maithili
prend mon sexe
dans sa main
en souriant
la pluie tombe
et tombe encore
tout est une question
de consolation
« Ces machins, ça ne m’intéresse pas vraiment. Vous savez, j’ai du travail, il faut que je classe tous mes sons de petits caillous. »
Il n’a pas ramassé beaucoup
le gitan
au blouson usé
et son accordéon branlant
ne sonnait plus que d’un côté
mais
ces chaussures de maquereau
cirées
brillaient comme une cathédrale
je lui aurais bien donné mon cœur
Les perles de verre se sont répandues à mes pieds
et inconsolable
d’avoir perdu
ce souvenir de toi,
je les contemple en pleurant
Je suis seul à nouveau, Ici
je laisse un peu de sable couler entre mes doigts,
en souvenir de nous
Alors nous tombons. Les cheveux dansent dans le noir entre nous la fuite s’exagère et se disperse, nous tombons se rattraper dans la pluie d’entre tes cils monte en inversant le sens. Toi en bas glisse le long des bras tendus mes jambes passent et longues immenses proches s’écartent. Ne me touche pas. Encore éloigne-toi, cet insensible que la séparation forme comme un plein rempli des atomes de l’air qui file noir, noir noir tes cheveux bougent dans l’oreille ça file les gouttes ça file tu ne sais plus ouvrir les yeux je ne sais plus les fermer j’étends le bras ça file vers le bas tu vois mes jambes qui s’écartent dans le vide suspendues. Parle-moi je t’attends, ne me touche pas, j’avance sur toi.
Are you a photographer?
—————–
ici un texte
mais rien
ne vient
—————–
Pollux
spector exploit creosote deconvolution coco inhale shunt stephenson oil cudgel
valedictorian barrett cannery agrarian algebra berkeley kwashiorkor grain downtrend
coerce hyphen brindisi bureaucrat theoretic treasonous.
balzac, might actually have.
hé, les morpions
je sais que je suis le roi de la blague qui tue
mais là sans déconner, le Jaz c’est moi :
mwahahahahahaha
L… L… L… L…°L…°L…°L…°LoO°LoO°LoO°L.oO°LMrr!LWrr!LMrr!LWrr!LMrr!LWrr!LMrr!
(azertysation « keynell » gescom – éther)
(graphique mais abscons)
j’ai dansé dans paris la nuit
fait l’équilibriste sur des toboggans
évité de m’émouvoir
dormi dans des bras improbables
étreintes éthyliques
effacé de ma mémoire
les détails
évité de m’émouvoir
passé un dimanche
sur des toboggans
très très hauts
Ces Marchands Jhuvuoniens n’étaient pas du tout ce qu’il avait imaginé. Pour une raison ou pour une autre, il s’attendait à des humanoïdes trapus aux trais rudes, vêtus de peaux et de fourrures, alors qu’en fait ils ressemblaient à des amas de très grosses plumes rouges.
Lalangue
« Le langage n’est que ce qu’élabore le discours scientifique pour rendre compte de lalangue »
L’autre Jacques: Lacan (Séminaire XX, 126)
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Le Simorgh s’installe dans son lit de myrrhe et d’encens, lance son cri avant de prendre feu, pour renaître de ses cendres. Partout les oiseaux dans La Maison et d’étranges masques qui me fixent et semblent rire de la folie qui semble devenir mon lot quotidien. Les oiseaux entreprennent un voyage, forment étrange procession sous les pins, pour aller à la recherche du Simorgh, oiseau fabuleux qu’ils veulent prendre pour roi. Presque tous meurent en cours de route, seuls trente d’entre eux arrivent au bout. Lorsqu’ils se présentent devant le Simorgh, ils se voient en lui. Ils sont le Simorgh, et le Simorgh est trente oiseaux. |
je suis une jeune fille,
Charlie, 18 ans
et
j’habite Londres
Camden
et
je suis amoureuse de ma voisine
Vera, 22 ans
et
je l’écoute faire l’amour
avec son imbécile de boyfriend
Max, 28 ans
et
elle a l’air d’aimer ça
et
parfois je suis émue
par ses cris
acides
et
parfois je voudrais
être lui
Max
9 Muses
Calliope, la poésie épique; Clio, l’histoire; Euterpe, suceuse de flûtes; Melpomene, la tragédie; Terpsichore, le chant et la danse; Erato, la lyre et la poésie érotique : année 69; Polymnie, pour les hymnes aux dieux; Uranie, l’astronomie; et Thalie, pour la comédie
9 muses mais pas une seule pour la sculpture, pas une, tu imagines?
