Vous ne savez faire que ça ? – t.co/Bgabc0W
1920. Happening Tourgueniste. Mais qui était devant les caméras ?
Et, illustre, l’homme à la tête de chat referme, paisiblement, le grand livre de sa, chaotique, jeunesse. t.co/Jh82UyINdy
…
Maxine et moi on vivait ensemble depuis 6 ans quand c’est arrivé
Deux fois plus de petits que ce qu’on espérait.
Catherine nous avait prévenu qu’on risquait l’invasion.
Les petits roux et les gris étaient ok.
Mais les blancs, moi ça me disait trop rien.
Tu vois le genre :
« je suis un intellectuel de droite non-spectaculaire »
Carrément ingérable, surtout pour une si petite structure.
Donc on a commencé à les éparpiller autour de nous.
Les blancs partaient bien finalement…
Les journaleux roux, on en a donné deux à Jeremiah.
On a gardé les trois petits gris pour les expériences.
Et le dernier roux, Bourdieu, a disparu un matin avec la bonne.
Maxine m’aime, je crois.
Tout à l’heure, elle m’a frappé avec la machine à écrire.
Les petits bouts blancs de ma tête sont tout partout autour de moi,
Elle savait que je voyais Catherine en secret.
Elle m’aime, je vous dis.
Oh… Bourdieu te voilà…
Tu veux manger les bouts blancs de ma tête ?
Te gêne pas
Je vais plus en avoir besoin.
Maxine.
…
aujourd’hui, c’est l’arbre qui a été le plus forT, pas ma main…
a one, a two, et chante
les hématomes c’est dans le dedans
tu prends un pain et c’est bleu
tu prends un pain et c’est bleu
pitinnnnnnnnnn,
les hématomes, c’est du dedans
c’est du dedans
et c’est moiiiiiiiiii le grand schtroumf
et c’est moiiiiiiiiiiiii le grand schtroumf
les hématomes,
ça se te tatoue dedans
à l’encre de prison
à l’encre de marine
à l’encre du fond et du profond,
les hématomes
pitinnnnnnnnnn
les hématomes,
ça se voit comme une blague au milieu de la figure,
tu prends un pain et c’est bleu,
ouais, c’est vrai que ça se voit bien,
merd, pitinnnnnnnnn
et c’est moiiiiiiiiii le grand schtroumf
et c’est moiiiiiiiiiiiii le grand schtroumf
c’est pas yves klein
Déjà quatre hivers à ne savoir que faire.
II
L’histoire commence, tout à coup. Quelqu’un prend la parole, et s’inscruste littéralement dans l’oreille d’autrui. Choquer ? Agir plutôt, faire tourner la mécanique du dialogue ; au nom de l’amour, du sacrifice peut-être ; Il y a-t-il des actions remarquables ? Des positions enviables ? Je ne pense pas ; celui qui va saisir la voix risque d’incommoder, de gêner, d’ennuyer. Il y a l’espoir d’être entendu ; monde des écrans, écrans des mondes, enthousiasme groupées, réalité masquée ou transmise dans la fatigue. Quel est l’objet ? Le sujet ? Déplacés. On sait vite comment neutraliser le projet en l’escamotant, c’est à dire en le montrant du doigt. Laissons de côté le style grandiloquent contre les petites doses de paroles prévues. En général, vous lisant, j’éprouve ce sentiment lassant d’avoir déjà vu, digéré, cela est bien. Mais facile, d’étonner, systématiquement. La question (encore) demeure vive, acérée, comme s’il dépendait de nous pour échapper à l’anxiété de la réponse. Où sommes-nous ? Au seuil des possibles. J’avoue que la phrase est presque ridicule. Mais encore. Dans aucune tonalité, aucun territoire ; aucun pays. Dans une langue, soit. Mais nous n’avons pas le choix. Jaloux des images, certes. Avec les mots, il y a l’exigence du sens, de la direction, du fruit à trouver. Se dépeupler, accepter le vide en soi, prendre sur soi et comprendre cette vérité au milieu de l’encombrement des interfaces. Dans l’éphémère, je devine l’importance d’une posture du doute ; momentanée, oui. Mais après, la vie reprend ses droits ; le téléphone sonne etc. Dans l’exception d’aujourd’hui, j’assume n’être personne, être nulle part, ne rien à voir. L’aveu d’une nudité ? C’est ça. Attitude ascétique ? Religieuse : que cette purification m’achemine bientôt jusqu’à vous, dans le désordre, le trop plein d’idées, de matières etc. Des liens entre les esprits, corps, lignes… Mais un mot bourdonne à mon oreille et je ne l’aime pas. L’histoire l’a grossi, signalé comme le pire de tous : fusion. Restons à l’abri du MO®T.
