Toujours à Vera Cruz. Un bruit assourdissant, des miettes de porte, un mastodonte la bave aux lèvres.
Les deux femmes en choeur :
– DRUANT !!!
– Ah ah ah oui, c’est moi, et je viens te tuer – tuer, Nadine mon amour, puisque tu es ressucitée !
– Objection, je ne suis pas morte, enfin je dis ça en passant, hein…
– Hum, euh, ma fille… en fait… comment dire… mon retour, j’ai du le monnayer…
– Quoi ? Tu as vendu mon acte de décès avant même le passage chez le légiste ?
Et en plus mon bourreau est un voleur de fausse argenterie !
– N’importe quoi… même pas vrai, c’était pas de l’imitation d’abord.
– Si si, nous avions vendu la vraie pour payer l’onchocercose du chihuahua, tu te rappelles maman ?
– *tousse* Oui ma fille, oui…
– Ah mais ça change tout alors… Madame la Reine Mère, nous avons à parler
Derrière la porte le mari écoutait
– Ainsi donc elles ne possédaient aucun bien vaisselier, quelle arnaque…
A suivre
Lieu ou construction sommaire servant de protection contre les intempéries, de refuge contre un danger. Contre pluie, bombes, rats, dindes.
Allright now plane du zénith à l’olympia,
Regarde les muses élyséennes s’amuser des âmes usées,
Agnosticisme hardcore do the locomotion with me
Reine libre les danses macabres guitares saturées
Silence Radio killed the video star
La journée IKEA continue, maintenant IKEA vs LOLKATZ. t.co/EfYlAB2P
You are gonna have to find out for yourself
You are gonna have to find out for yourself
You are gonna have to find out for yourself
You are gonna have to find out for yourself
You are gonna have to find out for yourself
You are gonna have to find out for yourself
You are gonna have to find out for yourself
You are gonna have to find out for yourself
non-performance : les dessous d’une histoire de fric
d’après des sources bien informées ( m6 capital ), on nous apprend que le neo-situationniste N. et plus si affinités aurait été payé par le combinat d’interêts concomitant « Suze-Casannis » pour fomenter ce qu’ il est convenu d’appeller un coup de pub.
En effet les marques d’apéritifs dégueulasses que sont Suze et Casannis cherchent à reprendre des parts de marché dans ce qu’il est convenu d’appeller le « marché jeune ».
Cette tactique bien qu’éprouvée par de nombreuses années ne prendra pas, dites le vous bien m. N. ! Dans ce qu’il est convenu d’appeller la jeunesse neo liberale, ça ne prendra pas…
L’Art et a fortiori ce qu’il est convenu d’appeller le bon goût de l’élite de la nation ne doit pas etre mis au rabais à des fins mercantiles.
NO SUZE !!! dites le vous bien et avec des points d’exclamations encore !!!! (voilà qui est fait)
J’ai peur de moi quand j’ai peur. Faisons plutôt l’amour.
mes chaussures sentent la pourriture
j’ai du sang jusqu’aux genoux
et ça n’arrête pas de monter
maurice papon estun héros
d’ailleurs mon site lui est dédié
quand je marche ça fait un bruit tout mou
un peu comme si je marchais dans de la terre molle
autour de moi c’est rouge sombre
j’ai un peu de mal à penser
les gémissements m’empêche de fixer mes pensées
je marche sur des cadavres
aussi loin que je regarde il y en a
les cadavres de ceux qui ont ouvert leur gueule
pour dire ce qu’ils pensaient
les cadavres de ceux qui ont fermé leur gueule
de peur de dire ce qu’il pensaient
les cadavres des gens trop cons
pour penser quoi que se soit
les cadavres des flics
les cadavres des victimes de flics
les cadavres des juifs
les cadavres des nazis
maurice papon a incarné la justice
dans notre beau pays
maurice papon a pris des décisions
en faveur de la justice
maurice papon connaissait bien
la justice et l’injustice
des cadavres sous mes chaussures
des mains mortes qui s’accrochent à mon jean
et des gémissements qui s’accrochent à mes pensées
