Pulvérisé. Perdu. Pestiféré. Potentiel. Pouvoir. Pediluve. Perception. Politique. Portail. Pulvérisé, donc.
La phrase de la journée :
Ce que j’aime bien quand on est gosse, c’est qu’on rit des blagues nulles. Pas besoin de se creuser la tete. On rit facile. On est là pour se marrer.Y en a un qui pete: tout le monde est mort de rire. C’est ça la sagesse.
Le sage du ghetto, DONJON, Larcenet ; Sfar ; Trondheim
Fin de l’happy hour.
I have no plans to meet you babe,
I had a million things to do babe,
But it hit my heart with a harpoon,
I wish that i could see you soon
Axiome
La tentation du n’importe quoi, du désordre,
de l’imprévu, de l’accident, d’une vie
d’aventures ; de chambres en chambres, villes
inconnues — je passe dans le temps comme
si quelqu’un ou quelque chose me coursait
pour me brûler les fesses.
À l’ouverture de l’antique abri, un furet, ironique, s’échappe en faisant « pop ». Mina y voit un signe de fraîcheur. Igor sanglote, ivre, nu.
En exclusivité sur Tourgueniev : J’ai couché avec un bloggeur, c’est moi.
Quand je vous dis que je sais pas écrire, que j’ai que de la gueule et qu’en plus j’ai aucune inspiration ni imagination : 1 post nul en une semaine…
Je vais bientôt fermer, d’ailleurs, j’ai autre chose à foutre…
———-De lui il ne reste rien
(« Rien » est un terme du langage usuel, qui désigne l’absence de ce que nous cherchons, de ce que
nous désirons, de ce que nous attendons. A supposer que l’expérience nous présentât jamais un
vide absolu, il serait limité, il aurait des contours, il serait donc encore quelque chose. Mais en réalité
il n’y a pas de vide. Nous ne percevons et même ne concevons que du plein. Une chose ne disparaît
que parce qu’une autre l’a remplacée. Suppression signifie ainsi substitution.)
———-L’absence a remplacé la présence
(Seulement, nous disons « suppression » quand nous n’envisageaons de la substitution qu’une des ses
deux faces, celle qui nous intéresse; nous marquons ainsi qu’il nous plaît de diriger notre attention
sur l’objet qui est parti, et de le détourner de celui qui le remplace.)
Bonne année 2008 et tout et tout…
petit chaperon rouge, go home:
acte 1 : wouééééééé vive la libertééééééééé !
acte 2 : oulala, oulala, ça chatouiiiiiiiiille !
acte 3 : ben alors, ben quoi ?
réponse : c’est pour mieux te … , mon enfant .
1920. Happening Tourgueniste. Mais qui était devant les caméras ?
Et… Vive le feu.
Extraction de fourmis rouges romaines numériques sur fond de dub lourd, rastas et arbalettes de chasse à la baleine, on mangera cru ce soir.
le récitant : papy Ivan en danger !
Ceci est un post de libération d’espace
C’est dingue comme c’est dur de s’exprimer sur ce blog c’est le problème des blogs collectifs y a toujours le vertige de la template quand c’est pas du débordement pur non mais vraiment y a de l’abus je dis du débordement pur si c’est pas malheureux comme ça un post pour rien juste histoire de caser le suivant de façon lisible au prix du paquet de clopes je vous jure le trollart qu’on devrait appeller ça mais je vais ruser le trollart n’aura pas ma peau j’ai dit le trollart n’aura pas ma peau
à part j’ai essayé hier un super gommage à la pomme verte, « sucre et pomme verte » qu’il s’appelle.
Ce matin, l’ascète est totalement fermé.
Mary Amelia Ingalls est atteinte, à l’âge de quatorze ans, de la scarlatine. Elle devient alors aveugle.
Igor, Carver, se jouent des forces maléfiques invisibles des milices mystérieuses, des phalanges grises, des œufs mal cuits, nus, forcément.