Disque. t.co/7Quule5R
Hahahaha haha hahahaha haha hohoho hihi hahahaha hehe hohoho hahahahaha haaaaaa ha ha… #hell
Étymologiquement, le mot hachette désigne une petite hache utilisée à une main (hache + suffixe -ette). #no #hell #geek
Minuit pile ?
le récitant : on retira le velarium étalé sur l’avenue de cyprès et l’on apporta des flambeaux.
T’as l’air un peu palotte, t’as mal dormi ?
Tes ch’veux c’est une horreur, de la paillasse !
T’as le regard dans le vide, tu fumes beaucoup trop.
Tu dors plus, tu manges plus, tu recommences à te droguer.
T’es toute moche, recroquevillée sur ta chaise, en écoutant de la musique triste.
Tu fais un deuil, mais tu ne connais pas le nombre de morts. Peut être même que tu en fais partie.
Tu ne sais plus à qui tu as menti, à qui tu as dit que tu allais bien.
T’es aigrie, t’es jalouse, va pas chercher plus loin.
Non, rien ici. Hum.
Marc Levy : Il y a des tempêtes, il y a des situations extrêmement vertigineuses, il y a bien sûr une histoire d’amour, il y a tout ça.
Mon beau prince
Qu’il vienne mon Prince charmant !
Qu’il vienne…
Que je lui pète la gueule pour m’avoir fait attendre aussi longtemps !
Mina, Igor et Carver, ce matin gueule de bois. L’homme à la tête de chat prépare une infusion. Préparer sacs de sable et cocktails. Molotov.
Hasard des rencontres
Je discutai avec elle, jeune et jolie étudiante 24 ans tout au plus. Dans la conversation, le fait, que je fus marié sept ans, émergea.
« Mais comment est-ce possible ? Quel âge as-tu ? » Me demanda-elle ?
« Quel âge me donnerais-tu ? » Répondis-je, de manière faussement ingénue.
« Je ne sais vraiment, 27 ou 28 ans ? »
A ces mots, je fus flatté un bref instant et je compris immédiatement que son espoir serait déçu : mes six ans de trop m’écartai de ce qu’il était possible de concevoir.
Conclusion : j’ai cru comprendre que c’était tendance d’avoir une relation avec une femme plus âgée. Mais qu’attendent-elles ?
Parfois il faut se taire et parfois il faut dire quelque chose. Je me demande dans quel cas je me trouve en ce moment. Et boum la porte.
En vrac
Le retour sur soi : restituer dans
le langage arrêté la vitesse de
la vie.
Idiotie.
Faire des phrases, comme des cabrioles et
se préserver du jugement
que des abrutis sont toujours prêts à dire.
So what ?
Mots courts, traits courts ; examen médical d’un nombril,
cavité sans profondeur.
Souhaitez-vous faire vaciller le sens ?
Remplissez-moi ce nombril d’images,
gavez -le jusqu’à la satiété.
Oui oui oui
Ce que je fais me renseigne parfois sur qui je suis.
Projets
Rester fidèle au principe selon
lequel l’origine de la phrase est inconnue,
sa destination folle (cachée) —
et sa danse, forcément érotique.
