
Il ne m’a pas tué avec ses griffes,
si c’est ce que tu veux savoir
il ne m’a pas tué avec ses dents non plus,
si ça peut te rassurer
il n’a fait que me regarder,
avec innocence
et mon coeur s’est arreté
Parfois le simple envoi d’un e-mail a quelque chose d’incroyablement vertigineux. Un banal clic de souris devient presque une mise en abîme. Pris d’une audace rare, on cherche à repousser ses limites, on en vient à rédiger un truc invraisemblable, qui ne passerait ni sur le papier, ni à l’oral, ni à l’image. Paradoxalement, le truc en question est souvent anodin, voire insignifiant, presque dérisoire. Et pourtant, sublimé par l’e-mail le message est comme transfiguré ; gravé dans le pixel, il est investi d’une énergie illimitée. Une amitié peut se briser d’un seul clic ; une histoire d’amour peut naître, le cours d’une action peut s’effondrer, etc., vous connaissez le principe. Et surtout, il y a ce moment indicible où tout va basculer, ce moment où l’on s’apprête à cliquer sur « envoyer ». Quelle jouissance, quelle sensation grisante, c’est un jet de dés tragique – non, c’est un tir de missile, et peu importe les dégâts collatéraux, seul compte cet instant magique où l’on appuie sur un bouton en se disant « est-ce bien raisonnable ? ». La montée d’adrénaline persiste encore quelques longues minutes après le clic – il faut la savourer ; parce qu’à cet instant précis, quoiqu’on ait fait, on a encore raison.
Comédie
Tatiana Repina est une courte pièce, si courte, qu’elle fut ignorée dans l’oeuvre de Tchekhov et n’a jamais encore été présentée sur scène. Elle est forte et vive cependant, comme le fait divers qui l’a vraisemblablement inspirée. C’est jour de noces : Pierre Sobinine se marie, selon le rite orthodoxe. Nous sommes, vous êtes conviés à ce mariage. Mais, au cours de la cérémonie, surgit le fantôme de Tatiana Repina. La maîtresse délaissée du marié s’est suicidée, quelques jours auparavant, par jalousie, »par désespoir ». Pierre voit son ancienne amante : actrice de province, elle jouait Tchekhov, Dumas, Labiche les auteurs en vogue dans la société moscovite de l’époque. La « dame en noir », par son acte insensé de dépit, devient l’exemple ; une épidémie s’en suit : les femmes de la ville se suicident par amour, et par déception. Valeri Fokine est un des chefs de file du renouveau théâtral russe. Il a présenté, en 1997,à Avignon, une savoureuse version des Ames mortes de Gogol, où le grand acteur, Igor Tourgueniev, affrontait vaillamment les avatars de ses délires. Cette année d’autres fantômes surgissent, issus d’un Tchekhov méconnu, où cohabitent, comme toujours, la farce et la tragédie. En insérant au spectacle des textes français des contemporains de l’auteur, Labiche et Dumas fils, Fokine confirme cet univers : l’inquiétante étrangeté de la vie quotidienne.
Jeudi matin, Oscar Berthelot se demande, gratte, retire, enfile, se dirige, se traîne, se déplace, discute, argumente, est.
La jeune Britney : oops I Cohn-Bendit again !
