On ne pouvait soutenir le regard de l’homme à la tête de chat sans avoir les larmes aux yeux. Ma tablette est riche. Le roi est nu. #ipad

Short par igor le 27 Mai 2010

 

Dans la zone, plus d’espoir. Igor et l’homme à la tête de chat se murmurent, à l’oreille, de doux secrets. Minarets et citadelles cachées.

Short par igor le 26 Déc 2014

Quoi Quoi Quoi ???

Le faire c’est l’entendre aussi c’est certain!
Ainsi, l’entendre n’est pas forcément le faire…
Mais pour se faire entendre,
encore faut-il entendre le faire…

Old par Gu. le 06 Mai 2003

another day on earth

j’ai échangé mon ipod contre un paquet de lucky, j’ai échangé des bisous avec un vétérinaire contre des verres de vin rouge. I’m a little, vert pomme (kiwi quoi), dinosaur et j’échangerais tout ce que je suis pour qu’ E***** soit en forme… Café, clope, misère

 

Old Long Johnson.

Short par igor le 06 Juil 2012

Zealous Assassination Neohuman

Old par -- Zan le 16 Jan 2003

Y’a une fille…

Amour, Coco & Fleurs oranges

Plusieurs indices m’ont mis la puce à l’oreille. J’ouvre l’œil. J’vais faire une enquête pour en avoir le cœur net. Ca m’inquiète. Y’a des détails qui trompent pas. Les draps la couette et la taie d’oreiller sont plus dépareillés. A coté de mes fringues en boule, y’a des vêtements pliés et repassés. Y’a des détails qui trompent pas, j’crois qu’y a une fille qu’habite chez moi ! Deux brosses à dent dans la salle de bain. Du savon sans savon et le sèche-cheveux, c’est certainement pas le mien. Des petites boules bizarres pour parfumer la baignoire. C’est un vrai cauchemar : Quelqu’un a massacré tous mes amis cafards !

Old par igor le 04 Sep 2004

do e mo la ma n

i y a b e c s éc il e t q i m p us e un p u p r out – le m ins di c ète t me dé or s par ois la m itié du vi age – m is j squ’ ci ce n’est pas i dol re à arr cher.
C’est tou ours des qu stions et je s is là je ne uis pa fâché, non, non pas la tête, je ne suis pas malh ur ux, je s is bien qu’on me rt partout, très viola ment, et la misère aussi, je sais tout cela, mais quoi ?
to t va bi n, je suis t ujo rs moi-même, non ?
j’ai un p u moins de cheveux po r te plaire, je l’a mets, et ce ve tre : il y a ce creux, là, dessous les côtes, cette dép ession surp enante, ma s il suffit d’un peu d’ex rcice et c’est comme une lig e qu’on veux garder
aha … cette obsee sion
mais n n! c’est ta faço de me reg rder ta façon d ne plus me voir, co me si on ne s’étai jamais con us alors que pré isé nt nous ne no s sommes jam is connus, alors po rqu i pe ses-tu le contra re ? tu s is je n’ai pas envie d’e trer dans ton lab rinthe
mais … il n’y a pas de lab rinthe, seulement toi,
parfois j’ai du mal
c’est bi n ce q e tu veux ? ce que tu ve x ? c’est bien ce q e tu ve x ?

 

Jeux tente le lit.

Short par igor le 19 Juin 2011

 

Le milicien au visage d’Igor : « je vais compter trois, entrer, tuer ceux qui sont encore debout ». Je suis un androïde de chez Frauenzimmer.

Old par igor le 21 Jan 2003

de l'érotisme dans le combat, et inversement, de l'esquive et du frôlement...

On s’est aimé

Sous le couvert des fleurs

Les oiseaux, complices

Chantaient pour étouffer nos cris et nos rires

Le soleil jouait sur ta peau

Tu étais si beau

De ces journées magiques

Je n’ai gardé que des souvenirs

Et quelques regrets

Souviens-toi toujours de ces moments-là

De nos oeillades et de nos baisers exquis,

De nos égarements divins,

De notre union parfaite,

De notre deux rendu un

Pour toujours se trouvent en moi

Ton gout, ton odeur,

La caresse de tes doigts fins,

Tes demi-sourires lorsque vient le plaisir

Ta façon de gémir,

Je me souviens de tout

Et lorsqu’un visage

Ou un éclat de rire

Ravive ces souvenirs,

C’est du feu qui envahit mon ame,

Une éruption de toi,

Une explosion de nous

Dont les cendres embrasent l’espace tout entier

Je t’ai aimé,

Ne m’oublie jamais,

Garde de nous ces quelques moments parfaits

Oublie les disputes

La jalousie

La haine lorsque j’étais bourré

Ces coups,

Je t’aime, Je t’aime

Pour toujours je chéris ton nom

Et ton ame si belle, mon ange

J’en garde pour toujours un petit bout en moi

Tu ne m’as pas vraiment quitté

Et peut etre qu’un jour

Tu reviendras des étoiles

Ou peut etre que tu m’attendras

Lorsque j’irai moi aussi

Je t’aime tellement

Pense à la joie de se retrouver

Ensemble, l’un contre l’autre,

Toi l’ange, moi le poète, notre chant sera si beau

Je pleure souvent en guettant ce moment,

Nos retrouvailles

Je pleure tellement

Chaque porte qui s’ouvre est ma torture

Derrière chaque fenètre je t’imagine,

Si fier, caché, me punissant de ma dernière colère

Oh, Pardonne-moi

Je t’aime tellement

Pardonne-moi

Old par M. Fox le 09 Sep 2003

 

Les miliciens aveugles.