B.L.V.
« Je n’ai jamais été mis en vie. »
Nerfs.
Il s’était mis à détester
les images ancrées dans le quotidien,
les récits nains et peu glorieux de la
vie immédiate ; croyant peut-être
bêtement que la transformation n’est pas
un vain mot, qu’il est toujours possible
de décoller de la misère
(sexuelle, alimentaire, littéraire)
et que rendre compte sans projet
de son impuissance face à la vie,
est une agonie qu’il ne peut plus supporter.
Paris.
A quatre heure du matin, traversant le 17 ème,
croisant des putes fatiguées, il ne faisait
pas très froid, je vous (r)assure.
Bob Dylan.
« I don’t know how much longer I can wait. »
Finale.
to be continued dans l’étonnement sans fatigue
couleur rouge vagues sensations de mobilité
capricio ça fait partie du jeu du seul avec ou sans suivre
la première route vers l’indéfini
soleil se fait rare quand j’ai un besoin urgent de lumière
pour développer mes images.

Ceci n’est pas un commentaire.
Ceci n’est pas une guerre virtuelle.
Ceci n’est pas vraiment cohérent.
Ceci n’est pas non plus le fait du Mime Marceau.
Ceci n’est pas grand chose.
Ceci est un happening Tourgueniste, bande d’ignares.
Que Jah soit dans vos coeurs. Rastaffarin !
Je peux sentir la morsure. Nous aimons les oiseaux. t.co/TUs1CMH
La nuit…
Glitter !
———————————————-
ce matin, une rencontre inatendue
avec un vieil ami. j’ouvre les yeux
doucement et il est là, au pied de
mon lit. il me regarde de ses yeux
verts. « Papa ! » je dis mais pas trop
fort car je ne dors pas seul. Il me
sourit mais ne dit rien, il se contente
de regarder la forme sous la couette
à ma gauche. puis il jette un coup
d’oeil alentour au désordre qui règne
dans la chambre. sur le sol,
quelqu’un dort sur un matelas et par
terre la bouteille de gel est renversée.
le chat dort au bout du lit et on peut
entendre dans le bureau les
ronflements sonores de qui
vous savez. « Papa ? » je dis.
Il sourit de plus belle et commençant
par son sourire, il disparait.
———————————————-
– Allo ?
– Bonjour, c’est ta grand mère
– Ca va ?
– BONJOUR.
– Oui, bonjour…
– Tu donnes pas beaucoup de nouvelles, hein.
– Ouais, tu sais, moi, la famille.
– Bon. Je reste pas longtemps parce que, hein, ton portable, ça coute cher.
– Tu fais comme tu veux…
– A part ça quelles sont les nouvelles ?
– Bah… comme d’ab, je taffe.
– C’est bien, ça, si tu as du travail. Bon, si tu veux de mes nouvelles tu appelles, hein !
– Oui, oui, bien sur.
– Bon, je te laisse, hein, parce que ton portable, ça coute cher, hein !
– Ok. Salut.
– Salut.
The Unbelievable Truth.
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Ainsi, il semblerait que l’individu Igor Tourgueniev, alias Tommy Gore, soit parfaitement et outrageusement en vie. Il aurait été aperçu dans une page de publicité pour la marque Campers à la page 388 du Citizen K Printemps 2004. Une enquête a été menée à ce sujet. L’individu Igor Tourgueniev se serait reconverti dans le mannequinat et aurait déclaré à ce sujet : « Mais enfin marre ! Foutez-moi la paix ! Marre d’être au chômage ! JE VEUX DU FLOUZE ! Hype ou pas, JE VEUX DU FLOUZE, PUTAIN DE MERDE ! Des petits fours ! De la Veuve Coquelicot ! Lâchez-moi la grappe ! » Ce qui semblerait constituer une explication tout à fait plausible à sa reconversion. Nous n’avons pu en savoir plus, l’individu Igor Tourgueniev étant à cet instant là en pleine séance de maquillage pour le dernier défilé Jean Paul Gautier.