Gros mammifère herbivore brunâtre ou bleuâtre, amphibie, à large gueule, aux yeux et au nez proéminents, au corps et aux membres massifs.
le récitant : sortez de vos conapts, sales NERDs !
De la glace dans un cœur de verre…
Paradigme artificiel
Every time i think of you
I feel shot right through with a bolt of blue
It’s no problem of mine but it’s a problem I find
Living a life that I can’t leave behind
There’s no sense in telling me
The wisdom of a fool won’t set you free
But that’s the way that it goes
And it’s what nobody knows
While every day my confusion grows
Every time I see you falling
I get down on my knees and pray
I’m waiting for that final moment
You’ll say the words that I can’t say
New Order – Brotherhood
le monde est vaste
et l’aller,
semble
si rarement
offert sans
un retour
de percolateur.
le café est toxique à seize heure.
On est jeudi.
Tous ensemble, là, un peu en bordel, y en a qui contestent, mais bon gré mal gré, c’est un fait : on est jeudi.

Une petite pensée émue pour Nicolaï qui arpente en ce moment la rue Saint Denis afin de recueillir les témoignages des tenanciers de Sex-Shop à propos de la crise irakienne et de la grogne des enseignants. Carlos Castaneda serait fier de toi mon frère. Que le dieu à tête d’éléphant te garde des dangers qui te menacent.
« on ne peut se protéger de la tristesse sans se protéger du bonheur » me rappelait souvent Mina.
Gris…
…Comme un après midi ensoleillé rue Watt
Gris…
…Comme un cancéreux découvrant sa rate
Gris…
…Comme le vieux torchon écrasant la blatte
Happy Days ?
I.G.O.R.
je ne suis pas un avatar
je suis vrai
j’existe
je vais le prouver
et sur tes intestins
fumants
j’écrirai mon nom
G.R.I.S.H.K.A.
Subotai : « Il est Conan, un Cimmérien. Il ne pleurera pas. Alors je pleure pour lui. »
Produire des phrases comme on ferme des portes, pour dormir enfin.
(Ecrire pour atténuer le bruit du dehors.)
J’ai caressé tes seins
Bu tout ton lait.
Parti chercher du pain,
Tu es allé
Sans me laisser
Sur le calepin
De quoi t’appeler
06 61 63 58 84
On ne pouvait soutenir le regard de l’homme à la tête de chat sans avoir les larmes aux yeux. Ma tablette est riche. Le roi est nu. #ipad
Rien ne vient.
Desc. Inc. DésaR.

« … gone, and this house just ain’t no home… »

« I’m afraid of… »

« …waiting for… » tchiklik paw tchiklik paw tchiklik paw paw
Hier c’était la fête au père d’Igor. Une ode au queer, le mec. Respect.
Je n’ai jamais su
ce que pensait cet homme.
Il avait les yeux comme
tournés vers l’intérieur
de lui même…
Après la première, et brêve, réunion, la cellule s’est accordé sur un point, le drapeau : il sera noir. Noir ça va avec tout. Mina se marre.

Et ainsi Danaé, la toute belle,
Passa de la lumière heureuse du jour à des murs d’airain,
Et dans cette chambre secrète et close comme une tombe,
Elle vécut en captive.
Comme veste pare-balle, l’#iPad c’est vraiment minable. Comme chapeau, pantalon, ballon de basket, sandwich, ami sincère c’est, hum. #hell
Sans déconner. Twitter c’est pour dire juste la vérité. Les mythomanes c’est vraiment rugueux. Sans déconner. Oh, un tigre !
L’homme à la tête de chat a des puces. Mina démonte la machine à laver. Carver est sans femme. Igor fait le street racer à Akina.
Surprenant d’être sur un pont au-dessus de l’eau. Le courant est si fort qu’on se croirait emporté; vers le trou (la gorge du diable)/. En rentrant à l’hôtel on s’aperçoit que plein de petits bouts de plantes se sont collés à nos chaussures. On pleure; d’émotion. Regarde-moi dans les yeux, c’est la dernière fois que je te vois.