« (…) les mains du Greco ont toujours l’air de lavettes
sales et mouillées. »
T. Bernhard.

Tentative de synthèse 5 – le 10 mars.

Old par igor le 04 Mai 2006

faste semaine.

Old par ... le 21 Déc 2004

 

« Allo Bain De Minuit » j’écoute !

 

Alt.binaries.picture.erotica

Short par igor le 25 Sep 2011

KAFKA M’A DIT HIER SOIR AU TELEPHONE :

« Dans ton combat avec le monde, seconde le monde. »

MAIL DE PROUST (ce matin) :

« Les années heureuses sont les années perdues,

et on attend une souffrance pour travailler. »


TEXTO DE STENDHAL (à midi) :

« Mes jugements ne sont que des aperçus. »

La citation de ma journée
Il était trop tard pour reculer : si le monde existe, c’est seulement parce qu’il est toujours trop tard pour reculer.
W.G.

Tomber à travers les nuages

très vite

pour surprendre le diable

disparaitre

Old par M. Fox le 22 Mai 2003

Comme tout le monde, y a des jours ou j’aimerais bien revenir en arrière… genre d’un peu plus d’un an environ.

Old par Rodia le 11 Avr 2003

 

Ne pas boire avant le festival.


Ushlä ne supportait plus Üshla, sa jumelle naine atrophiée.
Sven et Olaf, les parents adoptifs d’Ushlä et Üshla, avaient adopté les deux petites filles un an après leur mariage et les avaient toutes les deux élevées dans la tradition agnostique protestante.
Malgré sa petite taille, Üshla s’était très tôt éveillée aux choses de l’Art et s’avérait beaucoup plus douée que sa soeur, notamment pour le macramé et la danse du Moot. Sven et son mari avaient donc rapidement chouchouté et encouragé leur petite infirme de fille en l’inscrivant à tous les concours de danse de la région et en la couvrant de costumes folkloriques du Ryk.
Dès qu’elle fut en âge de comprendre qu’elle était mise à l’écart par manque de signe physique distinctif, Ushlä chercha à se mutiler afin d’atteindre cette perfection dans la difformité qu’incarnait sa jumelle.

Ses efforts restant vains, elle s’en inquiéta auprès de son père :
« Vasja – vaata kui tundeliselt nad seda teevad, oigavad… Aga miks meie teeme seda vaikides ja ei vaata teineteisele otsagi? » lui demanda-t’elle par un jour pluvieux de juillet.
« Ha, me võime nendest veel pareminigi teha, lähme proovime. » lui répondit Sven.

Dépitée par le peu d’intérêt que lui portaient ses parents, Ushlä pris sa décision. C’était le début du mois et toute la famille avait l’habitude de prendre le ferry pour Skanken, histoire de faire les provisions du mois. Sven et Olaf embarquèrent les 3 chiens et leur ainé, Kimi, pour le continent, les jumelles restant seules sur l’île en vue de prévenir une hypothétique invasion de l’ennemi rouge.

Ushlä mis son plan à exécution en emmenant sa jumelle se promener dans la forêt du sud de l’île.
Au delà de 400 mètres, les pin sylvestres se faisaient plus rares et étaient remplacés par des épiceas menaçants. C’est au coeur de ce milieu hostile, à la merci des hordes de tarins des aulnes, que Ushlä abandonna sa soeur avant de retourner au ponton du Ryk attendre Sven et Olaf.

Plus jamais l’on n’entendit parler d’Üshla. Jusqu’au jour où…

Old par JR le 29 Juil 2002

 

Animaux mythiques à la fois chassés et vénérés depuis au moins 40 000 ans, les ours sont des mammifères de la famille des Ursidés. #hadopi

Short par igor le 11 Juin 2009

 

Mes doigts dans l’acide. J’ai comme une sensation de grande douleur. Je vais acheter un poney pour Mina. Ou un dragon. Fondus les doigts.

Short par igor le 06 Jan 2012

 

40 !

Oui il est tard…

je peux, vous dire, que tout ceci, est, une erreur, car je, ne vais pas survivre, à autant, de virgules.

désolé

Old par igor le 16 Oct 2003

je viens de voir « la jetée » de Chris Marker
(comme PNPLMN ?)
et je repense à un vieil album des X-men
où pour changer un futur ravagé
par la guerre et les camps
les héros décimés en 2013 envoient
Kitty Pride Raspoutine
vers 1980 pour modifier le passé
et changer les voies offertes.
déjà discutant avec Maurice G. DanteX
de « Babylon Babies », les liens
avec les X-men nous semblaient
évidents et essentiels.

