positif qui revient parfois animer ce qu’il croyait perdu, il pense à un œil franc et calque sa respiration sur la saccade heureuse du temps : prêt à entrer dans le vif de la vie. N’importe quel événement peut alors combler son désir de participation.
bon sang, j’ai déjà vu cette moquette quelque part…
.
.
.
.
…
……
ah oui,
nom d’un phoque,
j’y suis,
– GASP ! –
nooooooon ?
ne me dites-pas que Nothing n’avait qu’à teindre en rouge son vieux tapis rose
pour le refourguer ici
?
Dehors il y a les singes verts. Ils sont malheureusement nombreux et fort agressifs, alors je ne peux pas sortir.
J’évite même de passer trop près des fenêtres. Une griffe a tôt fait de surgir.
C’est le troisième facteur égorgé par ces monstres.
Au travers des grilles, leurs yeux semblent me dire : » je mangerai jusqu’à ton ombre »
notre vie est lente il faut l’accélérer
notre vie est lente il faut l’accélérer
notre vie est lente il faut l’accélérer
notre vie est lente il faut l’accélérer
"Une Orange rOulant sur le sOl d’un parking…"
« A la frontière de l’Azur/
A la lisière des mondes/
On peut trouver une onde/
Dont l’essence claire et pure/
Irradie d’une lumière calme/
Le coeur de nos histoires. »
VINCENT RAVALEC
ti amo ma
ci lasciamo
e ogni giorno mi dico, aspetTIAMO ANCORA un po, IO non sono pronta…
dans la vie
il faut se faire chier
sinon
on s’emmerde…
Il ne donnait plus de nouvelles
depuis qu’il était entré dans la clandestinité :
il a disparu
dans les coteaux
et les vallées fertiles
qui bordent le canal
le groupement d’extréme gauche
qu’il dirige actuellement
a pris le controle de plusieurs écluses
et d’un nombre impressionnant
de bornes kilométriques,
notre idéal révolutionnaire en a pris un coup,
lorsqu’il est parti,
emportant ses banderoles
d’appel à l’action directe,
elles nous manquent lorsque nous communions.
tu nous manques lorsque nous communions.
« C’est dans la technique du dépassement de cette révulsion,
qui a sans doute à voir avec les barrières qui
s’élèvent entre chaque moi individuel et les autres,
que gît la véritable ars poetica. » Freud.
– Qui êtes vous ?
– Je suis ambitieux, autonome, antipathique, autoritaire, directif, doué, égocentrique, égoiste, fier, génial, hautain, indépendant, indifférent, insensible, intelligent, intolérant, libre, méprisant, orgueilleux, prétentieux, sectaire, seul, sévère, snob, torturé, tyrannique, vaniteux et violent. Et je m’aime bien.
– Vous êtes embauché.
– A quel poste ?
– Dieu.
Tourgueniev observe le désert par le Dôme de Gardel, la cité de la joie bruisse de mille rumeurs, comme à son habitude. Tourgueniev, habitué des lieux, sait qu’une nouvelle rumeur s’est répandue comme une trainée de poudre : on a découvert une ancienne galerie sous la vieille ville, on se sait pas encore si celle ci mène à un site connu ou si, comme on l’espere, elle progresse vers des terres vierges et inexplorées. On murmure d’excitation, on soupire de plaisir à l’idée de quitter la ville surpeuplée, on met en garde contre de mauvaises rencontres sous la terre, on rappelle la découverte des portes de Pan, sitôt mises à jour, sitôt condamnées sous des tonnes de pierre… Tourgueniev soupire…
From: Sterling Napoleon
Il semblerait que « Laputa » soit un mot indigène (des habitants de l’île volante) dont Swift interprète la sémantique de façon suivante : le mot que je traduis par « île volante » ou « flattante » se dit en cette langue Laputa ; mot dont je ne distingue pas la vraie étymologie. « Lap » est un archaïsme et signifie « haut » en vieux laputien.
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« Si je n’étais pas devenu
Tellement lâche
Pour avoir toujours sans relâche
Brûlé mon cœur à ton sein nu
Je te tuerai comme une chienne
Toi qui m’a perfidement
Trompé pour un nouvel amant
Sans même qu’un remords te vienne
Je plongerai dans ton sein nu
Qui tous les tente
La lame rouge et tremblotante
Du premier coutelas venu
Je crèverai de piqûres
Tes lèvres roses
Tes lèvres qui disent des choses
Où somnole une trahison
Et je balafrerai tes hanches
Tes flancs et leur duvet cendré
De quelque croix de Saint André
Faisant sillon dans tes chairs blanches
Mais quoi ? Tes lèvres m’ont menti!