Depuis toujours le jeune homme sentait peser sur lui le noir regard de la Deesse. Ce soir il la défiait à nouveau en mettant le masque d’or : le splendide instrument de sa destruction seul pouvait détourner quelques temps la malediction de Venus, il rendait superbe, magnetique et brillant. Son pouvoir se nourrissait des coeurs que brisaient son porteur, de la magie qu’il pouvait voler aux malheureux qu’il rencontrait, de la seve des âmes, en commençant par la sienne propre. Il avait essayé de ne plus porter le masque. Pendant quelques temps il reussissait à arpenter la scène de sa vie sans trop de douleur, puis l’éclat d’un regard, un sourire qui ne lui était pas adressé lui rappelaient comme il était seul et sans amour. Il pleurait alors interieurement pendant de nombreuses journées sous l’emprise du masque : comme il aurait été facile de l’enfiler à nouveau pour conquérir ces yeux, cette voix qui l’avaient fait defaillir. La lutte était terrible et derrière ses yeux bouillonait la tempête alors qu’il combattait les images luxurieuses de son théatre intime : langues audacieuses, etreintes felines et râles humides… Tous le hantaient, chaque jour un peu plus, puis n’y tenant plus, il enfilait le masque et partait chasser, conquèrir et briser les âmes comme un dieu vengeur offensé eut pu le faire. Le masque l’affaiblissait peu à peu : de menues maladies, des taches sur sa langue, des défauts d’audition furent les premiers signes. Sa peau sous le masque prenait une teinte jaunatre et ses yeux s’enfoncaient dans les orbites d’un visage emacié. Il tirait une énorme fierté d’être l’ennemi d’une deesse et d’être parfois victorieux. Les quelques concessions qu’il dut faire ne donnerent que plus de prix à ses victoires éclatantes, aux chatiments qu’il imposa aux serviteurs de l’amour, de toutes ses forces. Et s’il perdit progressivement ses cheveux et ses dents, si sa vue se brouilla… jamais sa mémoire n’oublia l’exaltation du champ de bataille et du sang répandu.
Les symboles brillent
et notre arche semble éveillée d’un sommeil millénaire,
elle vibre lorsque nous dormons,
nos mages les plus brillants
avouent leur incompétence quant à la signification de ces manifestations étranges
J’aperçois les vieilles pierres de l’arche
durant mon sommeil,
elles possèdent une aura brillante
et semblent émettre un chant que je comprends
mais dont je ne puis me souvenir au reveil
Nous avons formé
un groupe et nous veillons l’arche nuit et jour,
guettant la moindre de ses manifestations.
Certains pensent que nous devrions lui rendre un culte
ou qu’il faut s’échapper tant qu’il en est encore temps
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J’aime bien respirer la tôle d’argent et ton pantalon de vinyl blanc, la radio chromée joue « Loving you » Soudain la tempête de phares éclate comme un bruit blanc sur un napping de brouillard… Les sentiments de l’auto roulent |
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Un endroit bancal, pas de flics cachés, un endroit bancal pour parler avant d’éclater Couché sur le rail… y’a plus rien à sous titrer, j’crois que ça va aller. Un endroit bancal pour bouger ceinture attachée Un endroit bancal pour aimer, touché-coulé, y’a plus rien à en tirer, je crois que ça va aller… |
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Le plaisir violent fait craquer la troisième nos pieds se touchent à grande vitesse accélère je viens. Dans cette mise au point, la nuit court vers sa fin et la route jaunit, et la pluie aussi. Mais elle ne menace pas, elle est très loin déjà… derrière toi… Les sentiments de l’auto roulent… |
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Les sentiments de l’auto roulent.
Je sens ton sexe éclaboussé de diamants éclatés par milliers. Le jaune devient gris oranger, l’air a ce parfum d’essence évaporée |
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Un endroit bancal pour aimer. En tous les cas c’est une épave, une oeuvre d’art un endroit bancal pour rêver, y’a plus rien à en tirer et je dors dans Mon endroit bancal |
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Igor ne sourcilla pas. Les bras croisés sur la poitrine, il attendait bravement que le silence se fit. #ios4
weblog :
je peux me tromper
mais traiter les tourguenistes
de « Russian Fag Brothers«
ça peut paraitre un peu
abusé mais ce matin
ça m’a fait bien rire
car, oui, il ne
m’en faut pas beaucoup.
ceci n’est pas une
véritable tranche de
ma vie mais bien sur
une oeuvre de net-art
complètement essentielle
à l’art contemporain
dans son ensemble,
donc petites bougies
et bravo-bravo
dans les tribunes.