Old par igor le 13 Avr 2003

Minuit pile

Old par igor le 30 Oct 2003

… Tourgueniev et Nikolaï avancent furtivement, se couvrant mutuellement alors que Natalia avance d’un air nonchalant sans avoir l’air de se soucier le moins du monde de ce qui se passe tout autour. Tourgueniev n’est pas dupe et connait l’entrainement extraordinaire de son équipière du jour. Quelques rues plus loin, l’éboulement simulé est atteint sans incident notable. Nikolaï déchausse adroitement deux ou trois gros rochers qui soutiennent l’ensemble et le tout s’écroule dans un grand nuage de poussière, la galerie s’étend en contrebas, sans aucun éclairage. Une odeur métallique s’en échappe alors que les bruits des pierres qui dévalent le talus s’éstompent progressivement. Nikolaï allume une torche chimique et s’engage lentement sur la pente douce qu’il vient de dégager. Cette phase est la plus dangereuse pour lui, il n’est alors sous la protection de personne et les éventuels habitants inhospitaliers de la galerie ont tout loisir de lui voler un membre, de le griffer, de le bruler… il frissonne et continue courageusement. Tourgueniev jette un regard à Natalia qui lui adresse un sourire désarmant et empreint d’une factice innocence …

Old par M. Fox le 28 Mar 2002

on a du mal à imaginer que les dominants de Sol III puissent faire tant de mal à tout ce qui les entoure : certains s’adonnent à la poésie, à l’art et à la philosophie. Cela n’est qu’hypocrisie : l’espece dominante tient la planète entière sous sa coupe et asservit et exploite systèmatiquement les autres especes, aliénant la liberté de nombreux individus dans le seul but de les exploiter, de les assassiner et enfin de les manger et cela alors que ces meurtres systèmatiques ne semblent pas obligatoires : une analyse biochimique approfondie des végétaux découverts sur Sol III montre que ceux-ci conviennent parfaitement à l’alimentation des humains et que l’abbatage des especes dominées n’est donc pas une nécessité.

en conséquence, en vertu de l’article 76.32 et de l’amendement 33 de l’article 4 des status de la fédération sur le droit des especes, je demande que le tribunal intergalactique de Neo IV condamne les dominants de Sol III à la mort par maladie neuro-dégénérative à progression lente.

brève histoire de la terre, discours du procureur fédéral Xssi au tribunal de Neo IV

Old par M. Fox le 05 Jan 2003

 

Ontologie granulaire : t.co/IrKWlFu7

Short par igor le 03 Nov 2011

 

Ça roule en boucle, Volvos en flamme sur la N7 à hauteur de Villejuif. Tirs de mortier et jolies pépées en perspective. Mina s’interroge.

 

C’est carrément pas autorisé l’intrusion onirique sans permis. Surtout à répétition. Oui c’est à TOI que je parle. Passagère clandestine.

Old par igor le 03 Sep 2002

un jour, l’un de nous, contributeurs, va mourir.

dans les jours qui suivront,

chacun des autres contributeurs lui dédiera un post,

en hommage,

émouvant, tragique, rigolo pour les plus iconoclastes ou

pour ceux qui ne le connaissaient pas bien,

et puis ces hommages disparaitront,

au fur et à mesure qu’on trouvera

autre chose de mieux à dire,

et il restera une petite stèle numérique,

perdue dans la liste interminable des archives,

et un autre jour,

encore plus tard,

blogger sera acheté par lycos,

et lycos supprimera les archives,

parce que tourgueniev c’est un peu cochon des fois quand même,

et la petite stèle disparaîtra,

avec tous les hommages que de toute manière,

personne n’allait plus visiter,

ou alors par hasard,

en faisant une recherche sur bloooger,

le moteur de recherche dédié aux blogs,

inventé au moment de la fusion avec google,

pour ne pas que les mots contenus

dans toutes ces page insensées

parasitent le « vrai » web,

et du contributeur mort,

il ne restera rien,

parce que même si son corps avait bien du

être enterré quelque part,

personne ne se souvenait

.

REWARD

Leïla

Old par felix le 23 Mai 2003

(candidats à la déité)

Old par -- Zan le 10 Jan 2003

Death Of a picture

(…)

Old par Gu. le 21 Juil 2003

c’est ok et elle a jamais été en otage ?

Old par Gu. le 07 Mar 2006

j’aurais voulu être une actriiiice…
et puis manger des michokooooooo.

la starac c’est comme capri, c’est fini.

 

J’ai comme une irrésistible envie de sortir couper du bois à la machette en mini bikini pour ensuite me rôtir un steak de mammouth laineux.

Short par igor le 19 Avr 2011

où est donc passé tout ce temps,

dites le moi, Edouard !

Old par M. Fox le 27 Jan 2003

 

Je suis une nouvelle fois victime de votre censure, sur la question, dans la rubrique cinéma : Désintégration du désir. #fesses #aimer #tu

Short par igor le 27 Mai 2009

 

Mina entreprend le paysage franchement, croise 2 cyclistes grotesques, un chauve et Carver. Ses cheveux sont tressés de terre, de perles.

Short par igor le 02 Juil 2009

yellow and green,

did you see the cygne ?

Old par M. Fox le 03 Fév 2003

Agorafocus:

1970: haaa, les bonnes vieilles seances de niquage collectif au coin du feu…

de nos jours, rien de tel que le chaleur d’un bon feu de bois de meubles en chene massif…

Approche du héros

Fréquemment, le héros décide de vadrouiller dans Paris
pour laisser son regard circuler ; il a remarqué que depuis quelques
semaines, il observe avec obstination certaines facades d immeubles en cours de rénovation. Est-ce que cela veut dire quelque chose ? Souvent son attention privilégie aussi des détails insignifiants qui ne produiraient pas de
tr&egraves jolies images. Il apprend ces agencements de choses banales,
sans les classer :

femme lisant dans un parc, pigeons en groupes sur grilles d aération, fils électriques emmelés, minuscule tete d enfant émergeant &agrave la
surface d une haie, miroir brisé posé contre la porte d un magasin de jouets,
poignet en spirale d’une porte vitrée, numéros écrits à la craie
sur l asphalte, balai agité par un corps sans sexe apparent, homme allumant une cigarette sous une échelle, graffiti de cinq minuscules soldats sur un mur blanc, enseigne d un hotel dont il manque quatre lettres etc.