je n’éprouve aucune culpabilité
je n’ai pas pu tuer tous ces gens
pas tout seul c’est pas possible
je suis trop jeune après tout
et sans doute pas assez fort
on a du s’y mettre à plusieurs
mais les autres c’était qui
je n’éprouve aucune culpabilité
simplement de la fatigue
oui je suis si fatigué
c’est si difficile de marcher
dans une boue de cadavres
c’est si difficile de penser
avec ces gémissements qui n’arrêtent pas
vivement que je perde la mémoire
vivement l’amnésie
leur douleur moi je m’en fous
c’est eux qui sont morts c’est pas moi
tout ce que je demande c’est penser
tout ce que je veux c’est pouvoir marcher
tout ce que je veux c’est pouvoir penser
ce n’est pas moi je ne vous ai rien fait
je n’étais pas là quand vous êtes morts
je ne suis pas là alors que vous mourrez
je serai ailleurs quand vous continuerez à mourir
ce n’est pas moi ce n’est pas moi
je ne suis pas là laissez-moi marcher
laissez-moi être libre
laissez moi penser
lachez-moi je ne vous aime pas
je n’éprouve aucune compassion juste de l’épuisement
vos gémissements m’épuisent
votre poids dans ma mémoire m’épuise
je veux vous oublier
je veux vous oublier
[konsstruktVOUSaime]
– hé bien mon cher, que faites vous en ce moment?
– je tatonne…
Quand de deux maux la patrie délivre la Française, cher passé,
c’est pas cher seize francs la livre des tripes à la mode de Caen
L’indien montre du doigt la porte du bureau. Ses yeux absents me fixent. La porte est blindée. Des coups à l’intérieur. Je tremble, pleure.
…
debout sur le pont
je regarde les tours qui flambent
et je veux croire
que c’est la dernière fois
mais je me doute
que ça va recommencer
alors dans ma tête
je me laisse dériver
…
Romans
J’avais prévu d’aligner ma vie sur quelques figures
périlleuses,
lesquelles avaient la forme plus ou moins classique
et scandaleuse de l’hélice ;
j’en parlais
de suite aux spécialistes d’images et forts en communication
de l’ame et du monde,
et ces gens, m’avouèrent que la comparaison
fut déja utilisée dans des milliers d’écrits.
Ha que ne puis-je comparer ma vie a une hélice.
Je fus perdu, sans mot et paf désemparé :
le combat en question nécessitait chaque jour
un numéro d’adresse, du genre,
voyez mesdames ce qui se passe dans l’intensité d’une phrase,
dans la joute d’une idée qui fait mouche. Grosso modo le spectacle.
L’ami suisse m’avait conseillé quelques années
d’abstinence textuelle, sans quoi, selon lui, je risquais de perdre
au combat des chefs, aux jouissances générales
de pacotille qui volent les mots aux autres. Du moment que tu ne leur as pas
pris leurs femmes, tout va pour le mieux dans le meilleur
axe pour annexer la galaxie Gutemberg.
J’arrivais donc au milieu des autres pret pour raconter mon histoire.
Mais je n’avais jamais vraiment vécu grand chose digne
de faire palpiter le coeur de mes ainés.
Pourtant, je décidais ce jour la, malgré
la méfiance saine de l’ami suisse, qu’impressionner
méritait encore notre approbation, et ceci, malgré
l’intimidiation d’espèces modernes rivées
a la complaisance de l’échec. Etais-je seulement
hors du coup et pas du tout nuisible ?
Comme j’aurais aimé cette hélice !
L’idée était de se passer complètement d’événement et de rassembler les
gens sans raison
69 116 0 101 108 108 101 0 110 101 0 109 101 0 99 111 110 116 97 99 116 101 0 116 111 117 106 111 117 114 115 0 112 97 115 46
L’homme à la tête de chat n’hésitait pas à utiliser sa peau comme alternative au papier numérique souple. tweetphoto.com/42338109
Et nos héros, fatigués, de contempler l’arrivée d’une aube timide, mais riche de promesses. Leurs doigts de s’effleurer. Fredonner, sourire.
Quand j’étais petite fille, fraîche, futile, je n’aimais que toi, le fracas de tes explosives colères, bourrues. Et, tes mains si chaudes.