comme en descente
Abstraction faite des catastrophes en chemin et du kaléïdoscope contemporain, auxquels leur implication les condamne à terme, retirés un court temps de la cacophonie pandémique et oubliant l’écho persistant de ce magma bordélique, quelques arthromorphes lèvent leurs yeux grillés vers un pandémonium boréal, tapis blottis dans la pénombre : à cette seconde, froid partout sauf ici. Je continue à penser qu’un ciel systématiquement bleu ou gris reste quand même trés répétitif ; l’eau liquide, 24 heures par jour, 25 clopes par paquet, et le coin des tables qui brise les orteils, tout ça est d’un conventionnel à pleurer.
Pourquoi le tourguenisme ?
» Ceux qui partagent la parole profondément humaine de Tourgueniev. »
Par quels moyens la foi tourgueniste combat-elle toujours plus pour faire connaître la parole lumineuse de Tourgueniev dans le monde ?
Avec dévouement, les tourguenistes sont entrés dans l’espérance et vivent, toujours plus, les bienfaits innombrables au coeur de la doctrine tourgueniste. Mais ce n’est pas tout ! Sous l’impulsion d’Igor et Nicolaï Tourgueniev, le tourguenisme combat sans relâche contre la drogue et pour propager la bénédiction bienfaisante des enseignements tourguenistes. Vous aussi, vous pouvez contribuer à cette croisade, même si vous êtes encore non-tourgueniste. Devenez bénévole dans nos organisations caritatives !
Qu’est-ce qui vous donne l’assurance que le tourguenisme dit la vérité ?
Cela va de soi. Soit Tourgueniev ne ment pas, soit il ment. Mais quiconque a lu «Tourgueniev ce héros» peut voir la parole librement offerte que révèle Tourgueniev. Tout le monde sait que le tourguenisme lutte sans relâche contre la guerre et pour les bienfaits des enseignements tourguenistes. La seule conclusion possible, c’est que le tourguenisme ne ment pas.
Quelques « journalistes » affirment parfois que le tourguenisme est une secte. Pourquoi ces mensonges ?
C’est de la propagande anti-tourgueniste. Rien n’est moins sectaire que le tourguenisme : les tourguenistes vivent la bénédiction librement offerte de Tourgueniev en toute liberté. Même des non-tourguenistes le reconnaissent. Ce sont ceux qui calomnient le tourguenisme qui sont une secte, car ils nient la bénédiction lumineuse de Tourgueniev.
Ce que j’ai lu dans la presse « indépendante » donne une idée inexacte sur le tourguenisme et son message. Pouvez-vous me décrire les principaux points de la révélation tourgueniste ?
C’est parfaitement évident. Les tourguenistes croient que la révélation de Tourgueniev se révèle dans «Tourgueniev ce héros». Un exemple ? Sous l’impulsion d’Igor et Nicolaï Tourgueniev, le tourguenisme agit avec humilité contre le racisme et pour propager les vertus de lumière de la foi tourgueniste. Car c’est aussi cela, le tourguenisme !
Cela semble difficile à croire, mais on a annoncé que le tourguenisme encourage l’escroquerie. Doit-on le croire ?
C’est un fantasme anti-tourgueniste. Nulle part, dans la doctrine tourgueniste, Tourgueniev n’encourage l’escroquerie ! Ce n’est nullement une condition pour recevoir les vertus de lumière que révèle Tourgueniev. Aussitôt qu’un dirigeant tourgueniste va en prison pour avoir pratiqué l’escroquerie, Igor et Nicolaï Tourgueniev le condamnent à relire «Tourgueniev ce héros». Ces pseudo-justiciers devraient plutôt lutter contre l’illettrisme, comme le tourguenisme !
Vous m’avez convaincu. Comment rencontrer des tourguenistes pour accueillir les bienfaits infinis de Tourgueniev ?
Ne soyez pas timide ! Vous pouvez vous procurer dès maintenant «Tourgueniev ce héros» pour découvrir les valeurs tourguenistes. Pour mettre en pratique les enseignements tourguenistes, connectez-vous sur :
A bientôt !
mais dis moi…
° °
vA savoiR ?
fou ouille ouille
Depuis 16 jours fou ouille ouille hardos.