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Règles de sécurité !
Il est nécessaire d’utiliser un gant épais pour ouvrir
l’huître afin de ne pas prendre le risque de se blesser.
Soyez très prudents : les hôpitaux observent une recrudescence
importante des blessures des mains liées à l’ouverture des huîtres
au moment des fêtes de fin d’année.
L’objectif est d’introduire l’extrémité d’un couteau pointu
entre les valves de façon à sectionner le muscle adducteur
qui maintient les valves fermées, notamment lorsque l’huître
est hors de l’eau ou lorsqu’elle est dérangée. L’utilisation
d’un couteau à huîtres n’est pas appropriée pour observer
l’anatomie car on risque d’arracher certains organes.
Les muscles adducteurs des bivalves sont dotés de
caractéristiques particulières permettant leur maintien en
contraction pendant une longue durée en dépit d’une dépense
énergétique limitée. La contraction tonique du muscle
adducteur de l’huître est capable de développer une force
de 0,6 kg/cm² pendant plusieurs jours. Sa contraction phasique
développe une force de pointe allant jusqu’à 12 kg/cm².
Saisir l’huître dans la main gauche gantée, pointe avant
dirigée vers soi, valve droite (plate) vers le haut. Repérer
la zone d’affrontement des deux valves vers le milieu et y
introduire la pointe du couteau. Par des mouvements latéraux,
faire pénétrer la lame en profondeur le long de la face
inférieure de la valve droite. Sectionner le muscle puis
séparer les deux valves.
Inspiration littéraire
Pour écrire, je m’appuie sur trois choses :
mes nombreuses lectures,
sur mes voyages,
et sur ma propre réflexion.
« Il était une fois une jeune femme qui marchait sur la rive d’un lac suisse et qui se faisait désintégrer par un rayon laser. »
I ℒℴѵℯ to ℒℴѵℯ (air connu).
un Tropico, coco ? ♫ blip.fm/~4u186
Igor au serbe borgne : je révère un dieu avec une tête d’éléphant. Mina : je peux toucher un pigeon à 200 miles avec ce satellite afghan.
« Malgré son immense savoir et le mystère qui l’entourait, il supportait le poids de l’humaine et terrestre condition qui le faisait s’empêtrer dans les minuscules problèmes de la vie quotidienne.«
Gabriel GARCIA MARQUEZ
Je parle japonais avec une pomme de douche illettrée. Nos idéaux se rejoignent.
Post it
Photographier serait l’art de l’errance à la portée de tous.
Pour mon amie M : » une pure folie. »
Do it.
Une nuit,
mercredi soir,
lire un livre,
jouer un peu,
attendre ta venue,
rien ne vient.
Une nuit,
j’ai froid,
toujours pas de toi,
tu manques,
jouer un peu, en attendant.
Il pleut,
j’ai chaud,
jouer encore,
t’attendre,
regarder les ions qui vont
et viennent.
Say you want a revolution.
Carver, il y a quelque chose dans votre dos. A Pompéi, tournez à gauche.
personne pour arreter le temps, rien qu’un petit peu ?

je ne veux pas quitter cette ile que j’aime tant,
je veux y passer encore une dernère nuit,
là,
entre tes bras.
Autographies
… CLIC…
Valéry
« Soumets toi tout entier à ton meilleur moment. »
Conversation.
Je lui dis au milieu de la nuit, lors d’une fête insensée :
— C’est en apriorisant de tout que tu deviendras folle.
Fête.
Grande santé : être irresistible, illimité
le corps se sent vivre et la pensée dans les
alcools a quelque chose de sanguin.
Titre.
Après le Mécrit de Denis Roche,
voici venir le Décrit de …
Avertissement.
Si votre prénom comporte un seul A, passez
votre chemin.
On m’a dit :
« Fais en sorte que je puisse te parler ! »
Dans la maison.