Entre 1958 et 1972, Vladimir Chauviré livrera quatre romans à Milo Tourgueniev. Tous montrent une identique précision dans le regard quasi-chirurgical, à la fois proche et détaché, porté sur ses personnages, des gens simples, des antihéros, anti-fascistes et anti-sceptiques, pouvant le rapprocher de Dieu et de son confrère le docteur Tchekov.
comme la face B d’un vieux disque des Pixies
par le Prof. Fesseur
Le tourguenisme est du à une anomalie génétique sur le chromosome X. La femme possède deux chromosomes X, l’anomalie sur un gène est souvent compensée par l’autre gène normal. Elle peut donc transmettre le tourguenisme sans en être atteinte. L’homme n’a lui qu’un seul chromosome X, et un chromosome Y, le gène anormal ne peut donc pas être compensé.
Le tourguenisme est par conséquent beaucoup plus fréquent chez les hommes (8% de la population française), que chez les femmes. (0.6%)
Et Mina, de mimer l’ecclésiastique gaulois. Nos troupes roupées, en déroute, rigolarde. t.co/nh2AUxAt
Extremely cool – Haunted Woods
288
aller cueillir des couilles délicates à chaque fois
saisir mille lieues une à une
crever des jolis coeurs à la main
[konsstruktVOUSaime]
Et les pourparlers de paix de se conclure par une bataille d’oeufs. Les ambassadeurs génocident. Des poussins incendient le Dôme. Vengeance.
La phrase de la soirée d’hier :
Bon anniversaire Sophie, huhuhu.
Mes côpains.
…promenade touristique loin de Paris.
Saint-Ouen
Une boucherie en devanture
Un oeil à l’interieur
A première vue des tapis
Derrière des poulets à la broche
Puis un étalage de viande à côté du stand d’encens
Un mécanicien répare un moteur
Drôle de hangar!
En fait un autre artiste des années 90 avait déjà fait le même genre de travail, avec des fractals et des trucs en boucle comme ça… mais il est resté méconnu.
Il faut dire qu’il n’avait pas un si beau texte de présentation. Si je me rappelle bien, il s’appelait Microsoft et sa série, ScreenSavers…
hinhin
un jour, l’un de nous, contributeurs, va mourir.
dans les jours qui suivront,
chacun des autres contributeurs lui dédiera un post,
en hommage,
émouvant, tragique, rigolo pour les plus iconoclastes ou
pour ceux qui ne le connaissaient pas bien,
et puis ces hommages disparaitront,
au fur et à mesure qu’on trouvera
autre chose de mieux à dire,
et il restera une petite stèle numérique,
perdue dans la liste interminable des archives,
et un autre jour,
encore plus tard,
blogger sera acheté par lycos,
et lycos supprimera les archives,
parce que tourgueniev c’est un peu cochon des fois quand même,
et la petite stèle disparaîtra,
avec tous les hommages que de toute manière,
personne n’allait plus visiter,
ou alors par hasard,
en faisant une recherche sur bloooger,
le moteur de recherche dédié aux blogs,
inventé au moment de la fusion avec google,
pour ne pas que les mots contenus
dans toutes ces page insensées
parasitent le « vrai » web,
et du contributeur mort,
il ne restera rien,
parce que même si son corps avait bien du
être enterré quelque part,
personne ne se souvenait
où.
Oui, c’est l’ami des hommes grenouilles :
avec lui, on a jamais la trouille.
encore
j’en veux encore
insatiable
sans retenue
comme ces filles
qui sortent du mariage
Par opposition à l’ischémie mésentérique gangréneuse, où la cause de la maladie est l’occlusion de gros vaisseaux, dans l’ischémie intestinale non gangréneuse, l’hypo-oxygénation est causée par une hypoperfusion de la micro-circulation dans les parois de l’intestin. L’occlusion secondaire des vaisseaux intramuraux est plutôt rare. De nombreuses causes peuvent déclencher cette maladie. L’hypoperfusion est le plus souvent causée par des maladies vasculaires, par exemple les collagénoses, la vascularite, le diabète, l’athérosclérose, ou par une augmentation de la viscosité du sang dans l’anémie à hématies falciformes ou une polyglobulie. L’hypotension aiguë, due à une hémorragie, à un infarctus du myocarde, à une insuffisance cardiaque congestive, à une septicémie ou à des vasoconstricteurs peut déclencher une ischémie locale chez des patients où la circulation locale est déjà insuffisante. En raison d’une circulation collatérale adéquate, la maladie est généralement limitée à un segment de l’intestin. La nécrose des parois de l’intestin est rarement transmurale et la péritonite est par conséquent une complication rare. L’ischémie intestinale non gangréneuse se manifeste dans l’intestin grêle sous la forme d’une « ischémie segmentaire focale », et dans le côlon, sous la forme d’une « colite ischémique non gangréneuse
Bienvenue dans mon monde.