Cascades de fictions abracadabrantesques.
Impossible d’établir le contact, territoire hostile aux perturbations.
Une interdiction, une incompréhension.
Me semble-t-il.
Solutions imaginées par dizaine (2 en fait) mais leurs radicalités frôleraient encore l’excès, la précipitation, une ambiance atmoterroriste dirait Pet Slo car les métaphores climatiques sont nombreuses dans ces dossiers amoureux. Un coup de foudre basé sur deux regards qu’il faut garder en tête depuis 16 jours car il n’y a rien d’autre à faire pour l’instant. Probabilité d’une éclaircie, incertaine.
Réfugié en haut du Taipei101 concentré sur le texte l’attente n’en est pas moins longue mais différée a-temporalisée et en cela même sûrement trop magnifiée. Voilà ce que cela coûte un manque de concentration de quelques heures par mois.
Emporté par un vent inattendu mais espéré depuis si longtemps que sa venue ne surprend personne je pense prendre possession du Taipei101 avec mon équipe d’intervention n°1, trop c’est trop, on le sait tous, il faut y aller, allons-y. Nous n’étions plus si jeune, voire cramés pour certains, dépressifs au possible, emportés dans les affres de l’hyperspécialisation mais une promo en classe Evergreen à 420 euros l’aller simple nous a décidé en quelques minutes et c’est avec joie et empressement que nous retournons sur terre définitivement en nous rendant au Taipei101 pour en prendre possession dans l’imposture la plus totale. Vive l’art global. Le terminal 8 de l’aéroport de Roissy est étrangement occupé pendant quelques jours par quelques 828 chtarbés ayant décidés, d’un coup d’un seul, tous ensemble tous ensemble, que trop c’était trop. Passagers hors normes a-normalisant les quelques « classe moyenne » perdus en notre mi-temps nous forçons les hôtesses de Eva Air à nous passer l’intégrale de Kenneth Anger plutôt que la dernière production Buena Vista à danser sur le dernier Vincent Epplay à nous ouvrir la cabine des pilotes pour des moments un peu plus fun. Makoto Yoshihara déploie ses boucles noisy stéréophoniques au milieu du pilote et co-pilote pour un set apprécié de tous quelque part au dessus de la chaîne Himalayienne. Parfait. L’atterrissage se déroule dans une ambiance religieuse car conscient, enfin, de la mise en action de la mise en action.
Nous exigeons, non sans mal, l’arrivée d’autres taxis pour absorber notre flux afin de quitter l’aéroport en meute. Tous les jours quelques cent cinquante totos en arrivance. Nous déferlons sur la ville dans nos taxis jaunes, matraquons au numérique, noircissons quelques pages de carnets, alignons les signes sur nos pads. Préparation. Attention nous sommes au top, nous venons prendre possession des lieux, pas singer nos attitudes habituelles. C’est pour de vrai cette fois-ci. Mittler zwischen Hirn und Händer mus das Herz sein !
Cela commence probablement par quelque chose d’inattendu, une situation qui n’a plus lieu d’être une situation pour laquelle des milliards de compétences s’auto-coordonnent à ce qu’elle n’ait pas lieu, mais qui cette fois-ci à bien lieu. Nous étions plus ou moins jeunes et peu larges d’épaules, normal, mais l’efficacité allait être au rendez-vous, ponctuelle. En l’espérant, en l’attendant patiemment nous la nommions Bug, Phase 2, voire même Prise de conscience, nous restions sur nos gardes tout en sachant que la période ne se prêtait pas à l’attaque, juste sauver les meubles, les meubles ultra fonctionnels dépérissant aux yeux de tous mais pourtant bien là, frais et dispo, des outils qui trépignent d’impatience d’être réutilisées dans la bonne concordance. A l’unissons. ET puis le déclic, la fenêtre d’ouverture, l’état de grâce, le moment in, l’explosion, la symbiose, le flash, la grosse grosse montée compossible qui s’actualise, surréaliste certes dans son apparition mais terriblement réaliste si soudainement.