Il se dit que s il ordonnait cela, il comprendrait quelque chose ; certes le monde
resterait une énigme, mais il pourrait relier ces visions à son imaginaire.
Le risque ? Constat que ces regards de choses banales fassent de lui un etre banal ?
Et alors ? Et bien ainsi, il le saurait, et pour de bon.
(Doit-on lui laisser encore le désir de croire au caché, à l invisible,
au symbole, à toutes ces sornettes qui ne font que retarder la sentence qui suit ?
Si peu à voir, si peu à vivre, si peu à penser, si peu à attendre.)

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Segmentation sociale et contrôle bionumérique : la Tectonique s’agrège

« Avant de sillustrer récemment dans la rubrique « eugénisme » en affirmant le caractère inné de certains troubles de conduite, Niqueulas S. affichait son ostracisme à l’égard des immigrés. Pourtant, ce serait une erreur de croire que Niqueulas est d’abord raciste, il est viscéralement ultra-libéral. Là où les attardés de la France profonde s’entêtent à séparer le bon sang du sang étranger, Sarkozy, porte-parole de la « droite décomplexée », ne juge les hommes que par leur utilité. Sa loi relative à l’immigration et à l’intégration promulgue l’étiquetage de produits humains venus d’ailleurs, parce qu’il est de bonne pratique économique de qualifier les ingrédients de la machine à produire, afin de valider la planification pour obtenir la compétitivité.

De même, l’égalité des chances et la discrimination positive induiront davantage de concurrence entre de nombreux postulants à l’exploitation, et la carte de séjour temporaire indiquant la raison retenue pour importer chaque étranger est une façon enfin sérieuse de gérer le capital humain : les scientifiques ou footballeurs acceptés à l’import dans la case « compétences et talents » mériteront bien une carte de trois ans renouvelable « pour le développement et le rayonnement de la France ».

Bien sûr, la stratégie de prise du pouvoir peut aussi amener à faire plaisir aux électeurs sensibles à la démagogie anti-immigrés. Mais ces concessions tactiques cachent la philosophie de libre concurrence qui fonde le projet de société de Niqueulas. Car, au-delà des niaiseries racistes, les carences innées ou acquises sont à risque économique si elles créent des handicaps ou des dysfonctionnements qui entravent la compétitivité.

Finies les sottises criminelles en vogue au siècle dernier sous le nom d’eugénisme. Les tolérances de Niqueulas pour les communautarismes religieux montrent qu’il ne hiérarchise pas les héritages culturels. Et si les femmes sont encore moins bien rétribuées que les hommes, c’est la rançon de pesanteurs historiques aujourd’hui indéfendables.

Ainsi l’ultralibéral accepte l’égalité biologique entre catégories humaines, mais parce qu’elle multiplie les occasions compétitives en jetant dans le même sac (le même marché) tous les sexes, races, origines. En revanche, la proclamation d’inégalités innées entre individus d’une même catégorie permet de justifier les échecs, malgré tous les efforts d’un pouvoir bienveillant et démocratique…

C’est une des pesanteurs de la social-démocratie que de fonctionner avec le même moteur libéral et le même carburant scientiste que le capitalisme, mais sans avoir ni le goût ni l’audace d’assumer les exclusions…

Par là s’explique peut-être la relative passivité qui a accueilli les propos récents de Niqueulas sur le caractère inné de certains comportements. Des responsables politiques de gauche se sont débarrassés du vilain bébé eugénique en le remettant aux scientifiques. Comme si l’enjeu était de démontrer une vérité définitive plutôt qu’affirmer des convictions pour une société capable de gérer humainement les différences.

Grâce à la science on pourra faire mieux dans l’identification et la sélection. Selon le souhait du gouvernement où siégeait Niqueulas on pourrait connecter ensemble tous les fichiers informatisés pour accéder à des éléments de la vie privée que le travailleur ou le chômeur auraient préféré dissimuler. Mais voilà que l’informatique se marie avec la génétique : Google veut créer une base de données qui mettrait en ligne toute l’information disponible sur les génomes pour l’avènement de « la médecine personnalisée », laquelle permettrait à chacun de gérer son existence en fonction de son capital génétique… et aussi à chaque employeur d’évaluer « scientifiquement » son personnel.

Nous n’en sommes qu’à l' »immigration choisie » mais, comme prévu il y a un demi-siècle par le généticien progressiste Hermann Muller (Prix Nobel en 1946), « l’eugénisme de la société future, libéré des traditions de caste, d’esclavage, de colonisation, pourra être une eugénique véritable et radicale ». Comme à Singapour où on récompense le mariage entre diplômés aussi bien que la stérilité des couples sans diplômes. Comme en Europe où, encore récemment, la stérilisation forcée ne visait pas tant la dissémination d’une « tare génétique » que l’incapacité du porteur à « assurer la subsistance de ceux qu’il pourrait engendrer ».

Le philosophe américain Peter Singer a tiré profit des récentes connaissances génétiques : puisqu’il y aurait davantage de différences entre le génome d’un trisomique et celui d’un homme « normal » qu’entre le génome du même homme et celui d’un chimpanzé, il faudrait utiliser des « mongoliens » plutôt que des singes dans l’expérimentation… Le futur des hommes sans qualités s’illumine avec les propositions des « transhumanistes » pour enrichir le corps humain en nanoprocesseurs afin d' »optimiser » les performances du muscle ou du cerveau.