Mais personne ne te retient… Je suis heureuse pour toi… Non non vraiment… Oh je t’en prie, tout le monde aurait fait pareil… Mais si, allez, file, profite.
Il faudrait que tu penses sérieusement au boulot dont je t’ai parlé.
Non non ça va, comme d’habitude.
… Mais c’est un coma superficiel post-opératoire dû à une hémorragie du cerveau.
Ca va, et toi ?
Moi je dis, avant le 15 mars, il y a la guerre.
Just want to destroy something beautifu… Motown watchar’you doing out there with that knife ?
Ils sont heureux comme ça. Laisse leurs anges passer.
There were three of us this morning
I’m the only one this evening
But I will go on
These frontiers are my prison
Tu ne peux en vouloir à personne. Ne t’avance pas vers cette fenêtre avec ces yeux là, tu me fais peur.
Il va falloir partir, là
Motown just leave me now, just smack my eyes, just suck my dick but leave me.
Leave me or leave me, don’t let me be lonely…
Un aigle à deux têtes, la joconde, Usher et le quart d’heure américain. Les serbes ont la rougeole du mercredi. Stephane Bern rigole bien.
Infâme carnage vestimentaire en approche. plixi.com/p/50592079
A force de faire du vélo, j’ai de la corne sur les mains.
En fait si on veut aider la nation faut boire des litres de whisky-coke à Disneyland en fumant 4 paquets par jour.
tous les hommes sont petits
On raconte que dans Ulthar, de l’autre côté de la rivière Skaï, aucun homme n’a droit de tuer un chat.
Si ta fille veut chanter et que tu as 5000 dollars, contacte Ark. bit.ly/eRKysW
le récitant : la crêve du début de l’été m’a éclaté la face.
Ambition : me marier, avoir des gosses et regarder les feuilletons toute la journée !
C’est ennuyeux, hein ?
Désolée, je n’ai pas grand-chose d’autre.
Envie de vivre : L’essentiel, c’est le saut dans l’inconnue.
Je ne baisse jamais les yeux !
Dix ans après, certaines images me hantent toujours.
Tu te coupes un peu du monde, personne ne te comprend vraiment, prendre une arme à feu et sauter par la fenêtre du neuvième étage : aujourd’hui, on peut choisir de s’échapper.
Une fille disparaît chaque semaine.
merci et malgré ta sale gueule et les chiens qui t’ont bouffé le bras et une oreille au moment où tu sais je te souhaite à toi aussi un bon.
Et pour tromper l’ennui. Pour définir les contours. Foutre la zone dans les plans de l’ennemi. Un concert de Queen. Wembley. Moustache.
Mina a un message. t.co/0HKNJHUi
Mais je n’ai rien craché sur toi !
Et puis ce crachage là ne t’était pas destiné d’abord…
… ni aucun à personne d’ailleurs !
Mais tu es parano !
Comment ça on dirait ?
Oui certains mais ça les regarde et pas moi…
Tout le monde devant le portrait de quelqu un pourrait
se reconnaitre.
« C est lui, c est moi. »
Pas question de s émerveiller,
de le prendre pour modèle,
la peau incandescente vient
déchirer ses sourires, et quand on le voit
(image solarisée)
on peut se dire : mais il a perdu sa forme,
il a déjà cramé sa présence.
Il y a eu donc quelqu un, et je veux le retrouver.
Présenter le banal,
sans histoires, sans biographie, sans visage.
Si tel est le projet,
à quoi bon continuer ?
Foi dans le personnage de quelqu un.
En lui, je vois mes héros favoris dans la vie littéraire.