Je pense que si je laisse tomber ce joli bouquet de roses bleues par la fenêtre, je vais enfin savoir à quoi sert Twitter. Révélation.
je t’offrirai tous mes dons,
oui,
petit frère,
je t’apprendrai la magie,
les quelques tours que je connais
ils sont à toi,
mon masque d’or,
je te l’offrirai
et lorsqu’on parlera des frères sorciers
on pourra dire
le plus brave est le dernier,
je t’aime tellement,
tu me manques.
Courir dans la forêt, 3,4-méthylène-dioxy-méthylamphétamine, dose massive de sérotonine en approche, tenir la main de ses amis, sains, nus.

PARIS (Reuters) – Un inconnu a été arrêté sur les Champs-Elysées en marge du défilé du 14 juillet alors qu’il venait de sortir son gros fusil d’un étui à guitare peu après le passage du président Chirac, rapportent des témoins.
L’homme a déballé son arme non loin du Rond-Point de l’Etoile, alors que Jacques Chirac venait de passer à découvert, à bord d’un véhicule militaire, a constaté un photographe de Reuters.
Des passants ont donné l’alerte par des cris et les policiers présents ont jeté l’homme à terre. Interrogée par Reuters, la Préfecture de police a expliqué qu’elle ne pouvait pas fournir d’autres éléments dans l’immédiat.
in « deux heures de lucidité » de noam chomsky, les arènes éditeur.
(héé non, ça n’est pas une réplique du captain Kirk
en même temps, 2 heures de lucidité, c’est, mmm…
comment dire…euhhh…hein…?)
On va ouvrir une enquête, le ventre de la victime.
Entropie, sérendipité et chaos.
Le début est sec, c’est exprès, pour vous aiguiser les dents. Ca devient vite plus tendre. Et le meilleur est à la fin. Un bon blog c’est comme l’amour.
Et le lama de me dire en souriant : je t’offre ce poignard-à-tuer-le-Moi. Quand ton Moi sera mort, tu l’offriras à ton tour. À cette amie.
Le matin, enfin.
Procédé pour une installation : la vie
Marcher, toujours déambuler, le long de ce même canal à l’infini, ou le long d’une route, d’une rue, un soir, un matin New-York-fantasmée ou Paris-mon-rêve-en-vrai. Je ne sais plus, mais ne jamais s’arrêter d’avancer, courir parfois, ramper souvent. Amasser les espoirs, les rires, les regards doux, les ranger contre son coeur et les chérir quand il fait froid sur le chemin, toujours avancer. Un nouveau foyer, une place au coin du feu, s’y asseoir une seconde, se lever, saluer et reprendre la route. Trouver un compagnon de voyage, tenir sa main un instant, l’aider quand il peine, s’appuyer sur lui les jours de fatigue, se séparer, se retrouver plus tard à un carrefour, à la veillée, se blottir une minute et se relever, repartir, sans cesse avancer vers…
Mina sursaute. Igor végète. Tout est bien. Les tambours.
oublie ceux que tu as aimés,
tu es avec nous maintenant,
tu es habillé comme nous,
tu executes les memes taches,
tu as les memes centres d’interet que nous,
tu vibres à l’unisson de notre vibration,
tu es un autre,
n’est-ce pas merveilleux ?
Si je ferme les yeux, Internet n’existe plus ?
Un traducteur corrézien ivre de joie mélange pourparlers de paix et phase de poules. Drame.
Si vous voyez (encore) ce que je veux dire. Pour vous désinscrire du monde. t.co/4AGoIR4
[999poèmesSERIEtourgueniev]
289
la fin c’est bien
j’écoute nous deux et je voudrais la nuit
tu es simplette et si douce
Pendant l’été on bosse…
Nicolaï : hé ?
Igor : hé !
Igor : kesktuveux ?
Igor : allo ?
Igor : hé !
Nicolaï : le slip de ta reum
Igor : hum
Igor : vachié dans ton cul poilu
Nicolaï : tu m’entends ?
Igor : oui
Nicolaï : chouette
Igor : vachié dans ton cul poilu
Nicolaï : korebouk
Igor : ‘rnebouk
Nicolaï : kornebouk !