Le message d’Hermann Muller est en bonne voie pourvu qu’on ne perçoive pas l’eugénisme par la lunette étroite du racisme ou de l’antisémitisme : dès qu’on saura produire les oeufs humains en abondance et sans instrumentaliser les femmes, le tri des pontes au laboratoire sera intensifié pour la sélection du meilleur bébé possible. Cette mise en compétition de leurs embryons permettra à chaque couple, et hors de toute suspicion de racisme, de remplir efficacement la case sarkozienne « compétences et talents« … avec confirmation grâce à des tests pratiqués dès l’âge de 3 ans.

La « cérémonie d’accueil dans la citoyenneté », baptême tardif aujourd’hui exigé pour les immigrés élus, fera alors place au combien plus précoce et scientifique Diagnostic génétique préimplantatoire (DPI), concours médical d’entrée dans la jungle compétitive. Et ce tri biologique promettra encore l’égalité des chances pour tous les géniteurs, quelle que soit leur origine.

Décidément, le libéralisme économique est bien l’ennemi de l’humanisme, et le scientisme est toujours son allié. »

Définition des profils biologiques et moraux, surveillance numérique, et couvercle biopolitique… A la philosophie d’Optimisation Généralisée des Ressources promue en douce par le plus démagogue des tribuns en lice sous couvert de volontarisme économique et de « sécuritarisme » communautaire, correspond une Cartographie Permanente des Comportements en cours d’élaboration, et ses illustrations technologiques saisissantes. L’histoire n’avait pas prédit que le plus perfectionné des zélateurs de la Machine Tectonique en cours de synthèse allait revêtir les atours d’un franc-tireur qui dit vouloir « rompre avec le système ». Reste qu’il y a contradiction dans les termes : c’est bien joli de placarder sa tronche partout en martelant qu' »ensemble, tout est possible« , quand l’essentiel de son action passée, de son discours actuel et son programme futur ont pour effet, sinon pour objet, de jeter les individus et les groupes sociaux les uns contre les autres.

Demain commence le règne des « Troisièmes Couteaux ». (Huxley avait imaginé la devise « Communauté, Identité, Stabilité ». Etonnant qu’on hésite encore à la reprendre rue d’Enghien.)

Old par ... le 25 Avr 2007

 

Carver fredonne : « And our time is right now, now we can do anything we really want to. Our time is now, here in the morning of our lives. »

Short par igor le 10 Juil 2009

Alors nous tombons. Les cheveux dansent dans le noir entre nous la fuite s’exagère et se disperse, nous tombons se rattraper dans la pluie d’entre tes cils monte en inversant le sens. Toi en bas glisse le long des bras tendus mes jambes passent et longues immenses proches s’écartent. Ne me touche pas. Encore éloigne-toi, cet insensible que la séparation forme comme un plein rempli des atomes de l’air qui file noir, noir noir tes cheveux bougent dans l’oreille ça file les gouttes ça file tu ne sais plus ouvrir les yeux je ne sais plus les fermer j’étends le bras ça file vers le bas tu vois mes jambes qui s’écartent dans le vide suspendues. Parle-moi je t’attends, ne me touche pas, j’avance sur toi.

Entre Mairie de Montreuil et Nation, il m’est impossible de coller une B.O. à mon trajet.
Même en montant à fond le volume du baladeur.

Old par DrT le 23 Mar 2003

Slogans porteurs pour des lendemains qui chantent

ouééé !

Intermittent, retournes dans ton pays
Intermittents fainéants à plein temps
intermittents, rendez nous notre argent
échassier trouves-toi un vrai métier
faites des enfants, pas des intermittents
la grossesse a 6 mois
les femmes derrière, les hommes devant
A bas, a bas, le second degré
USA sors nous de ce mauvais pas
Bush, Bush, montre nous la voie
Monsieur Bush, priez pour nous
la parité c’est pour les dégénérés
Chirac président
Monsieur Jean-Jacques Aillagon, tenez bon, s’il vous plaît
Monsieur Raffarin vous nous faites du bien
Raffarin nous voila
Monsieur Pasqua vous m’avez donné la foi
Charles Pasqua reviens les mettre au pas
Mr Nicolas Sarkozy à la culture s’il vous plait
Subvention égal dépense d’argent
PSG fais-nous rêver
Travail, famille, télévision
Remettez le José au frais !
C’est pas les agriculteurs qui nous empêcheront de manger des hamburgers
On aime, on aime les OGM
La culture est une marchandise comme les autres
Alain Delon, rejoins-nous à Chalon , Monsieur Chirac à Aurillac,
Michel Sardou un peu partout
TF1 c’est rudement bien
ARTE c’est trop compliqué
c’est toujours sous titré
avec des films étrangers
ARTE, c’est pas bien, on n’y comprend rien
chacun pour soi, et pas les autres
on est plus, plus de droite que vous
non, non aux manifestations
La droite est adroite, la gauche est gauche
Afrique paye ta dette aux pays occidentaux
Le Bigdil c’est pas si facile
Star Academy c’est pas si mal que ça
restons divisés
les grévistes sont des gens qui ne travaillent pas
les chômeurs sont des gens qui ne travaillent pas
moins de festivals, plus de quinzaines commerciales
Plus de corsos fleuris, moins de festivals de hippies
le Puy du Fou dans toutes les villes
on veut, on veut des sons et lumières
les reconstitutions historiques nous apprennent des choses
Monsieur De Villiers, vous avez de bonnes idées
un vrai statut pour les majorettes
la culture est une marchandise comme les autres
manifestants, vous gênez les commerçants
le FMI ne fait plus crédit
Tf1 sur toutes les chaînes
Mac Donald, dans les cantines
Mickey nous fait rire, et Donald aussi
1 euro, c’est 1 euro
Selliere président
les retraités au boulot
la police protégez nous
la police pas trop loin de nous
Nous sommes tous des américains
les vrais artistes avec nous
on veut des sous, pas des crassous
Les vraies valeurs sont dans nos portefeuilles
Les bonnes actions sont dans nos portefeuilles
CAC 40 CAC 40 OUI OUI
Jean Pierre Gaillard rends-nous l’espoir
Joueur de djembé remontes dans ton cocotier
les cheveux longs c’est pas pour les garçons
les boucles d’oreille ça fait efféminé
les boucles dans le nez c’est pour les bovidés
les rastaquouères au frigidaire
les manouches à la douche
Pas d’allocs pour les dreadlocks
Ma maison mon horizon
A bas les colonnes de Buren
La batucada ne passera pas par moi
La culture ça fait mal à la tête