J’en veux encore…
Menti tes yeux – j’en veux encore…
En implorant ton repentir
Je veux à nouveau sans relâche
Brûler mon cœur à ton sein nu
Puisqu’ Hélas ! je suis devenu
A force de t’aimer
Un lâche. »
Il va encore pleurer. Depuis hier. Il pleure tout le temps. Il l’a quittée. Elle aussi elle a tellement pleuré. Elle hoquetait, c’était difficile, d’entendre ça maintenant, « mais je t’aime, je t’aime, pourquoi ? » entrecoupé de pleurs. Il a eu envie de l’engueuler, et pourquoi elle me l’a jamais dit cette salope. Cette salope, voilà comment aujourd’hui il pouvait appeler la femme de sa vie. Comment ça tu m’aimais, il a crié, elle a eu peur, bien sûr, il la tenait contre le mur, par le col de son pull. Comment ça tu m’aimais, petite pute, il pleurait lui aussi, et tout ça était très difficile. Il lui a raconté alors assis par terre en fumant une cigarette et en caressant son visage tuméfié (il l’a frappée), il lui a raconté toutes les nuits où il pleurait parce que jamais elle ne lui a dit qu’elle l’aimait. Toutes les nuits où il a cru qu’elle ne l’aimait pas, qu’elle le trompait, où il se sentait seul. Bref, elle voit quoi. Et voilà, maintenant tout est fini, il ne la croit plus. Il a mal d’amour, après quatre ans de couple, il croit moins à l’amour que jamais.
Shout again :
I I shall offer you
Rainy pearls
Comings of country
Where it is not raining
I shall dig the earth(ground)
Up to later my death
To cover your body
Of gold and light
I shall make a domain
Where the love will be a king
Where the love will be law
Where you will be a queen
Do not leave me
Do not leave me
Do not leave me
Do not leave me
J’aime tant que tu te glisses dans mes rêves ! Tu y glisses une jambe autour de moi, tu y poses la main sur mon torse. Je sens ton parfum.
Alors je peux me lever le cur léger.
a le cerveau bronzé
et le corps intégral
Les Editions Spoke décorent
le Printemps des Poètes de
leurs auteurs fleuris et nuisibles.
Au programme du texte énervé,
performances pseudo littéraires
et gâteries multiples…
Dimanche 13 mars 2005 à 19h
L’Entrepôt – 7 / 9 rue Francis de Pressensé – 75014 Paris
Ouf! sauvée par king-kong!
car mieux vaut
que jamais…
Ceci n’est pas un Haïku
J’irai taguer sur ta tombe à la bombe lacrymo
J’irai niquer le croupion vaginal des officines
Je me laverai les mains des incidences
Je me montrerai sous mon meilleur jour
Mes textes seront très beaux
Mes lêvres plus charnues
Mes mains sur ton corps
Et ma langue sur tes cuisses
Jalouse, tu ne me repousseras pas
De dédain, je me lasserai de toi
Et ta jeunesse se fanera d’un coup
Comme oubliée
Chhhhh
Artichaut. Capitule (regroupement de très nombreuses petites fleurs insérées les unes à côté des autres dans un réceptacle) d’une plante potagère originaire de la région méditerranéenne.
L’artichaut (Cynara scolymus) s’enracine profondément et possède sur sa partie souterraine des rejets, ou œilletons. Lorsqu’il s’est développé en tige florale épaisse et droite, il porte à son sommet un capitule central, appelé maître, et en son dessous des capitules latéraux, ou ailerons. Ces capitules, nommés encore têtes ou pommes, sont des légumes réputés, dont seuls le fond (réceptacle) et la base charnue des écailles (bractées) sont consommables.
J’ai la douce impression
Que tout le monde prend pour soi (…)
Cyber-people-world ego-concentration
mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi
Game Over Mister’player
Play again as a blOgger
tu veux vraiment apprendre le mal
auprès de moi ?
alors commence donc par m’aider
à arroser mon jardin,
notre discipline n’est pas pour les impatients
je pense que l’administration Bush ne sait pas
ce que je sais à propos des photos de petites filles
que Mr G. cache dans le deuxième tiroir (en partant du bas)
de droite de son grand bureau (sous le dossier ONU).