Demain on recommencera la litanie; tu te souviens? On est sur le pont au-dessus de l’eau, c’est aussi nul que de regarder les étoiles allongés dans l’herbe. J’ai envie, de me tourner sur le côté pour t’enlacer. Mais c’est plus difficile qu’en images (toi, à enlacer, comment faire, comment passer mon bras sous ton dos, entre l’herbe et toi). Sur le côté, l’air se remplit de vibrations violentes, que je ne sens même plus. Je ne peux pas me touner.
regarde moi bien —je suis new yorkaise /// tes yeux océans /// mes ongles d’or
Les ruines de la cité antique, 1000 soldats inertes rêvent de pluies glacées, de cavernes accueillantes. Mina aiguise sa baïonnette. Brume.
Les Rongeurs de Taille Inhabituelle ? Pouh, je crois pas qu’ils existent.
GUD DOG. t.co/mukaX0e
sous pli discret

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C’est ce qu’on voit dans les westerns. Je peux t’assurer que si un Indien appelait une femme « squaw » (= putain), on lui faisait son affaire. Pour autant que le mariage existât déjà, il aurait retrouvé ses maigres possessions devant la tente. (Chez les Navajos, c’étaient les femmes qui prenaient l’initiative du divorce en exposant rituellement les affaires du mari devant la maison commune). Chez de nombreuses tribus indiennes, des femmes siégeaient même au conseil de guerre (alors que la guerre était une affaire d’hommes). La confection de chaussures, indispensables pour les déplacements longs, était une tâche féminine. Lorsque les femmes, chez les Hurons de la région des Grands Lacs par exemple, n’approuvaient pas l’une ou l’autre guerre, elles refusaient de fournir aux hommes les chaussures, et c’en était fini des projets de guerre. Chez d’autres peuples de chasseurs-cueilleurs également (les pygmées Aka du plateau du Kalahari) et d’autres peuples d’agriculteurs primitifs (certaines régions de Chine), les femmes étaient les chefs. Chacun régnait sur son propre territoire: les femmes, chargées de la gestion de la communauté et de la récolte de nourriture dans les environs régnaient sur ce territoire. Les hommes régnaient sur les terrains de chasse et de bataille. Lorsque ces derniers rentraient à la maison, fini de faire l’important. Les femmes portaient alors la culotte. Le communisme primitif était en principe matriarcal.
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Sur un air latino.
Et les grands magasins, d’odeurs et de lumières, flammes et brulé, corps de mannequins carbonisés, peluches en larme, crépitantes.
Si Jessica Fletcher dit qu’il y avait un cadavre, alors il y’en avait un.
Un mail à l’instant : « je m’appelle thomas, Ballard croit à la douceur du bistouri et à la géométrie sans limite de l’écran de cinéma »
You asddu87er8 wehr45 #$WE wesr r e 666
Igor à Mina, regardant les ballons s’écraser doucement dans la campagne normando-serbe : « ça sent la polka lisse ».
G. Darien
Il ne faut pas manger tes ongles parce qu’ils sont à toi. Si tu aimes les ongles, mange ceux des autres.
#23
Parole vaine du héros.
La voix souveraine, elle revient, c’est ça : tressautements de sensations
et je parcours le temps, je revis en une minute les dernières journées,
et je vois un esprit insatisfait, une tête bien faite. E. m’a dit que j’aimais la douceur
de mon visage. Est-ce ainsi qu’il faut lire les traits du héros ?
Douceurs sourdes.
Je ne vois pas pourquoi je m’interdirais de relier mon bonheur à l’écoute
d’une cantate. Et si la quête du héros c’était de se rapprocher de dieu ?
Ha non. Pas sérieux. Pas aujourd’hui. Pas dans l’époque.
Et je me tairais enfin ? A la droite ? Le ciel ? Oui j’aime regarder le ciel.
Mais cela ne prouve rien.
Le héros veut anticiper, brûler des étapes, se brûler la vie
pour un chemin somptueux.