Comme si, en faisant cet effort de le dessiner,
je me me mélangeais
aux créatures de nulle part.
Il pleurait deux fois par jour
He was very sad
Elle était très triste
She cried twice a day
In fact they didn’t know each other
Mais ils auraient aimé
Se rencontrer
Après la première, et brêve, réunion, la cellule s’est accordé sur un point, le drapeau : il sera noir. Noir ça va avec tout. Mina se marre.
Igor à Mina : « Ce que j’aime dans le kung fu, c’est le Han Yan ». « fatigue maxillaire » aussi traduit par « satisfaction de la mâchoire.
Pendant ce temps là, à Bornéo, l’homme à la tête de chat fait ami ami avec de dangereux tigres estampillés « Pure Milice Mixte Miaou Miaou ».
Sur ses bottines rouges en peau de serpent on pouvait lire : « GRAF ZEPPELIN » en lettres d’or.
Foutage de gueule en corps ?
« I’m Nessie da huge black snake from da lock; are you in a mess? »
My wedding man
My wedding, my wedding man, where are you my wedding man ?
Why did you disapear?
Are you hidden in a tree ?
Are you hidden in a church ?
Come back to me please my wedding man, tell me it was a joke…
It was a beautifull beautifull day, more than us,
How could you waste such a beautifull day ?
My wedding, my wedding man.
My wedding, my wedding man, where are you my wedding man ?
Why did you disapear ?
My wedding, my wedding man, where are you my wedding man ?
Come back to me please my wedding man, tell me it was a joke…
by FrançoiZ Breut
L’homme à la tête de chat, Igor, Mina, Carver. Le quatuor d’Ecbatane. Tentative de séduction. Vasopresine et fidélité, balivernes. Bruxisme.
La nuit, je vais en faire des tonnes. Je vais balancer de petits bancs sur les militaires sous mes fenêtres. Ou de jeunes vierges folles.
Alors le président a dit que l’on était en guerre, et on a regardé les missiles qui se croisaient dans le ciel grisâtre. Puis vinrent les lumières qui fondent les yeux des enfants et puis la pluie noire, le bunker puant et les pillards idiots. Et arrivèrent les rats. Et la peste.
rendez-vous dans un instant
pour 100 briques t’as plus rien
j’amène du gaz hilarant
Je cherche cette amie du regard. Les passants sont trop rapides. Je les distingue à peine en contrebas. Cette amie. t.co/0klN8dIq
Mina manoeuvrait le petit dirigeable en perdition, les flammes et la fumée, sauver ce qui pouvait être sauvé, les animaux dans la cale.
Jour 4 : Carver offre une fleur de Lotus à Igor et Mina. Carver, une fille ou un garçon ? L’homme à la tête de chat propose une solution.
… anglophile, Tourgueniev se maria et changea de bord …
Carver : « Igor, tu ressembles à Paul Kalkbrenner ».
La doublure est du genre à ressembler au Général, échalas, dégueulasse, yeux exorbités, date dépassée, rire déplaisant, sauf qu’il est noir.
On va ouvrir une enquête, le ventre de la victime.
Mina mangeait abondamment et souvent mais les arts martiaux pratiqués depuis l’enfance ne laissaient rien dépasser sous ses abdos d’ado.
Flickr est dans les choux. Nous corrigeons ce problème immédiatement.
Igor, de bonne humeur, trouve la journée « fantastique ! ». i.imgur.com/7BOKEHq.gif
Meine Insekten !
Meine Insekten !
Meine Insekten !
Meine Insekten !
Meine Insekten !