laurence was here…
c’est toi chéri ? |
|
– écoute, tu vas prendre un coup de pied si tu n’arrêtes pas de filmer. – surement pas, j’ai des moyens de pression ! |
Bernard vient de rentrer du Népal…
Il est assez heureux…
Il prend une douche…
Il a un sabre…
Et on dirait un enfant…
Loin de toute réalité de la proximité…
L’Himalaya…
Peur de :
Acérophobie de ce qui a un goût sûr achluophobie de l’obscurité acrophobie de ce qui est tranchant aérophobie de l’air agoraphobie de la foule aichurophobie de ce qui est pointu ailourophobie des chats akousticophobie des sons algophobie de la douleur altophobie de l’altitude amatophobie de la poussière amaxophobie des accidents ancraophobie du vent anginophobie de l’étroitesse anglophobie de ce qui est anglais anthropophobie de l’homme antlophobie des inondations antophobie des fleurs apéirophobie de l’infinité apiphobie peur des abeilles apopathodiaphulatophobie d’être constipé arachnophobie des araignées asthénophobie de la faiblesse astraphobie de la foudre astrophobie des étoiles atélophobie de l’imperfection atéphobie de la ruine aulophobie de la flûte auroraphobie des aurores boréales ballistophobie des missiles bacilliphobie des microbes barophobie de la gravité (pesanteur) bathophobie des profondeurs batophobie de marcher batrachophobie des reptiles bélonéphobie des aiguilles bibliophobie des livres biennophobie de la vase brontophobie du tonnerre carcinophobie du cancer chaetophobie des cheveux chaetophobie du froid (?) chéimatophobie du froid (?) cheimophobie des tempêtes chérophobie de la gaieté chionophobie de la neige chrométophobie de l’argent chromophobie de la couleur chronophobie de la durée claustrophobie des endroits renfermés climacophobie des escaliers clinophobie de se mettre au lit cnidophobie des piqûres (d’insectes) coprophobie des excréments cristallophobie des cristaux créatophobie de la viande/sang cryophobie de la glace, du froid cyclophobie des bicyclettes cymophobie des mers agitées cynophobie des chiens démonophobie des démons démophobie des foules dendrophobie des arbres dermatophobie de la peau dextrophobie de ce qui est à droite diabétophobie du diabète diképhobie de la justice doraphobie de la fourrure élektrophobie de l’électricité éleuthérophobie de la liberté émétophobie de vomir énétéphobie des épingles entomophobie des insectes eosophobie de l’aube érémitophobie de la solitude éreutophobie de rougir ergophobie du travail erythrophobie de rougir gallophobie de ce qui est français gamétophobie du mariage géniophobie du bavardage génophobie du sexe géphyrophobie de franchir les ponts germanophobie de ce qui est allemand geumatophobie du goût graphophobie de l’écriture gymnophobie de la nudité gynophobie des femmes haematophobie du sang haptophobie de toucher harpaxophobie des voleurs hédonophobie du plaisir hématophobie du sang hodophobie des voyages homichlophobie de la brume homophobie de l’homosexualité horméphobie des chocs hydrophobie de l’eau hygrophobie de l’humidité hypégiaphobie des responsabilités hypnophobie du sommeil idéophobie des idées katagélophobie du ridicule |
kathisophobie de s’asseoir kénophobie du vide keptophobie du vol kinétophobie du mouvement koniphobie de la poussière kopophobie de la fatigue kyphophobie de se voûter ichthyophobie peur des poissons lalophobie des discours leukophobie de la couleur blanche lévophobie de ce qui est à gauche limnophobie des lacs linonophobie de la ficelle logophobie des mots lyssophobie de la folie maniaphobie de la folie mastigophobie de la flagellation méchanophobie de la machinerie métallophobie des métaux météorophobie des météores méthyphobie des boissons alcoolisées mnémophobie des souvenirs monophobie d’une seule chose musicophobie de la musique musophobie des souris mysophobie de la poussière myxophobie de la vase nécrophobie des cadavres négrophobie des nègres nélophobie du verre néphobie de l’inédit néphophobie des nuages nosophobie de la maladie nyctophobie de l’obscurité ochophobie des véhicules odontophobie des dents oikophobie de la maison olfactophobie de l’odorat ommétaphobie des yeux onéirophobie des rêves ophiophobie des serpents ornithophobie des oiseaux ouranophobie du ciel pantophobie de tout parthénophobie des jeunes filles pathophobie de la maladie patroiophobie de l’hérédité peccatophobie du péché péladophobie des personnes chauves péniaphobie de la pauvreté phagophobie d’avaler pharmacophobie des médicaments phantasmophobie des fantômes phigérophobie d’étouffer phobophobie de la peur phonémophobie de réfléchir phonophobie de parler haut photoangiophobie des lumières éblouissantes photophobie de la lumière phronémophobie de réfléchir pogonophobie des barbes poinéphobie des châtiments polyphobie de plusieurs choses potophobie de boire probophobie d’avoir peur ptéronophobie des plumes pyrophobie du feu russophobie de ce qui est russe rypophobie de la souillure satanophobie de Satan scaléophobie des maladies de la peau sciophobie des ombres scopophobie d’être vu sélaphobie des éclairs sidérodromophobie des trains sidérophobie des étoiles sinophobie de ce qui est chinois sitophobie de la nourriture spermatophobie des germes stasophobie d’être debout straphobie de la foudre stygiophobie de l’enfer syphilophobie de la syphilis tachophobie de la vitesse tératophobie des monstres thaasophobie de rester inactif thalassophobie de la mer thanatophobie de la mort théophobie de Dieu thermophobie de la chaleur thixophobie du toucher tocophobie de l’enfantement toxiphobie du poison traumatophobie des blessures trémophobie de trembler trichophobie des poils triskaïdékaphobie du chiffre 13 tryponophobie des vaccins tuberculophobie de la tuberculose uranophobie des cieux vermiphobie des vers xénophobie des étrangers zélophobie de la jalousie zoophobie des animaux etc |
Et quel futur ?