Old par Gu. le 23 Juil 2003

semaine hard



Histoire de ma vie
Envoyez trois dollars à un magazine de bandes dessinées
Obtenez une maison, la voiture et la femme
Envoyez trois dollars à un magazine de bandes dessinées
Obtenez une maison, la voiture et la femme

4VB – Han Yan

Nom chinois :
Han Yan : « fatigue maxillaire » ; aussi traduit par « satisfaction de la mâchoire ».

Localisation :
Le crâne, à la partie supérieure de la tempe, au-dessus de l’angle des cheveux au quart supérieur d’une ligne reliant 8E à 7VB. On peut sentir une activité musculaire en touchant ce point lors de la mastication.

Connexions :
Point de croisement avec les méridiens de l’estomac et du triple réchauffeur.

Direction du coup :
Le 4VB est principalement attaqué de manière perpendiculaire en se servant de la paume pour porter le coup.

Les dommages :
De par sa localisation, ce point peut provoquer un étourdissement qui peut aller jusqu’à la chute de l’adversaire. Sur un coup puissant, il entraînera irrémédiablement la mort.

Old par DrT le 17 Mar 2003

Je n’espère plus rien de toi,
tu es une actrice
et tu le resteras

Old par M. Fox le 23 Avr 2003

putain de cupidon

J’en ai marre de toi je ne te supporte plus. Faire la fête, faire la fête à Cupidon mais il peut se la foutre où je pense sa flèche qui rend béat. Je n’accepte plus tes hésitations, les « je t’aime mais tu n’es certainement pas l’homme de ma vie » garde tes objections et certitudes, tiens garde tout si tu veux. Je ne crois plus en rien, en tous les cas plus en « nous ». La grande romance d’antan prend désormais des allures de soap opera et je ne re signerai pas pour une saison. Parce que tu étais belle, j’acceptais tout: la déco « habitat » minable de notre deux pièces rose pâle, tes amis qui pensent que Walter Benjamin est le numéro 10 de l’équipe de Chelsea, ta mère qui ne jure que par la « Samaritaine », ton frère qui me dit que je ferais un malheur chez les brokers de la City, ta copine Marie qui vient toujours à la maison le dimanche après-midi mater en dvd « sex in the city ».

 

Si ton message de service commence par « D E V O R E R » il ne passe pas.

Short par igor le 08 Déc 2011

Les alterophiles aiment réclamer d’autres choses. Ils adorent.

Old par Nicolai le 25 Mai 2006

c’est toi, chéri ?!?

we got her

 

Pullule comme le criquet, pullule comme la sauterelle. tourgueniev.com/2005/08/11/3865

Short par igor le 17 Jan 2011

A bas la tyrranie des petits pOis!

(…)

Old par Gu. le 08 Oct 2003

le récitant : rien ne vient…

Old par igor le 23 Mar 2004

Page improbable du journal du héros
(Hiver 2003)
Ce soir, désir de retrouver les points sensibles
d’une journée réussie .
Matinée triste, j’écris à J.P.R. lui fait part de mon ambition
d’enseignant en art, structure plus solide que celle ou j’officie maintenant.
J’évoque aussi l’écriture, prise entre « acte et reverie. »
(Il me semble qu’elle conservera toujours cette double instance.) Déjeuner.
Rendez-vous avec M. qui souhaite me montrer son travail photographique.
En avance de deux heures, j’en profite, pour la troisième fois, pour aller
à l’exposition Roland Barthes, à Beaubourg.
Trop de fétiches, de jolis bibelots.
A une table d’écoute, des textes favoris du critique sont audibles
via un casque, autour de cette table ronde, où en face, une jeune
femme se plaint et trouve que la voix du lecteur qui lit un passage
du Temps Perdu est affreuse. Je la trouve — elle — adorable.
Conversations autour des images de M. Images trop factuelles,
factices à mon gout. Je l’encourage cependant.
Deux heures de paroles, et de corps séparés.
M. avoue sa crainte de la normalité.
Je ne l’aime pas, elle ne m’invite pas à la désirer, je suis à l’aise.
Fatigues, interruption, entre « acte et reverie. »
Lectures : livre 5 des confessions, ainsi que les affinités électives.
Je suis à l’aise.