Est-ce que je mérite cette éternité ? Cette facilité ?
J’écoute donc la voix souveraine de Barbara Hendriks
au nom du père inconnu. Et j’attends.
Posture essentielle du héros, chasseur grotesque ; mouche aux ailes d’anges.
Inforrrme et terrrible.
Si t’as bu sur Tourgeuniev – 21
J’aime pas les gens qui se disent et qui font pas, qui disent ce qu’ils font en oubliant de faire ce qu’ils ont à faire j’aime pas les gens qui se racontent très fort pour sentir avec volupté le ton de leur crâne et les contractions de la mâchoire, j’aime pas les gens qui l’ouvrent j’aime surtout ceux qui la ferment tout en ouvrant leur cul ou peut-être leur sœur, j’en sais rien, une mélodie même si elle pue, j’aime pas les gens coincés, j’aime pas les gens qui étudient, qui curriculum vitae, qui ne tremblent pas, j’aime pas les gens qui pensent trop tellement qu’ils pensent à votre place, j’aime pas les gens qui baisent pas, qui mangent pas mais qui bizarrement trouvent le moyen de se pendre la bouche, comme si l’air et le vide vitalisaient et fortifiaient leur salive, j’aime pas les gens qui sont constamment à leur propre poursuite qui manquent d’eux-mêmes qui se manquent tellement qu’ils s’attachent à eux-mêmes pour ne pas se perdre, qui passent leur temps à se guetter entre leurs murailles, j’aime pas les vieux cons, pas parce qu’ils sont vieux, mais parce qu’ils étaient cons avant d’être vieux et qu’ils ont trouvé le moyen de pas changer et de rester cons jusqu’à l’infini de toute leur trouille, j’aime pas les jeunes cons, c’est rébarbatif et inquiétant, si jeunes et déjà embouteillés, la cervelle périphérique, j’aime pas les gens qui vomissent des conseils à n’en plus finir, qui vous retournent les entrailles de leur presse féminine, j’aime pas les gens qui se conseillent pas eux-mêmes, j’aime pas le public des salles de fête ça fourmille de sociopathes en série, j’aime pas les petits villages ce que les gens s’ennuient ce qu’ils haïssent la capitale en lui enviant la vie qu’ils soupçonnent de ne pas vivre, j’aime pas la capitale elle est morte et ennuyeuse elle tourne en rond, j’aime pas ton frère ni ta sœur ni tes ennuis je veux dire tes amis, je veux dire arrête de me prendre à parti et de me faire garder les bêtes qu’il y a dans ton cœur, j’aime pas les gens qui parlent de shampooing de tubes de talons de voitures de gamecube, j’aime pas les jeux de mots pitié avec tes jeux de mots, on dirait des ruby-cube décomposés dans un frigo détraqué, t’arrives tellement pas à parler simplement aux gens comme à ta mère le dimanche t’arrives tellement pas à être limpide et nu qu’t’as besoin d’en faire trop même avec les mots, histoire de pas te frotter avec tes profondeurs, j’aime pas les gens qui se pointent dans les salles d’expo en espérant coincer l’artiste, pour lui faire mal désespérés de n’avoir rien fait de leur doigts si rassurés d’avoir quand même, ingurgité des tonnes de bouquins en études d’histoire de l’art à l’école du Louvre, histoire de mater les artistes de références, de pouvoir repeindre la toile exposée de leurs analyses claudiquantes toutes suintantes de leur masturbation glaireuse, histoire d’avoir l’impression de peindre eux-aussi, j’aime pas trop les gens en vrai on avouera qu’il y a deux choix : les cons, les intelligents, les muets, les vociférants, les plaies les piliers, non il n’y a pas deux choix il y en a des milliers et c’est bien ce qui me gangrène on ne peut pas les emmagasiner quoiqu’on puisse les résumer en deux pôles : les faibles muets, les forts vociférants, et ce qui commence à me péter les couilles plus je vieillis c’est qu’il faut surtout pas être doux histoire d’avoir la paix avec les