Nicolaï : Kk
Igor : k
Igor : ça va gros pétard ?
Nicolaï : pouet
Igor : cucul
Igor : tu fais quoi ?
Igor : peter dans ton cul
Igor : trou du cul du chat
Igor : la bite à papa
Nicolaï : Je parlez-vous fronché ?!
Igor : j’suis pas un fronché j’suis un américain
Nicolaï : américon ?
Igor : américon citizon
Nicolaï : aaaaaaaaaah
Nicolaï : schlasse
Igor : schlasse la schlasse américone
Nicolaï : Gutten Zlipen
Igor : Magdalena langocha Zlipen zliiipen
Igor : Zliiipen
Nicolaï : It iz olmost ze sème word in germane for sank you
Nicolaï : Zliipen !
Nicolaï : Danke
Igor : Meine Zliiipen esto tutti Chocola
Nicolaï : Danger
Nicolaï : Dubist eine Zliipen del Gasapacho !
Igor : Gazapach deine urselve deine urselfe gaspatacho
Nicolaï : Gaspapatte der panier en rond !
rise and shine…
– ho, regarde mamie, là, dans le ciel, un aigle !
– mais non mon petit, on ne dit pas un aigle,
on dit: un oiseau de couleur…
Orange juice, dishwashing mess and non-falling bombs
NEVER SAY AGAIN : j’abdique.
{encore}
fucker
Puis finalement constater que la métempsychose du mouton s’achève en son sein
Arrêter le flux pour mieux le poursuivre dorénavant
Vivre des paradoxes édictés comme des commandements
En survivant tout en mourant un peu plus à chaque fois que le soleil }me{ fuit _
Rien à voir
et ça se poursuit dans une folle allégresse…
et je vais me gondoler à un point
que vous ne pouvez pas imaginer.
————————————
ce matin un lapin ?
suer sous le soleil voilà où jen suis
manger des scarabées dorés voilà ce que je suis
un fantôme décoré voilà qui je suis
décoré de mes rêves, de ce que je ne voudrais pas voir mourir
je cultive l’herbe du silence, pour que les autres la mâchent
la paix, la paix, la paix
demain, je rêverai que je suis
demain, je construirai d’autres songes
estivaux, hivernaux, pour une vie entière
où s’arrête la vie? inconnu délicieux
mots sirupeux et rêves au sucre
ça fond ça colle et ça coule
je vomirai vos désirs, les remplacerai par mes craintes
et demain sera noir
Depuis deux heures Mina démonte un vieil obus. On essaie de l’emmener danser, au village, mais impossible de la décontenancer. Elle assure.
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DDDDDBDDBBhhDDDDDBBBBBBDhzs+<(~~-~~~(<<<+==szhhDDhDDDhhhDDDDhDDDDDDDBBhDBDBBBBBBBBDz=+(--'.....''-~~~(( |
Pendant les combats, la vie continue. Teatime pour Mina. t.co/McsbM8Fe
Ici c’est la journée sans achat deux jours sur trois.
Les ambassadeurs se rencontrent régulièrement pour tenter de défricher la situation internationale confuse, ivres. t.co/9ThVSkxw
L’Australie l’autre pays du fromage.