 

Igor, plus bas dans la pente, numérote ses abattis, ajuste son gilet, replace son bonnet félin, se prépare à la courte lutte, à suivre, ici.

Short par igor le 16 Fév 2012

Finalité de l’existence, élucubrations, masochisme ?

STOP.

Quelle idée de se poser ce genre de questions, j’vous jure.

Vivre le moment présent pour sa condition terminologique n’est pas un idéal en soi, enfin je n’espère pas.

Le comptoir est jaune et plutôt usé, quelques clients se détendent, boivent frais, les verres tintent et rient d’eux même, attendant leur inéluctable fin, leur dessèchement. La mousse crépite, attirante… « Patron un autre siouplait »… et la chaleur accable, le fil d’Ariane se perd et se pelotonne dans son auto complexité ; inextricabilité.

Que fais-je ici en fait ?

J’ai beau y réfléchir et retourner la question comme une chaussette, elle semble définitivement trouée… et en plusieurs endroits qui plus est… tapistriquement filée !!!

Innocence perdue dans les rayures du zinc, bouteilles s’entrechoquant sur les boiseries, le cafetier mourra avec son navire alcoolique.

RIDEAU.

Les néons crévent d’envie d’illuminer la scène, moi non… tant pis pour eux !

Old par Rodia le 23 Juil 2002

Wonton frito

Euh zut alors ______
Moi j’avais plutot compris
_________ Romance Eclectique
(18/18)

je suis celui que vous avez laissé dans la neige

je suis celui construit sur la haine

je suis le double maudit

IGOR
MORT
TOURGUENIEV

dans mes rêves la nuit

nous jouons tous les trois

à en perdre haleine

dans des cachettes humides

des sifflements stridents

nous tarissent le cœur

puis lacèrent nos veines

nos âmes se fendent

elles ne sont qu’une grande plaie

entre vos deux corps imaginaires

je suis plus seul que jamais

trahi par l’amour

usé par le temps

éric et jonathan, 17 ans

l’artiste goûte alors l’âcre de sa solitude

pourquoi ne peut-il

jamais

jamais être aimé ?

il se réveille en sueur

dehors le brouillard se refait un teint

j’ai mal au ventre

une boule dans la gorge

et suis incapable de pleurer.

Histoires vraies

dans mon frigo, deux tomates et un bout de space cake
le chat vient sur mes genous quand c’est triste à la fin de buffy
ma copine n’est pas là mais je pense à elle souvent
j’ai du mal à écrire même assis sur mon lit et ctgr/lotus sont beaux
le loup mâche régulièrement des plantes pour avoir de belles dents
je viens de me mettre au go et je vais finir le cri du sablier
j’ai acheté à londres d’énormes pompes que je ne porte jamais
il ne faut pas brûler des livres car les lire c’est mieux, souvent
thierry ardisson me donne la nausée le samedi soir
et l’instant T : c’est l’instant Tourgueniev ?
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les histoires vraies c’est pas facile parce qu’elles sont vraies

Old par igor le 29 Nov 2003

 

Un traducteur corrézien ivre de joie mélange pourparlers de paix et phase de poules. Drame.

Short par igor le 23 Juin 2014

Dégager de nos difficultés une couleur. Cela sera le blanc, comme vous l’avez choisi. Il y a des murs, aussi des images surexposées. Des photographies sur le mur où nous voyons déjà les formes de nos vie à venir.

Il y a la peau blanche, les surface, rien en dessous. Peut-être sous les images des traces de clous : empreintes de cadres anciens dont nous nous sommes séparés. Ils disent qu’il nous faut de la place.

Plutôt sortir vite pour se prélasser, ne rien faire, attendre.

— Tu frôles l’insignifiance.
— À quoi bon ?
— Toujours les lourdes questions.

La sensation immédiate, juste après la virgule, je la cherche, tremble, la voilà : yeux fermés, respiration coupée comme si j’allais plonger.

Il faudrait exiger un train, un avion, un accident, une langue que personne ne parlerait. Pas de souffrance à ne rien y comprendre. Enfin ? Je n’ai jamais caché un idéal, dieu, coits, errances stériles, siestes puisque c’est l’été.

( ces notes ne forment rien qui vaillent, je le sais. Exercices en vue d’autre chose. Préliminaires appliqués)

 

La Fédération des Tourguenistes Informels vous souhaite de bonnes fêtes révolutionnaires zé molletonnées.

Short par igor le 27 Déc 2010

 

Et la neige. Et la nuit.

Short par igor le 15 Jan 2012

comme sur un blog : vendredi matin (mauvaise prose)

se reveiller grognon, explorer de mes jambes le grand lit desert, te retrouver pimpante proposition théine, grommeler encor’ à n’en plus terminer, se doucher, se peigner et puis s’enfuir enfin de nouveau en retard, encore enrhumé, voix nassilarde, nasaux sifflants, gorge dégorgeant glaires grumeaux sanglants pester contre l’hiver regretter canicule envier tsunami et plages z’au soleil. et puis penser à toi, re-sourire à nouveau, avaler du fervex comme d’autres de la roupe, se battre avec vigueur pour retrouver le souffle. j’étais aveugle alors ; mes yeux se sont ouverts. sa grâce à vos désirs pouvait être accordée; mais vous ne l’avez pas seulement demandée. c’en est fait. Ce soir je vais danser mes griefs oublier et au petit matin l’esprit azimuté dans tes bras retomber.