Nous savons au milieu de quoi nous tenterons de poser nos exigences a-normales. Un contexte positionné sur un forme proche du tryptique (la nouvelle course au capitalisme vertical mise en place depuis quelques années et s’accélérant très fortement, la résistance de Taiwan au nouveau « chef » du capitalisme : la Chine, la tentative de création à Taiwan d’un capitalisme innovant, écologique et social —quel programme !—). Dans cette trinité conceptuelle les totos artistes exigeant s’invitent comme jamais à la table des dynamiques symboliques en action. Nous nous invitons sans problème, d’un coup, inattendus, surgissant, déferlant, imprévisibles tant la rétention fut contenu sur quelques siècles déjà ou finalement tant de totos pensaient quand même à un déroulement des affaires du monde beaucoup plus fluide. :)))))
Pas de fioritures, pas de comédies esthétiques, pas de looking désespérément néo-nihiliste ni rétro-kitsch branchouille, juste nous, comme cela, à un moment donné, sans le gel ou les accessoires inutiles de la fiction mode. Biens, beaux, belles, formidables. Entre eutopie et putsch.
Le petit détail
« Grande prudence indispensable. Grande délicatesse, humilité, dignité feront réussir dans les petites choses. »
Murder, sex, drugs, and anarchy follow.
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Le souvenir de la Maison est de plus en plus fort, les images me reviennent, terribles, par vagues incontrôlables. J’évite de trop souvent fermer les yeux tant la persistance rétinienne anormale qui me frappe se fait envahissante. Je revois ses murs et ses souterrains, ses recoins sauvages, ses zones humides et les créatures qui la peuplent. Je sais que je vais devoir y retourner, Elle m’appelle. |
Nous annulerons donc ce rendez-vous,
les loups sont sur nos traces
et nos pistes sont fraiches,
je te prie de faire preuve de prudence,
je suis proche d’une grande découverte
et ne peux pas quitter ma couverture pour l’instant
bénie soit la sagesse de la base de donnée
à bientot,
Fox
Times are troubled, don’t ask me why…
meetin’ da snake in da sky
is da worse scottish dream I’ve ever had
too bad.
Great product, great sector, tightly held, with great
results expected any day. Canal Petroleum is going to make
you a winner !
comme revenir et n’être plus
que l’approximatif dépositaire
de l’alibi à train à torpeur
et sortir comme revenir sans
correspondre au réceptacle d’avant
le corps mort que l’éveil
inverseur investit d’inconscience
à la constance des jours après nuits
l’indifférence alors diffère de celle d’alors
juste diffuse désormais reclus de l’hors
soumis dès lors à l’heurt de l’autre
l’oblitérant d’oubli la surface même
d’un visage proie jusqu’au point d’être preuve
de l’atavique introversion dans l’alibi
[Akileus]
Vous avez confié votre trésor à notre famille
il y a fort longtemps, grand roi
Nous avons appris à aimer et à chérir
sa lumière
Elle nous guide dans l’adversité
et garde nos coeurs vertueux
Permettez nous de la conserver encore un peu
d’emplir nos ames de sa magie pour les siècles à venir
Laissez à nos conteurs le temps de la décrire
à nos peintres celui d’en fixer la splendeur
Vous ne pouvez en un seul claquement de doigts
nous replonger dans l’obscurité et la laideur
C’est un sort trop cruel
pour un peuple qui fut si fidèle
Et je préfère mourir maintenant
que de subir un chatiment si injuste
Je ne veux pas voir mes enfants dépérir
ni revenir à l’état de béte
Les notres n’ont pas mérité ça
So today …
… back to the roots
Je parle à une noix de coco, le soir. Parfois je parle aussi à des légumes, mais j’aime beaucoup la noix de coco et elle me le rend bien. Elle ne se lasse jamais de mes comptines et des chansons que je lui fredonne. Elle aime le gospel et la nouvelle chanson française de qualité et quand je chante très près de son oreille, ses petits poils ondulent, dansent et me chatouillent les lèvres.
Il y a aussi les pastèques que j’aime bien, mais elles je préfère faire un trou dedans et y mettre mon engin. Et puis elles sont moins mélomanes, elles n’y pigent que dalle à la nouvelle chanson française de qualité, les pastèques.
Non vraiment, la noix de coco est ma seule amie.