logoled articule

La succession monstrueusement chiante de réveil-matins ritualisés et d’abrutissements de soirée tout aussi mécaniques nous pompant décidément le cortex à un niveau rare, nous, dernier carré neuronal non-liquéfié dans le marécageux marasme post-hivernal et pré-pandémique (Kanz K – quelques temps), décrétons officiellement la Désagrégation du temps social et le Basculement de la trop classique succession claire-obscure vers quelque chose d’un peu plus original. Ainsi, à cette heure précise les horloges menteuses affirment avec leur habituelle autorité qu’il est dans les environs de dix heures trente, nous répondons en nous grattant l’oreille qu’il est en fait dix-sept heures, d’une journée qui en compte quatre-vingt trois. Point. Le ciel, qui tout aussi classiquement se présente comme une toile de fond grise et plombée qui dégueule son crachin de merde, est en fait, à partir de maintenant, teinté d’un beau violet profond, avec des volutes rougeâtres vers le nord. S’il pleut, ce sont des flocons d’avoine bleutés, un muesli troposphérique comestible. La température, qui flirte avec les trés fameuses « moyennes saisonnières », grandes imbéciles conventionnelles, vient brusquement de monter en flèche pour atteindre les 800°C. Sans foutre le feu à quoi que ce soit, notez. L’entourage humain immédiat s’exprime désormais en maori ancien, mais de toutes façons on ne l’écoute pas. A la limite c’est musical, ça fait une ambiance (toodidoo). Voilà pour le décor. Ensuite, en fermant les yeux, apparaît un arthropode psychostile transi qui continue de chercher ses protocoles, et qui ferait bien de s’activer avant que son objectif n’aille s’évaporer plus loin. Ok la carcasse permet de mettre des coups de tête dans les murs indéfiniment, mais on s’en lasse. Et la liquéfaction des organes internes peut devenir permanente. Par ailleurs il serait particulièrement regrettable de caner avant d’avoir vu une aurore boréale. Il y a donc une somme de chantiers à poursuivre qui fout le vertige, tout en évitant les tractopelles.


« La question qui revient sans cesse sur l’obligation pour un tourgueniste de ne pas retranscrire son nom donne souvent à lire ou à entendre d’étranges choses. Cela peut aller de la simple prohibition automatique à la raison la plus occulte qui soit. La vérité est ailleurs, et il suffit de se plonger dans les racines du tourguenisme et de l’Ecole Hélicoïdale Molletonnée pour le comprendre. Nous essayons de décrire très brièvement quelques pistes qui devraient être suivies par nos derviches tourguespires. Mais entrer dans un tel egregore implique de conserver à l’esprit que si l’on cherche à percer les mystères de la Spire, l’on se doit de le faire dans le respect des hélicoïlinks car le paradigme tourgueniste veut que le Spirosyndrôme Circonbullaire soit chargé de la puissance de la création de l’univers lui-même. Le tourgueniste pense que le nominalisme interventionniste n’est qu’une permutation de la rosace bloguistique. Mais par référence à la sémantique habituelle, la carte n’est pas le territoire. Or cette occultation, si elle est mal comprise ou mal dirigée, peut être destructrice pour le tourgueniste. Osons donc méditer sur le nom, mais dans le souvenir du respect et de la crainte du pouvoir qui est en lui. Sans déconner.
D’ailleurs, depuis la parution du livre « Tourguaos : making new science » de Sikorski en 2009, cette science est en effet en voie de former un nouveau paradigme qui influence plusieurs secteurs de la science traditionnelle. Comme le mentionne Sikorski (ibidem) : « Avant 2007, aucun livre de prospection nexialiste ne contenait le mot fractal ; en 2015 je pense que l’on ne trouvera pas un livre de physiopsychomancie qui ne contiendra pas ce mot ». Cette nouvelle science appelée communément science de la complexité ou tourguenisme, a vu le jour dans les années 2000 et s’est développée notamment grâce à la puissance de calcul des nouveaux ordinateurs, aux réseaux de télécommunications multiplexés, et aux interfaces allégées. Elle regroupe actuellement plusieurs courants qui partagent notamment le fait de reconnaître le rôle du tourguenisme dans la genèse de la complexité. Trois tendances majeures s’appliquent a ces théories, qui sont : l’étude des systèmes dynamiques bullaires et chaotiques, à partir des précédentes modélisations des systèmes complexes comme la météo ou l’économie (toodidoo). La deuxième s’intéresse à l’auto-organisation des systèmes bullaires, réseautale, intersticielle, dans laquelle on peut inclure les structures dissipatives, les gigognes gidouillesques, et l’implémentation structurelle qui segmente les sous-groupes en circonbulles, nocturbulles, corticobulles et bulles. La géométrie fractale se caractérise par son invariance d’échelle, c’est-à-dire le fait de retrouver la totalité dans la partie, peut importe à quel niveau on observe la structure. Vous me suivez.