Pour les petits durs
Et quel futur ?
Entre quatre murs
Et quelle société ?
Pour les enragés
Et quelle société ?
Pour les gueules cassées
Pour les têtes brulées
Pour les agités
Pour les Pieds Nickelés ?
Quelle société ?
Pour les Béruriers
Pour les défoncés
Pour les détraqués ?
la course était lancée :
on ne savait pas qui du microcosme ou du macrocosme s’écroulerait en premier,
une chose était sûre :
ils s’écroulaient
Comme dans un comic
Psychostile Arthromorphe biomécanique foetal à optiques aveugles,
contre Humanoïde autocéphale sépulcro-assassine en rollers virtuels.
Bouffon Morbide : sortilège – 3 points. Grimoire introuvable.
Et un shuriken entre les deux yeux en prime, profondément enfoncé
dans le segment supérieur céphalothoracique.
Du coup j’achète un Z.
Baby Girl Maguire on my birth certificate.
Enfin, j’ai un troisième problème : quand on parle de moi, cela arrive quelque fois, on cite toujours le nom de Barbara. Ca a été le premier compliment que Nicolaï me fit, et c’était un compliment à double tranchant :
– Vous allez prendre la suite de Barbara!
Il ne faudrait tout de même pas que j’aie l’air d’une doublure!
Comme dans une boule de cristal
Lundi mididix, gros comme une maison je vois
une révolution hebdomadaire de plus avec son
chronométrage horaire ennuyeux, ses urgences
et ses tâches de fond, ses raccourcis et ses
passages secrets, sa succession comme gravée
dans le marbre d’instants rituels et de corvées
bénines, ses éventuels tunnels obscurs et ses
hypothétiques parenthèses éthérées.
Gros comme une maison je devine même le spam
du jour provisoire mais marketé, mentionnant
un réveil difficile à l’écoute de TSF ou une
connerie comme ça, c’est en fait assez lassant…
Rapide coup d’oeil à l’horloge : un rituel
organique bien basique mais gastronomiquement
réhaussé s’impose.
Des flashs d’unicité me viennent
qui ne se comptent encore qu’en micro-secondes
Je reste siamois moignon
J’aimerais mieux être moi et mignon
ce qui est plein de promesses
que je n’ose encore énoncer
« – Je sais pas… dois-je penser ?
– Ben comme tu peux pas t’arrêter….
– Autant accompagner les mouvement ?
– Comme un vélo dans une pente… »
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Voris, Isabel Alice
Gender: Female
Parents:
Father: Voris, Edward Bernard
Mother: Fuller, Alice Elgvia
Family:
Marriage:
NOV 1914Spouse:
Allenburg, Ferdinand Arthur
Gender: Male
Parents:Father: Allenburg, Leopold
Mother: Newburgh, Theresa
Je ne suis pas vraiment là où vous pensez me trouver. Ce n’est pas que j’essaye de vous échapper. Je suis un peu plus loin. C’est tout. Mais j’apprécie les réactions. Ce que vous dites en un sens je l’accepte. Mais cela ne me concerne déjà plus. Vous n’êtes pas vraiment clair. Ou alors je suis idiot. Le vertige n’a rien d’organique comme vous semblez le penser. Laissons le corps à sa place. Il n’y a pas que du malaise dans cette histoire qui recommence. On espère une pause. J’ai expliqué qu’il faut parfois passer par là, par une lutte, une crise. Et plus tard, on espère pas de réconciliation, mais autre chose, un amour comme vous dites. Avec ses soubresauts violents, parfois très doux aussi. Sachez qu’il n’y a pas que des chutes ou des corps à terre inanimés, saignant. Je n’ai rien d’autre à vous dire.
Par ailleurs, corrigez mes accents, sinon je ne viendrai plus. (Peut-être est-ce que vous attendez ? Libre à vous : l’espace est bien plus vaste que ce que vous pensez.)
Amicalement, A.D.C.