Je chante, et j’admire la tenue de x, y, et z, mes favorites.
Réponse/
De quoi veux-tu que je te parle ?
L’eau, l’acidité, la vague, la transmission,
la perle, l’esquisse, le mouvement qui déplace les
lignes, le battement de l’œil, le coit pour imiter la vie,
l’extension de mon corps vers toi, bruissements, moment
qui s’éternise, et multiplie les raisons de voyager.
Samedi.
Regardé Alien en buvant du porto,
puis attrapé au vol la voiture d’un petit
photographe de mode Italien (Une Lada rouge de Torino),
direction LouisWeiss où je regarde sans
conviction la vidéo de
Sarah Jones et ses plages de Miami.
Rêves.
Mélange de temps, et fusion de personnes
de ma vie, périodes fondues ensemble, sans espoir
de pouvoir les discerner, les comprendre, les aimer : effrayante unité !
Matin.
Téléphone de M. ,dans le sud :
Charles Fréger est un connard ! «
Reprise
De quoi veux-tu que je te parle ?
Tout ceci n’est qu’un échauffement en vue d’un texte à venir.
…CLAC…
Je peux ouvrir ce chien juste avec une orange. Couper un artichaut en quatre ne le ramènera pas parmi nous, ce maigrichon. On va limiter ça.
Bienvenue sur ce putain de bordel de merde de site des Abrutis Amoureux de l’Art Anonyme
Les Abrutis Amoureux de l’Art Anonyme sont une association d’hommes et de femmes qui partagent entre eux leur expérience, leur force et leur espoir dans le but de ne surtout pas résoudre leur problème commun et d’aider d’autres Abrutis Amoureux de l’Art Anonyme à s’enferrer dans la connerie la plus crasse afin de ne jamais au grand jamais se rétablir.
Le désir de ne jamais arrêter des A.A.A.A est la seule condition pour devenir membre des A.A.A.A.
Les A.A.A.A ne demandent ni cotisation ni droit d’entrée; nous nous finançons par nos propres contributions. Les A.A.A.A ne sont associés à aucune secte, confession religieuse ou politique, à aucun organisme ou établissement, bien au contraire ; ils ne désirent s’engager dans aucune controverse, bien au contraire ; d’ailleurs, ils n’endossent ni ne contestent aucune cause, toujours, bien au contraire.
Notre but premier est de demeurer demeurés et d’aider d’autres A.A.A.A à le devenir, et pourquoi pas, à le rester aussi un peu, peut être, le plus longtemps possible en tout cas, et ceci, malgré tout, bien au contraire.
©A.A.A.A
ps: oeuf dur powa rulez
La dernière fois que la milice avait trouvé la planque c’était le soir de l’internationale chantée sur singstar.
Nefertiti prend son panard
petite pièce minimaliste en un acte à jouer aux toilettes
(ou à l’Opéra Bastille, voire au Palais de Tokyo)
les personnages :
un homme : habillé en poète maudit.
une girafe : habillée en John Wayne par Jean Paul Gaultier.
Acte I – Scène 1
un personnage se tient sur la scène, il est mal coiffé, c’est un homme
L’homme : Ah ! Oh ! Oh ! Ah !
il fait petit tour sur lui même
L’homme : Oh ! Hi ! Ah ! Oh !
il lêve les yeux vers le ciel implorant
L’homme : Oh ! Ah ! Ah ! Oh !
il se gratte l’aisselle et plisse les yeux
L’homme : Seigneur !
la foudre frappe le poète maudit, entre une girafe
La girafe : mon dieu, quelle fumée… Rascal !
la girafe sort.
Rideau
J’ai aussi une nouvelle hémorragie.
Et Carver, ivre, punaise, sur le linteau de la cheminée. Un court message. t.co/MgQ974qA
Quand j’étais petite on me surnommait « Bandar Seri Begawan Hyatt » à cause de mon goût pour les tenues bariolées et un peu vulgaires.