Mais malgré tous ces développements, il existe une confusion primordiale autour du terme « tourguenisme ». Selon Sikorski, on retrouve plus de trente-et-une définitions différentes de sa complexité spirale. Autant dire qu’on entre pas là-dedans comme dans une bibliothèque verte, vérole. »
Pr. Drunnörst Gulkstra-Grüll, préface au « Codex Troglodidactique de Tourguenisme Appliqué », mai 2009.
Non mais faut arreter Sophie on est en train de spamer Tourgueniev.
Le mec de droite parle tout seul au chat.
Nicolaï me surveille.
Bye Bye ça suffit
elle dit :
j’aurais voulu qu’il m’accompagne là bas
mais,
lui dire que je suis inquiète
aurait été comme un aveu,
je t’ai trompé, j’ai peur.
et son parapluie à la main, elle part vers l’hôpital
machouillant les derniers ongles
qu’elle gardait pour l’hiver.
Mai 1999 : j’ouvre les yeux dans la lumière. Le fleuve est si long que les plus vieux d’entre nous ne se souviennent pas du départ, du port.
il dit :
si tu arretes de manger, tu es malade, tu as des crampes et des sueurs froides.
si tu arretes l’heroïne, les symptômes sont les mêmes, mais en plus violents, parce que tu essaies de t’arreter completement.
quitte à interdire les drogues dures, commençons par interdire la nourriture.
on entend :
Arrrrrgh.
plan fixe sur le Danube, immense
Un courrier du petit Charles M. de Cincinnati en Ohio : « Toutes les nuits, pendant que vous dormez, je détruis le monde ». Merci Charlie.
Paradise is hell.
Radical Myriagone Syndrome

Lobotomy, my fantasy
Lobotomy, seems nice to me
Lobotomy, is what I need
Lobotomy, sounds nice to me
????? ?????? ??? ??????
Ce que j’aime chez les snipers c’est que pour les déménagements on peut toujours compter sur eux pour porter la machine à laver, bleue, nus.
Comme le rappelle si bien Médoc, dans les années 80 on s’habillait exclusivement avec les vêtements des ennemis vaincus au combat.
Secret secret secret…
Les images se grimaient et se paraient de mille couleurs pour séduire les hommes, toutes possèdent la langue habile et le charme facile des créatures enjoleuses des deux sexes. Bientôt leur influence sera telle que plus rien ne sera en mesure de s’opposer à elles. Elles balaieront la philosophie d’un revers de la main, supprimeront la vérité et enverront les hommes mourir au loin pour les plus belles d’entre elles.
Pourquoi jamais on dort ?
Etc…
DREADLOCKED
Elle était émue perdue dans la foule. Le reggae l’avait toujours fasciné par ses mélodies aux rythmiques douces et dont les percussions claquaient comme des balles de fusils. Des paroles pleines d’espoirs nées dans une île brisée par la violence. One step forward, two steps backward. Elle s’imaginait mourir piétinée puis les gens contemplant son cadavre humilié tandis que résonnaient les mots de liberté, d’amour et de foi. La pluie ruisselait sur sa casquette usée, puis coulait le long de son visage impassible dans l’indifférence générale. Le tempo appelait en elle des pulsions meurtrières. Alors, d’une cicatrice anonyme, sa bouche se mua en simple sourire de satisfaction.
Carver fût la pire créature que la terre portât jamais. Mina en fût la douce contrepartie. Igor comptait les points en tuant les poulets.