Femme Fatale
mon cul….
qui dit mieux ?
outre des débris archaïques ?
qui invente ?
who’s better ?
who’s next ?
haïku serré
une main télé star
dans l’autre
papier comme neige
la constipation
ça fait chier
Ida Mancini à son fils Victor :
- Les lois qui nous maintiennent en toute sécurité, ces mêmes loi nous condamnent à l’ennui
- Sans accès possible au véritable chaos, nous n’aurons jamais la paix
- A moins que tout ne puisse empirer, ça ne va pas s’améliorer
Gü. recherche ses polaroïds (…)
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Des portraits en tous genres des posés-des volés-des supliés des baisers-des osés-des branchés des coincés-des allumés-des ratés des objets-des bébés-des pépés… 3000 clichés semés Vous ne pouvez pas vous déplacer ? |
AVEZ VOUS CHEZ VOUS UN POLAROÏD DE GÜ.?
RAMENEZ LE AU BOUQUIN AFFAME POUR L’EXPOSER…
DU 07 AU 31 JANVIER 2005
VERNISSAGE LE JEUDI 13 JANVIER A PARTIR DE 19 H
(tu me reconnais plus, hein, maintenant que tu es célêbre, espèce de renarde en salopette, va !)
[999poèmesSERIEtourgueniev]
290
la mutante moletonnée a haussé la gestation
je suis une artillerie morale
je me suis certainement motorisé les épaules rotatives
tu étais mignon
dans ce bus là,
tu aurais fait une jolie proie
si j’avais oublié cette leçon là :
« le bus n’est pas un bon endroit pour grignotter »
On va baiser ce soir
J’ ai un pote, il m’raconte des histoires,
des filles lui disent : “ Tu viens,
on va… Baiser ce soir.”
J’aimrai avoir le culot
de m’emporter ainsi,
de dire ces choses tout haut
“ Et si on Baisait ici ”…
Son regard me met nu
D’insolence je n’ai pas,
Je sucure d’un ton confus
“ Et si on Baisait là ”…
J’ ai un pote, il m’raconte des histoires,
des filles lui disent : “ Tu viens,
on va… Baiser ce soir.”
Hommage à Jean Eustache,
dont la putain disait
sanglotant sans relache
“ Y’a pas de mal à Baiser ”
Hommage à Jean Eustache,
ouvrez les guillemets :
“ Tu me baises bien là oui, comme je t’aime,
il n’y a que toi pour me baiser comme ça
il n’y a qu’un toi il n’y a qu’un moi,
il n’y a que toi pour me baiser comme ça,
il n’y a que moi pour être baisée comme ça par toi…
Quelle chose amusante…
Mais quelle chose horrible et sordide
Y’a pas d’putain y’a qu’des putains… ”
Hommage à Jean Eustache,
fermez les guillemets.
J’ ai un pote, il m’raconte des histoires,
des filles lui disent : “ Tu viens,
on va… Baiser ce soir.”
Moi je voudrais être celle
qui dans les yeux avoue,
Avec une étincelle
“ On va Baiser partout ”…
Moi je voudrais être celle
qui dit quand elle s’endort
dans un soupir sincère
“ On va baiser encore ”…
Mais mon pote, y’m raconte qu’des histoires,
Ces filles lui disent : “ Tu viens,
on va… s’Aimer ce soir ”.
Comme sur un pod : vendredi 07h31
Aujourd’hui c’est toujours la nuit parce qu’on n’a pas le même chapelier. Hémisphère droit : recherches diverses, forum un peu mais pas tellement, faut savoir si les 60 ans ne seraient pas surmédiatisés, rien que le fait que la question se pose ça vous finalise les minutes de sable mémorial et transforme en sale quartz les moindres globules blancs. Hémisphère droit toujours, consater que certaines vitrines viennent de fermer après une longue période de soldes , se dire que tous les soirs on verra plus les filles tomber, plus de basculement en direct dans le puit des Alice qui confirment le vortex du monde réelement renversé.