L’homme à la tête de chat n’hésitait pas à utiliser sa peau comme alternative au papier numérique souple. tweetphoto.com/42338109
Il me reste seulement 2 cachets d’Ubik. La fin de semaine sera dure. Je commence à revoir le monde. Et l’Empire. Mes mains tremblent.
J’ai froid. Il faut dormir. Mina lorgne sur les réserves d’or des uniformes dorés. On met un plan au point. Au poing. Je dors. Il fait nuit.
Hommage. t.co/QorhoUhX
L’homme à la tête de chat négocie à l’étage une extension de notre laissez-passer pour la zone euro. Ça se règle au poker menteur. Nus.
La citation de la journée :
On voudrait parfois être cannibale, moins pour le plaisir de dévorer tel ou tel que pour celui de le vomir.
Cioran
le récitant : enfin un sondage qui nous concerne en vrai.
les yeux exorbités? oui, les yeux exorbités. il s’avance. est-ce qu’il fait noir? un petit peu. il chreche un petit peu mais il voit assez. il a les yeux exorbités parce qu’il a hâte d’avoir vraiment peur. il avance, ses mains se transforment en serres de rapace. il est à moitié baissé, il a remonté le temps jusqu’à la préhistoire. et son jean le serre. il avance toujours, le cou tendu, tendu et tendu vers l’avant, ses dents sont serrées et découvertes, ses mains attrapent déjà quelque chose. Le couloir est un peu long et à moitié dans la pénombre, il a le temps de devenir l’assassin. il voit, il voit le couteau par terre, à manche de bois, un petit couteau pas très bien aiguisé. son corps contracté peut-il se pencher? il se plie, ses os craquent, ses muscles hurlent, il attrape le couteau, il est presque couché au milieu du couloir pour l’attraper, il rampe un peu, mais ses serres de charognard n’accrochent rien, il n’arrive plus à avancer, et son corps raidi ne peut plus se relever. son dos continue à se voûter, ses muscles durcissent.
c’est son ennemi qui attrape le couteau. il le tient fort et poignarde le dos, par terre. la lame se casse. cette viande est trop dure, impossible d’attaquer la bête. il bave maintenant et ses yeux exorbités tournent; il grogne. mais son corps est durci.
son ennemi s’esquive. il l’abandonne, vivant. vivant? ses yeux sont vivants, son coeur qui bat douloureusement, ses crampes, sa bave, ses ongles qui crissent, son sexe tendu aussi, ses nerfs qui l’emprisonnent. il ne se relèvera sans doute jamais, et il a vraiment peur maintenant. de mourir tard.
Jolie lumière sur Issy les Moulineaux… Soleil couchant orange rasant sur les immeubles vitrés… C’est pas tout les jours… Finalement c’était pas moi à la piscine, mais un mec, le soir même dans une mairie… Pas si loin… Bon, le type, il fait une erreur classique, pas garder une balle pour lui à la fin. Attendre trop longtemps le reveil du public… Mass murderer en devenir, n’oubliez pas, si c’est un suicide que vous planifiez, gardez la dernière balle pour vous, agissez de loin (à la lunette par exemple), gardez les gens loin de vous. Le plus boeuf des boeuf va finir par réagir à un moment si vous lui tournez le dos de manière trop navrante, les Bruce Willis volontaires ne manquent pas de nos jours. Enfin faites comme vous voulez… Mais bon, c’est un job risqué, et le risque c’est de finir en taule à vie. Alors pour en finir, vaut mieux le faire seul. On fait chier personne, c’est moins drôle ok… Mais bon… Sinon, ici, le soleil est couché et je vous souhaite une bonne nuit à tous, mass murderer et autres…
Bon, je ne suis pas menacé, mais on me dit de dire que, @AuDiableVauvert , n’est pas petit, pas du tout même. Ragots d’ivrognes séniles.



