Old par igor le 28 Jan 2005

Un ami m’a dit : Je souffre de ne pas connaitre la finitude des choses
Alors je lui ai envoyé de l’amour

NIGHTCLUB’IN

Bang bang. Sur le Champs – avenue GV – bang bang – Hôtesse est-ce « s » ? bang bang – Champagne rosé pour picoler sans manger – bang bang – easy jet set trend set – bang bang gin to sang jeanseng – regard fuyant connaissances d’antan. Sweeet smoke holy smoke – journalistes retraités – star du show business wannabe your star – doggie style – bang bang ancien lutteur ouvrier pdg survolté – bang bang petits fours canapés revivre de vieilles soirées arrosées – Claire C. PPD – prendre un verre survitaminé – bang bang – tag d’andré retrouvé sur vieilles poupées pipées siliconnées – bang bang – regard croisés – visage connus mais pas calculés – bang bang – fille désespérée ne sait pas à quoi se raccrocher – bang bang – gin to paillettes rose et presse tv – bang bang s’estimer bien entouré sous les karatékas bien gaulés – danses lascives lassantes passives passantes – on se connait ? Nez à nez poignées puis collé serré – foule peu agitée – rigoler surdosé – bang bang je prend mon cuir – et je rentre chez moué – bang bang fille du voisin qui bangue son copain – bang bang – tv réalisée – bang bang – appeler pour mieux rentrer pour la quitter – défourrailler sur du papier, pour après rêver.

Old par To le 30 Nov 2004

enfin revenue a zero

le degré d’indifférence

qui fait se joindre

plus et moins

en un seul mouvement

de moulinette…

 

Juste avant l’aube, les sirènes. On commençait à s’y habituer. La bonne heure pour nourrir les félins, aveugles. Puis, un thé, vert et fumé.

Short par igor le 22 Sep 2015

«Il tuo sesso
è duro
come un sasso !»
Hélas
je ne savais pas
jouer du saxo

Old par -- Zan le 10 Juin 2005

 

Je veux que tu m’obéisses bien gentiment. t.co/DGZDTOg

« Le temps fait violence ; c’est la seule violence. » S. Weil.

Souvent quand je me branle
Et que j’imagine un monde meilleur
Un lieu de débauche de filles lascives
Je pleure
Y’a qu’une image qui perdure
C’est ton visage sur le corps de ces filles
Facile

Souvent, quand c’est souvent
Et c’est assez fréquent
Je bande et mon cœur
Pompe
Je sanglote

Souvent je mets du temps à trouver le sommeil
A caresser de doux rêves
Folie me réveille
Je m’étire
Mon horloge n’indique pas le jour
C’est toujours la nuit
Quand il y fait froid

Souvent j’attends les yeux fermés
Et je me retourne
Je blêmis dans le noir
Et je me retourne
Je me rappelle tes contours

Souvent j’attends mon tour
Dehors il pleut
Vaguement

06 61 63 58 84

On raconte que

« Tourgeniev c’est une plaque tournante de création on-the-web avec des ramifications internationales,

particulièrement avec le Centre de Recherche Post-Dostoïevskien
« .

Old par igor le 27 Sep 2003

« Ce sont les frottements qui sont la cause mécanique de l’irréversibilité. »

Nadine a la tête sur le billot, Druans est au dessus d’elle, une hache de pompier à la main, le regard flamboyant. Le mari sans nom fait une clé de bras à la mère paternelle qui grimace de douleur, cherchant à s’échapper pour sauver sa fille. Un disque de Luis Mariano, incongrûment, déverse ses paroles niaises sur la scène.

– Mais laissez moi, je veux vivre !
– Ma fîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllleuh
– Mon tribut est enfin devant moi, le contrat va pouvoir être validé !
– Mais qui es tu, monstre druanesque ?
– Je suis le SdT, Seigneur des Ténèbres, je n’ai pas réussi le casting de Sauron, aussi je me venge en ce moment, Mouah ah ah ah
– C’est donc de là que te viens ton rire ridicule, enfant du Démon ?
– Oui, mais grâce à ton sacrifice, je vais enfin pouvoir me débarasser de cette malédiction zygomatique, ma chère enfant.
– Je n’étais donc qu’un pion entre tes mains, être sombrophage… Sob sob … alors soit, j’accepte dignement de mourir

Et Nadine tendit dignement le cou, prête à subir le pire des outrages

Ben finalement…

A suivre

Old par Rodia le 29 Déc 2002

début d’été,
mes sens sont en ébullition

j’ai vu 29,4 proies dans le metro,
toutes appetissantes,
j’ai trouvé ca louche,
peut etre parce que j’ai pas dormi,
ca déforme ma perception.
mais bon, c’est pas grave,
depuis j’ai signé la paix
avec le roi pêcheur
j’m’appelle Marilyn
et je s’rai sa reine de coeur.

Alors, j’regarde les proies,
l’air hautain,
fier et dominateur
parce qu’en moi je sais
que mon tour viendra,

tu es mon festin.

Old par M. Fox le 08 Juil 2002

« Le but de l’Art ne réside pas dans une décharge d’adrénaline éphémère et limitée, mais dans la recherche paisible et durable d’un état de bonheur et de sérénité »
Glenn-Gould

Autrement dit : l’Art c’est pas joli, c’est du boulot, beaucoup de boulot.

Old par Rodia le 01 Mai 2003

Je ne suis pas un moustique.

Old par Rodia le 03 Avr 2003

« là ici »