Aujourd’hui c’est toujours la nuit, on n’a pas le sens des aiguilles mais celui d’un tas de trucs beaucoup plus importants. Hémisphère gauche : être un peu je à défaut d’être jou, me dire que Marseille est définitivement plus une queue rance qu’une ville, penser à l’effet du bitume fondu qui englue les semelles comme du sperme avachi, même pas noter vraiment, juste dicter aux naseaux redonnez-moi le ficher automne 2001, odeur_de_poissons_morts.od, se souvenir du vieux port comme d’un cimetiere aqueux de suicidés, et encore. Hémisphère droit : même pas de chiffres convainquants, pas de cadavres dans le vieux port au t perdu au profit de la troisième lettre, même pas un drame, google en vacuité comme cette ville qu’a autant d’esprit qu’un miroir, rien à y faire, rien à y vivre et surtout rien à traverser. C’est la ville où les filles subissent, point final virer l’italique. Songer que 10 000 signes pour parler d’un tel lieu c’est trop et pas assez, mais que c’est suffisant pour perdre toute l’estime du bastion poétique qui sévit en local depuis un temps perdu que les moins de vingt ans ignorent en toute quiétude. Réaliser combien en plus de ses travers quelque peu subjectifs cette ville produit des miasmes chauvins identitaires, grumeleux régionalisme, sans compter les accents qui giclent au circonflexe.
Demain c’est dans une demi-heure. Je vais te faire un thé pour pouvoir te souhaiter un joyeux non anniversaire.
Le prophète ne se déplaçait jamais sans un livre rempli de pages blanches : un rappel que nos vies ne sont pas écrites à l’avance, un symbole d’espoir.
Deux pas dans une rue familiere trop familiere.
Et pourtant, une larme sort encore comme au premier jour, comme a nouveau une emotion premiere au fond du ventre, au fond des poumons. Je ne sais pas bien ce que mes doigts me dictent, le soleil ecrasant, l’odeur des chevaux immobiles sous un plomb liquide l’ombre du Giraldillo sur un aveugle promettant des millions, toujours Seville, des annees apres, et toujours un corps traverse de composes chimiques, comme avant, comme a Seville, immobile, rien n’a change.
Yo quiero Sevilla, y Sevilla tiene una cosa que solo tiene Sevilla.
Les habitants de la réalité synthétique n°1137227106 commençaient à batir leur monde, les modes s’amplifiaient, flamboyaient et mourraient en quelques semaines. On eu ainsi successivement un usage abusif de mondes sous-marins, de stations spatiales, de tunnels souterrains aux minéraux brillants et translucides, de bio-habitats écologiquement stables et durables… On ne s’inquiétait de rien et à chaque assemblée générale, l’enthousiasme était quasi-palpable tant chacun pouvait exprimer sa créativité librement, sans contrainte matérielle ou légale. Il y eu des débats enflammés pour la gestion et l’apparence des espaces communs et ainsi fut créée la première commission des habitats collectifs, dont les délégués, choisis parmi des artistes de chaque grande tendance des habitants, durent plancher sur l’apparence globale de ce monde en devenir.
Cela fait un bout de temps que j’observe d’un côté les fils de news de Reuters, AFP et AP, et de l’autre, les cours de la Bourse.
Les réactions du marché sont si évidentes, si prévisibles, si enfantines, que je me demande parfois si je ne ferais pas mieux de passer mon temps à spéculer comme un dingue.
Et puis je repense à Thalès.
Et alors je continue mon roman.
Lee Scratch PerrY
arrive Sur la Scène
avec SeS mOOnbOOtS
rOugeS OrnéeS
de lampiOnS qui clignOtent
(…)
Envie de parler
Sans rien avoir à dire
Envie de rien dire
Très envie de parler
Rien envie d’écrire
Très envie de le dire
Merci de votre attention.
![]() White Floating Clouds. Clouds like the plains come and water the earth, Sun embraces the earth that she may be fruitful.
Moon, lion of the north, bear of the west badger of the south, wolf of the east, eagle of the heavens, shrew of the earth, elder war hero, younger war hero, warriors of the six mountains of the worlds, intercede with the cloud people for us, that they may water the earth. Medicine bowl, cloud bowl, and water vase give us your hearts, that the earth may be watered. I make the ancient road of meal, that my song may pass straight over it — the ancient road. White shell bead woman who lives where the sun goes down, mother whirlwind, father Sus »sistinnako, mother Ya’ya, creator of good thoughts, yellow woman of the north, blue woman of the west, red woman of the south, white woman of the east, slightly yellow woman of the zenith, and dark woman of the nadir, I ask your intercession with the cloud people. Bring us soft gentle rain to our field and the hearts of Humankind. Asquali, Holy Ancestors. |