vociférants, tu peux même pas rester un con muet en paix, j’aime pas ta mère tu sais non je l’aime pas elle t’a fait à son image et toi tu l’as dégueulée, ce qui se conçoit certes, certes mais regarde ta gueule dans la glace maintenant, t’as vieilli de dix ans et t’es devenu sacrément agaçant avec ton orgueil quand même vaguement dérisoire faut l’avouer, j’aime pas les gens qui parlent beaucoup et qui n’ont que cette pauvre vérité, la leur, pleine de spaghettis à six et de cinémas à trois, vérité glanée, l’art de la parole, l’art de la génuflexion, vraiment c’est nauséeux, j’aime pas les gens qui se contractent en costumes, rappeurs, gothiques, mal rasés, grunge, pour ne pas disparaître dans la masse, j’aime pas les gens faiblards qu’ont trouvé comme seul moyen que de se bâtir une autre identité afin de crier qu’ils n’en ont pas. C’est pénible et pas citoyen ça encombre les rues, vraiment j’ai envie d’hurler de rire en les pointant, vraiment ces pouilleux, me fais pas croire que tu veux disparaître, non vraiment j’aime pas les gens qui se regardent dans les miroirs, j’aime pas les gens qui se mentent à eux-mêmes avec leurs plaintes et leurs costumes coordonnés à leurs plaintes alors que ces connards ils transpirent la rage d’exister, vraiment ça me fout la gerbe l’inutilité de toutes ces heures devant les glaces à se confectionner des costumes destinés à prouver aux gens qu’on-se-regarde-pas-dans-la-glace vraiment c’est vrai avec l’âge je deviens nazi et vraiment je m’aime pas trop pour ça, vraiment j’aime pas cette sensation d’une solitude qui perfore son carrelage en continu vl’à t’y pas que j’ai creusé un puits dans ma cuisine vraiment c’est dérangeant cette sensation de m’être coupé du reste du monde depuis trois ans que ça dure, vraiment j’aime pas cette sensation d’aimer ça, vraiment j’aime pas ne pas aimer, vraiment j’aime pas inspirer, j’aime pas avoir de références, j’aime pas les biographies des gens qui sont encore en vie, j’aime pas les creux scolaires qui veulent plaire, j’aime pas les gens qu’aiment pas parce que ça fait chouette d’avoir l’air implacable et de pas aimer, ceux-là j’me les ferais bien avec cet air de pas comprendre qu’ils sont laids, ce qu’ils sont assoiffés les gens, ils savent plus quoi faire, j’aime pas l’épicier quand il me dit repassez samedi y’en a plus, mais j’ai passé une commande ça arrivera samedi le Cahors, j’aime vraiment pas cette sensation d’avoir transformé mon épicier sympa en dealer notoire de l’avoir vu festoyer en patins à roulettes dans la rue avec ma cousine et Colin-Maillard quand j’avais huit ans, j’aime pas Monoprix, cette sensation détestable qu’ils changent tous les rayons de place, je comprends bien que c’est pour perdre le client dans des rayons qu’il avait pas l’habitude, je suis tellement handicapé que j’arpente le supermarché trois heures des instants éreintants flippants angoissants j’aime pas cette sensation de toujours retrouver mon chemin malgré tout vers le rayon alcoolisé c’est fou quand même ce que j’ai le nez en forme de poire, j’aime pas cette sensation de tout dire, que plus la vie va, et plus j’en ai rien à foutre de vous plaire, j’aime pas cette sensation de me faire arnaquer le regard, mais que c’est pourtant la seule solution, j’aime pas cette idée que c’est la seule solution mais que c’est pourtant bien la seule solution, que d’être transparent et de parler comme si je venais de naître, c’est bien le seul postillon que je brigue, si jamais y’avait un truc à revendiquer ce serait ce postillon-là même si j’aime pas les revendications, non j’aime pas les revendications putain faut les voir encore s’essouffler ceux-là qui se sentent encore