« Amour. Ce soir je préfère prier que sortir dans l’agitation. Je préfère chanter que manger. Tout ce temps où tu m’as tellement manqué, tout cela est passé, tout s’est dissous dans mon futur trop vaste pour te perdre. Me reviennent maintenant les années de douleur que nous avons traversées ensemble, que nous avons tissées ensemble. Je ne sais de toi ce qui me manque le plus, quand tu me montrais les dents ou quand je ne savais te dire combien je t’aimais. Maintenant je suis seule à pleurer, est-ce que ça en vaut bien la peine? Et pourtant ce soir, je vais prier. Je ne crois en rien, mais je me souviens: je t’aimais. Tous les autres maintenant je les choisis pour toi, ils ne m’aimeront pas, ils ne me quitteront pas. Pas de peine et pas d’autre amour. J’espère que tu ne viendras jamais visiter mes rêves. Tu es cautérisé dans ma plaie, tu ne partiras pas je le sais. Tu es la moitié de ma vie. Je n’ai jamais réussi à te recracher. Maintenant, tant pis, tous les souvenirs reviennent, ai-je assez dormi pour avoir la force de les revoir? Tu me manques, mais je voudrais ne jamais t’avoir vécu, ne pas avoir déjà tant de poids et d’amertume. Ce que tu as ravagé te dépasse.
Toi, tu ne penses plus, tu ne penses plus à moi, moi, tu es gravé dans mon cerveau, dans mon imaginaire, tu en es une pièce maîtresse. Injuste.
Amour. Ce soir, je vais prier. Je ne crois en rien, mais je me souviens, et tout cela vaut le coup de la communion, au moins avec moi-même. Je me pénétrerai au lieu de regarder vers le ciel, je sais où tu te trouves. Mon vampire, ma vie. Encore maintenant haine-amour. Je crois de temps en temps te reconnaître dans les yeux des clochards qui écrivent je t’aime sur les trottoirs ou des mecs bourrés ou de ceux qui sans raison me parlent dans la rue pour me dire que je suis belle qu’ils m’aiment et que ma vie m’attend. J’aimerais que ce soit ça mais tu es mon passé et tu ne peux espérer mon futur.
Je t’aime encore mais c’est si inutile. J’aimerais que ce soir le christ vienne s’allonger dans mon lit, m’ouvre ses bras blancs, qu’il m’accueille sur son cœur brûlant, qu’il reconnaisse ma peine, et qu’il ait pitié de moi. Je voudrais ce soir que le christ vienne me réconforter et me dise que ma vie a été si dure. Mais il n’existe pas et ce soir je vais prier. Je chanterai ma peine pour qu’aucun ange ne descende du ciel et j’écrirai des mots incompréhensibles dans le noir. Tous ce mots que jamais je n’ai pu prononcer.
Amour. Ce soir je vais prier. Et je dormirai en paix. Sans christ sans père sans dieu, sans amour. Draps blancs et avenir lumineux. Est-ce ma mort? Est-ce ma vie? Je prie déjà. »
Cette femme est devenue la plus heureuse des femmes que la terre ait jamais portée. Elle est encore vivante et elle a mille ans.
intense tourguenism
spin spin chocolate
stop it fill with sugar
macadam brightness
melting-in-progress
wrapped in fever
the fleece-lined state
reached
at least
Petite pièce minimaliste, monologue chiant en un acte et un personnage :
le personnage, un peu chauve, est seul sur le plateau vide, il se prend grave la tète genre « je suis un poète maudit ». A l’appel de la viande on jette des abbats sur le public.
Fatigue intense…
Se demander comment enchaîner.
Vers où se diriger.
Escalope !
Comment faire des vagues sur un lac gelé.
Gigi sauve moi !
Moral médiocre.
Ecouter France Gall sur MSN.
Danser enfin toute la nuit et m’écrouler de fatigue sur une montagne de coussins accueillants.
Des bras m’enserrent doucement, me donnent chaleur et plaisir.
Envie de s’arroser d’essence et de jouer avec les allumettes,
si possible devant l’ambassade américaine.
Steack !
Ne plus se laver la bite autrement qu’à l’eau de javel.
Ca récure et ça fait frais. en plus le reste parait tout bronzé.
Ca gonfle un peu mais ça brule beaucoup, effet garanti.
Je vais me lancer dans un intense roman sur l’union syndicaliste dans le milieu agricole afghan.
Ca promet.
Je ne sais plus vraiment qui est Punky Brewster, une victime de Dutrou ?
Bavette !
Je crois qu’il n’ya rien à ajouter.
On va encore dire que ce blog est dépressif.
Pourtant ça va pas si mal, en fait.
Félicitation à Mlle A qui marque 18.
Je ne suis plus seul mais pas comme on le pense.
Gigot !
« On n’est pas bien, ici ? Décontracté du gland ? »