Igor et Mina, sont des. Cylons. Carver. Non. Frak. U. Et l’homme à la tête de chat…
Ce matin, l’ascète est totalement fermé.
l’échec d’une manipulation génétique. une mauvaise construction dans le texte. il y a quelque chose qui ne colle pas mais vraiment pas. quelque chose d’infime qu’il n’y a que moi qui peut voir. la moindre application et ça explosera à la gueule de n’importe qui. l’erreur met les génies au niveau des débiles. la moindre erreur et c’est comme si rien n’avait été fait. mourir hier ou avant avant des siècles avant c’est la même chose: il est mort. la différence est minime, savoir employer les mots que tout le monde connaît et utilise. « parler avec les mots des autres, ce doit être ça la liberté, voilà ce que je voudrais faire ». et après? pas de différence ou une différence minuscule, quelle est la différence?
Instants IV

Laguissante, Geneviève déploya ses tentacules dans une ultime tentative de caresse.
– Pourquoi ne pouvons nous vivre ensemble que pendant le coït ? Pourquoi m’interdis-tu l’accès à ton moi, aux origines de cette cicatrice de lasernium qui n’est qu’un stigmate de la violence induite par ton rapport à l’autre ?
G. se retourna dans le lit, dans un sanglot étouffé.
– Ecoute Geneviève… mèle-toi de ton cul.
Mina, légèrement nostalgique, à Igor : « Je crois que le trou effrayant à la place de mon cœur est le centre de l’univers connu ». Vertige.
Irrationnel, édredon-barré, souvent accidentel, jamais vraiment volontaire : le tourguenisme. Vous ne nous croyez pas à l’intérieur de lui, cependant, l’un ou l’autre.
merci appuyé à l’inestimable Igor Tourgueniev, fabricant des cathédrales de l’homme de la compagnie des allumettes…
La 38ème porte de l’enfer. On rase gratis. Igor rigole jaunâtre. twitpic.com/1lk5on
La vie est intéressante. Pleine de folles surprises et de petits espoirs. Si doux. Et maintenant : la nuit.

Avec T. et F. on est passé au bar Biturik.
Charmant endroit — — —
Ils ont commandé des Prozac Sunrise et des Temesta Colada.
Pour ma part j’avais opté pour un Lagoon of Xanax.
— — — — —
Ces cocktails étaient furieusement foudroyants…
Pas autant que S. qui s’amusait à perdre la boule au flipperatomik
— — — — —
Et puis c’est charmant ces bombes-lustres
Les ombres sous la pluie"
Je me suis encore réveillé habillé ce matin. J’ai du mal à émerger. Je ne sais pas exactement où je me trouve.
Plus tard, le docteur un sourire apitoyé sur les lèvres vient me voir.
« Vous devriez tenir compte de mes avertissements. Je fais vraiment du mieux que je peux avec vous, vous savez ? »
…
« Vous avez des illusions suivies de pertes de conscience. »
Je l’écoute d’une oreille distraite ; en regardant la pluie ; je sais bien que je suis normal : ce ne sont pas des illusions. Comment expliquer ce que je vois, comment expliquer ces ombres sous la pluie ?
Peut-être me verrez-vous un jour dehors.
Nous serons entrain de danser sous la pluie.
Quand je vois mes amis dehors, je les rejoins.
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la ville était inondée de sang et ravagée par des langues de feu – mes amis poursuivirent leur chemin, tandis que je tremblais encore d’angoisse – et je sentis que la nature était traversée par un long cri infini.
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les paysages défilent derrière les doubles vitrages, cimetières, cimetières pas terminés à espace prévu pour les suivants, villages, lotissements, campagnes, autoroutes, à l’intérieur tous les bruits sont étouffés, on n’entend pas passer les gens dans le couloir, ni le voisin tousser, ou si peu… la tête tombe, sursaut réveil d’une micro seconde de sommeil. le regard retourne à la fenêtre, il voit son visage dans le reflet, si précis, contours un peu troubles, mais chaque imperfection de la peau dessinée, et le visage de celui de devant endormi. derrière les yeux sans profondeur des taches vertes, marrons qui se mêlent dans la vitesse; zoom, le regard se rectifie, un champ. douceur du passage, bonheur du départ.

