et toujours pas exister assez fort – putain ce que c’est déprimant ces humains assez couillons pour adhérer à des partis couillons, soit des opinions, soit des congrégations et des gays-pride, des réunions et des entreprises et des comités et des cercles, dont ils se foutent éperdument mais ils se sentent tellement tout seuls, et faut voir leur petit cerveau prompt au conditionnement rien que pour l’amour de cette multitude, ce parti qui les accueille, qui les aime enfin, putain c’est pas vrai non mais c’est le pompon, j’aime pas moi, j’aime pas me sentir me sentir exister, j’y pense pas je veux dire, je me dis pas que c’est bien, ou pas assez, j’aime pas y penser, quand je commence à y penser, j’me dis que c’est mal barré que je vais devenir couillon forcément, commencer à palabrer et me décerveler comme tous ces gens qui baisent pas, qui baisent pas du cerveau je veux dire, j’aime pas non j’aime pas, j’aime pas cette sensation que j’ai de mentir depuis trois pages à vociférer que j’aime pas, j’aime pas manipuler, j’aime pas mentir, j’aime même pas tout ça, l’écrire, avoir eu suffisamment de prétention pour l’écrire et le déclamer à voix haute alors que putain toute ma vie j’l’ai passée à aimer, c’est facile d’enfler son gros bras putain personne n’aime personne, et personne n’aime pas, et on est vachement personne faut le dire à tous grouiller en masse et se colporter comme des sauterelles dans les cerveaux des autres, putain quel manque d’originalité que ce texte, j’aime pas les gens qu’ont la trouille et je m’efforcerai toute ma vie de leur faire du mal, j’aime pas cette sensation qu’ils ont de toujours devoir s’écraser quitte à faire tuer les autres, voilà, c’est un peu pour ça, que j’ai été tout ça.
Mi-nuit sans le jardin et du bien et du mal
bulge anxious circumscribe quartermaster tipple
syllogism estimate dizzy bodice dolce chinaman amend mexican
synod trickster substrate maniacal darpa aural grudge
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MAISON BLEUE-VOLETS JAUNES/
PROVENCE + CIGALES + TERRAIN DE PÉTANQUE/
TRAVAUX DE RENOVATION A ENVISAGER SERIEUSEMENT…
Marc Levy : C’est un roman où on passe d’un pays à un autre: il y a des volcans, il y a des avions, il y a des éléphants, il y a des bateaux
Salive, bave, crachats et autres sécrétions. C’est plutôt stimulant.
< Dans la Mallette d’Aurore >
« Il est certain que de nos jours on doit renseigner sérieusement ses enfants sur le mécanisme sexuel, au lieu d’abandonner cet enseignement au hasard ou à des domestiques vicieux. »
Henri Havelock Ellis, Etudes de psychologie sexuelle (1897-1910), t VII
c’est toi chéri ?

va savoir …
J’ose un axiome : il y a des circonstances très précises, et plutôt agréables,
au cours desquelles écouter How Deep Is Your Love ou More Than I Can Bare est
la meilleure chose qui puisse être.
C’est d’autant plus curieux que le reste du temps, c’est la pire chose à faire.
…
je peux penser
ce que je veux
mais pas ouvrir
cette petite porte
ogive
au fond du couloir
car
on n’y trouve
que
la maladie, l’ironie
et
la perte
mais
d’espoir point
…
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/info et tarifs contact : pnplmn/
…
j’ai un peu les boules là
j’arrive tôt
mais
miss Car(r)o se lêve tôt
aussi
alors on cause
(et c’est cool)
et Costes me fait rigoler
donc
—————
merci Car(r)o et Costes
pour ne pas m’avoir laissé
seul ce matin
…
Squee !
Venez comme vous êtes » … tweetphoto.com/24406725
L’orage toujours purifie,
et la nature semble presque comme en plein orgasme,
tellement puissant,
quand la foudre lui saisit le bas-ventre et que le tonnerre eructe
tandis que ses arbres s’ arrachent





























